Skip to main content Skip to search Skip to header Skip to footer
Article de couverture

L'AMOUR DE DIEU À TRAVERS LES NUAGES

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de septembre 2007


Lorsque nous nous tournons vers Dieu pour qu'Il nous aide, Son amour est toujours plus grand que toutes les difficultés auxquelles nous pouvons être confrontés ! Les sombres pensées d'angoisse et les tristes perspectives ne peuvent nous accabler lorsque nous nous souvenons que, puisque nous sommes un avec Dieu, Il nous guidera et nous protègera. Et, grâce à cette ferme assurance, nous pouvons être sans crainte.

J'ai appris personnellement que rien de ce dont j'ai besoin ne peut ou ne pourra jamais me manquer. Je suis entière, complète, et abondamment bénie par Dieu. J'ai découvert également que la force et le réconfort viennent du fait d'accepter que Dieu contrôle la vie — et cela inclut les détails de la vie quotidienne. Il est la source de ma force, de ma sagesse, et de ma capacité de trouver des solutions, quelle que soit ma situation.

Après vingt-cinq ans de ce que je pensais être un mariage solide et heureux, je me suis vue obligée de demander le divorce. J'ai brusquement eu besoin de trouver à la fois de quoi me loger et un travail, alors que depuis vingt-et-un ans je n'avais exercé aucune activité professionnelle. J'étais remplie de crainte, et le terrible concours de circonstances qui m'avait conduite au divorce ne cessait de repasser en boucle dans ma pensée. Je n'avais aucune idée de la façon dont je pourrais avancer désormais. Toutes mes ressources financières avaient disparu. Toutes les tentatives que je faisais pour trouver un travail à plein temps se révélaient infructueuses. L'avenir m'apparaissait pour le moins incertain.

J'ai accepté divers emplois occasionnels, qui étaient loin de me procurer suffisamment de revenus pour payer le loyer et la nourriture. Et je me sentais bien seule. Mes enfants, maintenant adultes, vivaient ailleurs et je n'avais aucune autre famille sur laquelle m'appuyer. À certains moments, la peur me submergeait et me paralysait, et j'ai commencé à me sentir très proche de ces femmes sans abri qui vivent dans la rue, entourées de leurs gros sacs. Je ne voyais pas comment je pourrais un jour être capable de subvenir seule à mes besoins.

Parfois, au réveil, je pouvais à peine respirer tant j'étais anxieuse. Mais alors, j'ouvrais la Bible qui était à côté de mon lit et je me tournais vers Dieu de tout mon cœur, simplement pour trouver le réconfort qui me permettrait de sortir de mon lit. Lorsque la crainte me submergeait complètement, j'appelais une praticienne de la Science Chrétienne. Ses prières me venaient en aide, en m'assurant que Dieu était avec moi, et que je pouvais m'attendre à ce que Sa bonté soit toujours dans ma vie.

Après plusieurs semaines, j'ai compris que mon premier « travail » consistait à prier avec assiduité. J'avais besoin de mettre en pratique toutes les vérités que j'avais apprises au cours de mon étude de la Science Chrétienne, au sujet de Dieu et du lien qui m'unissait à Lui. Cela signifiait écouter avec constance — à chaque instant — les messages de Dieu, et les directions qu'Il m'indiquait. Et, tandis que j'agissais de la sorte, j'ai commencé à remarquer qu'Il me montrait Son attention pleine d'amour dans de petites choses. Par exemple, un ami m'invitait à dîner. Ou j'assistais à un magnifique coucher de soleil. Ou un article dont j'avais besoin était soldé à u prix bien inférieur à celui que j'avais escompté. L'intensité de la confiance que j'avais en Dieu se traduisait par des lueurs de joie intérieure, de petits rayons de lumière qui brillaient dans l'obscurité où je me trouvais.

