En 2004 des analyses médicales ont révélé que je souffrais d'hypothyroïdie, c'est-à-dire d'une grave insuffisance de sécrétion de la thyroïde. Il m'a été dit alors que pour survivre je devrais prendre certains médicaments, à vie. Il m'a été dit aussi qu'un jour ou l'autre je devrais subir une opération pour retirer cette thyroïde. Ensuite, il a fallu longtemps pour trouver un médicament qui me convienne et me donne un équilibre relativement satisfaisant, sans que les effets secondaires soient trop envahissants.
Pendant tout ce temps, la pensée que ma vie dépendait d'un médicament me rendait malheureuse. Elle ne me semblait pas juste; il devait bien y avoir une autre solution. Cela me décourageait et m'effrayait d'autant plus que j'avais toujours détesté tout autre traitement que les remèdes homéopathiques ou naturels.
Apprenant mes problèmes, une chère amie anglaise qui habitait près de chez moi, est venue me rendre visite. (Je suis moi-même Canadienne anglophone, établie en France.) Elle me trouva avec le moral au plus bas. Elle me dit que Dieu m'aimait et m'encouragea à téléphoner à une personne qui, selon elle, pouvait m'aider. C'était une praticienne et professeur de Science Chrétienne. J'ai téléphoné à cette dame, qui se trouvait en Angleterre. Je ne crois pas que j'aurais téléphoné à une étrangère et me serais laissée aller à lui confier, comme je l'ai fait ce jourlà, tout ce qui pesait sur mon cœur, mes craintes et ma solitude spirituelle, si Dieu ne m'avait déjà soutenue. Cette dame merveilleuse a promis de prier avec moi ce jour là et peu après m'a envoyé le livre Science et Santé avec la Clef des Écritures de Mary Baker Eddy. Mon amie et voisine (qui est scientiste chrétienne depuis l'âge de dixhuit ans) m'a donné des articles du Christian Science Journal à lire et nous avons beaucoup parlé ensemble au fil des mois. Dans le passé, chaque fois que je pensais à Jésus, j'avais envie de pleurer, pensant au sacrifice qu'il avait fait pour nous, certaine que nous, les humains, ne pourrions jamais nous voir autrement que comme d'humbles pécheurs. Tout cela me donnait le sentiment d'être seule et sans recours. Il me semblait que Dieu était loin, très loin, dans son ciel inaccessible.
Connectez-vous pour accéder à cette page
Pour avoir le plein accès aux contenus du Héraut, activez le compte personnel qui est associé à tout abonnement au Héraut papier ou abonnez-vous à JSH-Online dès aujourd’hui !