Ces hommes, qui étaient des chefs religieux de la communauté juive (des scribes et des pharisiens), avaient entendu dire qu’un jeune prêcheur du nom de Jésus de Nazareth, qui accomplissait des guérisons, était en train d’enseigner dans le temple. Ils savaient également que Jésus faisait des adeptes grâce à un message évangélique: la « bonne nouvelle » que le royaume de Dieu est accessible maintenant, et non réservé à un futur éloigné, après un jugement dernier. C’est pourquoi ces scribes et pharisiens étaient bien décidés à utiliser cette pauvre femme pour mettre Jésus à l’épreuve. Ils voulaient voir comment celui-ci réagirait à l’énoncé de la loi de Moïse et des anciennes traditions théologiques concernant le châtiment infligé en punition des péchés.
Tandis que la femme, honteuse, se tient devant tout le peuple – au sein duquel elle doit connaître personnellement bon nombre de gens —, ses accusateurs font état de son péché. Ils rappellent à Jésus que leur loi exige qu’elle soit lapidée. En fait, ils espèrent le prendre en défaut par rapport à la loi et pouvoir ainsi le sanctionner et diminuer son influence parmi le peuple.
Cependant, Jésus semble tout d’abord ne pas prêter attention au défi qu’on lui lance. Selon la Bible, « Jésus, s’étant baissé, écrivait avec le doigt sur la terre », comme s’il ne les entendait pas. Mais les scribes et les pharisiens reviennent à la charge, et insistent pour que Jésus leur réponde. Ce dernier, finalement, se relève et leur fait une réponse acérée et surprenante. Il dit: « Que celui de vous qui est sans péché jette le premier la pierre contre elle. »
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