Vers la fin de l'année, j'ai compris que j'avais besoin de faire davantage que juste gagner ma vie. Mes prières m'avaient également guidée à désirer être là où je pourrais donner le plus. Lorsque l'un de mes amis m'a suggéré de répondre à une offre d'emploi dans une autre partie du pays, j'ai accepté cette idée. Bien que je n'aie pas eu l'intention de déménager et que je ne le désirais pas, j'ai quand même envoyé ma candidature. À partir de ce moment, tout s'est enchaîné et en deux mois j'étais installée à l'autre bout des États-Unis. Cela ressemblait à un miracle. Mais maintenant je sais que cela était véritablement ce que Mary Baker Eddy décrit comme étant « divinement naturel » (cf. Science et Santé, p. 591). Ma vie est devenue une aventure merveilleuse, remplie d'occasions de bénir les autres. Chaque jour, j'ai ressenti une joie et une gratitude profondes. Il y avait un tel foisonnement de bonnes choses qu'un jour je me suis surprise à penser: « Je recommencerais tout cela sans hésiter, pour apprendre ce que je sais maintenant au sujet de Dieu, et de la force et de la domination qu'Il me donne ! »

Fondamentalement, j'ai appris trois leçons importantes concernant ce qu'il y a lieu de faire lorsque l'avenir semble bouché:

1 Obéir au Premier Commandement, qui demande de n'avoir « pas d'autres dieux » que Dieu, le bien, et de n'accorder aucun pouvoir à la discordance ou à la destruction.

2 Être vigilant, afin de ne tolérer aucune situation qui n'honore pas le pouvoir de Dieu.

3 Refuser d'être la victime des circonstances et de voir en autrui quelqu'un susceptible de faire de vous une victime; Dieu contrôle toujours la situation.

« Si nous avons faim et soif d'une vie meilleure, écrit Mary Baker Eddy, nous l'obtiendrons et deviendrons Scientistes Chrétiens; nous apprendrons à bien connaître Dieu, et nous percevrons quelque peu l'homme idéal, l'homme réel, harmonieux et éternel. » (Écrits divers 1883-1896, p. 235) J'aime ce passage parce que je sens que j'en ai expérimenté le bien-fondé. J'ai compris que j'avais droit à une vie satisfaisante et joyeuse et que tout le monde a ce droit. En quelque sorte, j'avais faim et soif de suivre la direction donnée par Dieu, et Il a béni ce désir.

J'ai appris qu'il n'y a jamais, et qu'il n'y aura jamais, de moment où nous pouvons être coupés des bienfaits de Dieu.

Chaque synonyme ou nom (tiré de la Bible) pour désigner Dieu, tel que nous l'apprenons en Science Chrétienne, décrit un aspect de Son autorité et révèle Son harmonie qui est à l'œuvre en tous lieux. Dieu, qui est l'Amour même, embrasse et inclut chacun de nous dans Sa loi du bien et de l'harmonie. Dieu, qui est aussi l'Entendement même, nous donne toutes les idées justes dont nous avons besoin pour exprimer Ses qualités dans notre vie — des qualités qui apportent le progrès et la joie, et qui dissipent l'obscurité. Personne n'est en dehors de la lumière que Dieu répand.

J'ai appris qu'il n'y a jamais, et qu'il n'y aura jamais, de moment où nous pouvons être coupés des bienfaits de Dieu. Il n'y a jamais, et il n'y aura jamais, de moment où nous sommes incapables d'entendre la voix de Dieu, dirigeant nos pas. Un de mes versets préférés, dans Ésaïe, dit avec assurance: « Tes oreilles entendront derrière toi la voix qui dira: Voici le chemin, marchez-y ! Car vous iriez à droite, ou vous iriez à gauche. » (30:21). J'ai découvert que, pour entendre cette voix derrière moi, je devais d'abord avoir le désir d'aller de l'avant, même si je n'étais pas sûre de moi. Dieu serait toujours là pour me corriger et me diriger. Et, à chaque pas, je pouvais être profondément reconnaissante, même pour la plus petite lueur de la présence de Dieu dans ma vie.

Nous avons vraiment le droit de nous attendre au bien en ce qui concerne notre avenir, et de ne pas avoir peur.

