C'était à peu de chose près le même emploi que celui que j'avais occupé pendant les trente derniers mois, avec des responsabilités accrues. Mais ce travail ne me plaisait pas. Il était temps pour moi d'évoluer.
Je suis passée par les étapes habituelles: j'ai relevé les petites annonces d'emploi, rempli toutes sortes de formulaires de candidature, et prévenu toutes les personnes que je connaissais que je cherchais du travail. Sans résultat. Est-ce que j'étais découragée? À votre avis? Je savais que j'avais des factures à payer. Tout en accomplissant ces démarches pratiques, j'avais remis ma recherche d'emploi entièrement entre les mains de Dieu, et malgré une certaine agitation, je voulais Lui faire totalement confiance.
Voyez-vous, Dieu et moi, pour ce qui est de travailler ensemble, avons une histoire commune. Des problèmes financiers, des défis concernant le logement et, oui, même des problèmes d'emploi avaient tous été complètement résolus — souvent de façon tout à fait inattendue — lorsque j'ai compris que Dieu, non le monde, était l'origine de mes ressources.
Mary Baker Eddy, l'auteur de Science et Santé avec la Clef des Écritures, a écrit: « Lorsqu'il est gouverné par Dieu, l'Entendement toujours présent qui comprend toutes choses, l'homme sait que tout est possible à Dieu. » (p. 180) J'en avais eu la preuve à de nombreuses reprises.
Ainsi, alors que je continuais mes recherches, le souvenir des guérisons spirituelles que j'avais eues auparavant m'a aidée à calmer mes craintes. Je savais que je n'avais pas à éliminer chacun des doutes qui me harcelaient pour voir mes prières exaucées.
En dépit de mon manque d'enthousiasme pour le travail que j'occupais au titre de ce contrat, j'avais toujours déployé tous mes efforts pour accomplir ce que j'avais à faire au mieux de mes capacités. J'en étais même joyeuse.
J'étais profondément consciente du fait que Dieu était mon véritable employeur. Donc je ressentais l'obligation de mettre en pratique, chaque jour, toutes mes aptitudes spirituelles. J'essayais de ne pas relâcher mes efforts pour être patiente, utile, et pleine d'amour envers mes collègues et les clients.
Venant de Dieu, ces qualités étaient forcément à leur place, elles ne pouvaient jamais être sous-utilisées, mal appréciées ou perdues. Peu importe l'endroit où je me trouvais, on en avait toujours besoin.
Comme l'écrit Paul, dans la Bible: « Ainsi, mes frères bien-aimés, soyez fermes, inébranlables, travaillant de mieux en mieux à l'œuvre du Seigneur, sachant que votre travail ne sera pas vain dans le Seigneur. » (l Cor. 15:58)
Pendant mon travail, j'avais remarqué qu'on passait beaucoup de temps à retrouver les informations concernant les clients, parce que l'agence ne disposait pas de système d'information centralisé. J'ai donc entrepris de rassembler les données, et de constituer des dossiers accessibles à tous les employés. Mes collègues ont été reconnaissants de pouvoir désormais aider leurs clients de façon plus efficace. J'ai senti que le travail que j'avais accompli sur ce projet avait rendu service à de nombreuses personnes.
Il me restait maintenant à comprendre à quoi Dieu voulait que je me consacre ensuite. Science et Santé déclare: « Le désir, c'est la prière; et nous ne pouvons rien perdre en confiant nos désirs à Dieu, afin qu'ils soient façonnés et élevés avant de prendre forme en paroles et en actions. » (p. 1)
Cette idée m'a plu; j'allais prier et faire confiance à Dieu, et ll transformerait mon désir en un emploi attrayant et enrichissant. Ce n'était pas tout à fait aussi facile que cela en avait l'air, mais j'avais de l'espoir.
J'ai prié avec assiduité pour reconnaître que Dieu contrôlait la situation. Mais plus la fin de mon contrat approchait, plus j'étais tentée d'accepter l'emploi qui m'était proposé, au cas où. Je me disais que je pourrais toujours démissionner plus tard si une meilleure place se présentait.
Mais cela ne me semblait pas juste. Décevoir mon employeur ne correspondait pas à mon idée de servir Dieu. Je savais que je devais rester honnête si je voulais voir mes prières porter leurs fruits.
Une semaine environ avant la date à laquelle je devais quitter mon bureau, j'ai reçu un appel d'une autre société au sujet d'un poste pour lequel j'avais passé un entretien, une année plus tôt. Le poste était à nouveau disponible. Étais-je intéressée à passer un nouvel entretien? Et comment!
Il s'est avéré que cette société recherchait une personne possédant une connaissance approfondie des systèmes de communication en entreprise, exactement la tâche que je m'étais assignée dans mon poste actuel. J'ai été engagée.
Mon ancien emploi se terminait un vendredi, et j'ai pris mes nouvelles fonctions le lundi suivant. Je n'ai donc connu aucune interruption, que ce soit en jours de travail ou en salaire.
Je suis restée à ce nouveau poste pendant six ans, avant de partir en bons termes avec mon employeur.
Depuis, j'ai eu l'occasion d'occuper plusieurs autres emplois, qui tous se sont présentés exactement au bon moment. Et ces emplois m'ont permis de développer et de diversifier mes capacités de base (tant humainement que spirituellement).
Quelquefois, je me bats encore avec des inquiétudes dans cette économie incertaine. Mais pendant ces moments de doute, je repense souvent à ce dernier jour de travail, il y a bien des années maintenant.
Avant que je passe la porte pour la dernière fois, certains de mes collègues m'ont demandé si mon nouvel employeur avait créé le poste spécialement pour moi, car il paraissait me convenir si parfaitement. Ils ont été surpris lorsque je leur ai répondu que non, mais moi je n'étais pas surprise. Je m'étais lancée uniquement avec ma foi et ma compréhension, et Dieu avait ouvert pour moi la porte des opportunités.
En fait, je comprends maintenant que la porte n'avait jamais été fermée.
    