Lors de ma première grossesse, en 1985, le médecin a dit que je ne pouvais pas accoucher normalement parce que mon bassin était très serré. Il fallut une opération chirurgicale pour donner le jour à l’enfant. Après cette césarienne, le médecin me prévint qu’au-delà de trois grossesses, je devrais cesser d’avoir des enfants, parce que je ne supporterais pas plus de trois interventions de ce genre.
Lors de la deuxième grossesse, le même scénario se produisit, comme le médecin l’avait prédit. À la troisième grossesse, l’inquiétude était plus grande encore. L’accouchement fut très difficile et je suis restée en réanimation plusieurs jours. Mais finalement, l’enfant et moi sommes restés en vie.
Puis un jour, en 1991, je vis que mon époux avait un livre intitulé Science et Santé avec la Clef des Écritures. Je lui demandai ce que disait ce livre. Il me répondit que le livre explique ce qu’est Dieu et ce qu’est l’homme, ce que Dieu est pour l’homme et ce que l’homme est pour Dieu. Il me dit aussi qu’il fréquentait une église de la Science Chrétienne. Il était plongé dans l’étude de sa nouvelle religion, et, à la maison, on ne parlait plus de grossesse ni d’accouchement. De temps en temps, il m’invitait à lire avec lui la Leçon-Sermon indiquée dans le Livret trimestriel de la Science Chrétienne. Et j’ai trouvé que cette lecture apporte beaucoup de force morale.
En octobre 1992, j’ai découvert que j’étais à nouveau enceinte, et mes inquiétudes ont recommencé. Mon époux s’employait à me rassurer. Il me disait toujours: « L’enfant est le don de Dieu et Dieu ne peut pas accompagner son don de souffrance. Dieu ne connaît pas la souffrance. Dieu a les yeux trop purs pour voir le mal. » Cela me réconfortait et je reprenais confiance.
En juin 1993, une nuit, je réveillai mon époux pour lui dire que j’avais des contractions. Il prit notre valise et me conduisit à l’hôpital provincial comme d’habitude. Dans la salle d’accouchement, la sage-femme constata que la tête de l’enfant était déjà là. Avant que je donne la première poussée, l’enfant était déjà sorti, sans douleur ni dommage. Tout le monde était étonné, à commencer par moi et par ma mère. Deux jours après, je suis sortie du dispensaire en parfaite forme et nous avons donné le nom de « Masse » à notre nouveau fils, ce qui veut dire la Joie. La joie d’avoir rencontré la Science Chrétienne. Je n’avais plus peur de l’accouchement.
En juillet 1995, nous avons eu notre deuxième fille, et la naissance s’est passée aussi bien que la précédente. Même si, pour le moment, je ne suis pas devenue scientiste chrétienne, il m’arrive de lire Science et Santé et des articles du Héraut, et je reconnais la puissance des enseignements de la Science Chrétienne. Je demeure sympathisante de cette Science qui a apporté la paix dans nos cœurs.
Douala, Cameroun