En cheminant tranquillement avec Dieu — écoutant les directives qu'Il me donne et y obéissant — je me suis sentie de plus en plus protégée contre la fascination exercée par les nombreuses craintes et les menaces qui cherchent à s'introduire dans ma pensée et à m'intimider. En réalité, le pessimisme dû à l'état dépressif et aux pensées négatives n'avait aucune voie d'accès à ma conscience, parce que les pensées véritables viennent de l'Entendement divin. Et ces pensées nous élèvent naturellement. L'Entendement divin est la source de notre force et de notre direction, et en tant qu'expressions de cet Entendement, nous avons toujours de magnifiques possibilités. Dieu nous prépare par Sa grâce à participer à l'accomplissement de Son but pour Sa création. Et, comme je l'ai appris, c'est lorsque nous laissons tomber toute velléité de décider de quelle façon les choses devraient se passer, que nous sommes protégés et guidés à ne pas ouvrir la porte qui mène à la déception.

En outre, le plan de Dieu est bien meilleur que tous ceux que nous pourrions imaginer. Il est irrésistible. Il est entièrement naturel pour nous, en tant que Ses enfants bien-aimés, de préférer Son plan et de nous fier à Lui pour le mettre en œuvre. Les pensées déprimantes d'apitoiement sur soi, ou ce que j'appelle la « conversation intérieure négative », ne peuvent pas nous faire oublier de laisser l'amour de Dieu nous guider. Mary Baker Eddy a déclaré à l'association de ses élèves que le fait de rejeter de telles pensées apporterait sa propre récompense, lorsqu'elle écrit: « Celui qui refuse d'être influencé par un autre entendement que l'Entendement divin remet son sort à Dieu et s'élève au-dessus des suggestions émanant d'une source mauvaise. » (Écrits divers 1883-1896, p. 113).

Cette lumière est disponible constamment, et les sombres pressentiments ne peuvent pas l'éteindre. Cette lumière est le Christ, le message de Dieu à chacun de nous, toujours à l'œuvre dans notre conscience. Rien ne peut nous priver de la lumière des promesses de la Bible, telles que celles-ci: « Celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie » et « Oui, le bonheur et la grâce m'accompagneront tous les jours de ma vie. » (Jean 8:12; Ps. 23:6)

Nous avons vraiment le droit de nous attendre au bien en ce qui concerne notre avenir, et de ne pas avoir peur. La crainte n'appartient à aucun de nous et ne peut pas nous utiliser. La crainte elle-même est sans aucun pouvoir et elle vient de ce que Paul appelle « l'affection de la chair » (cf. Rom. 8:7).

Notre capacité de penser juste, sans crainte, nous vient de l'Entendement divin, le seul véritable Entendement que nous ayons. Nous avons cette possibilité qui nous vient de Dieu de refuser l'entrée à des pensées paralysantes d'anxiété, d'inquiétude et d'angoisse.

Dieu est toujours avec nous, soutenant notre capacité d'aller de l'avant, nous protégeant avec tendresse, pourvoyant à nos besoins, nous guidant sur le chemin. Nous ne sommes jamais seuls. Peu importe que les circonstances soient douloureuses, complexes, ou anciennes, le temps viendra — nous pouvons nous y attendre — où nous dirons avec le Psalmiste: « J'avais mis en l'Éternel mon espérance; et il s'est incliné vers moi, il a écouté mes cris. Il m'a retiré de la fosse de destruction, du fond de la boue; et il a dressé mes pieds sur le roc, il a affermi mes pas. Il a mis dans ma bouche un cantique nouveau, une louange à notre Dieu. » (40:2-4)

Pour découvrir plus de contenu comme celui-ci, vous êtes invité à vous inscrire aux notifications hebdomadaires du Héraut. Vous recevrez des articles, des enregistrements audio et des annonces directement par WhatsApp ou par e-mail. 

S’inscrire

Plus DANS CE NUMÉRO / septembre 2007

La mission du Héraut

« ... proclamer l’activité et l’accessibilité universelles de la Vérité toujours disponible... »

                                                                                                                                 Mary Baker Eddy

En savoir plus sur le Héraut et sa mission.