En juin 2004, j'ai terminé mes études d'ingénieur en Suisse et j'ai commencé à chercher un travail. À cette époque, le marché de l'emploi était très peu favorable pour les jeunes diplômés. J'ai d'abord recherché un travail dans la région parisienne. Mes recherches n'aboutissaient jamais à quelque chose de concret. Par exemple, je suis allé au salon des ingénieurs en septembre de la même année. En arrivant sur place, il y avait une foule de jeunes diplômés, tous à la recherche d'un emploi et très peu de postes à pourvoir. Un grand découragement m'a pris. Je ne savais pas dans quelle direction aller et j'avais envie de baisser les bras. Peu après, une amie m'a envoyé un texto pour m'encourager et me montrer que nous étions tous pris en charge par Dieu. J'ai alors changé ma façon de penser: j'avais appris dans la Science Chrétienne que chaque enfant de Dieu, l'être réel de chaque homme et chaque femme, se trouve protégé par l'amour de Dieu. J'ai commencé à comprendre que sous l'aile de l'Amour divin, aucun homme, aucune femme, aucun enfant, ne pouvait être sans un rôle à jouer. Dieu nous a donné Ses qualités, que nous reflétons. Nous possédons tous ces qualités, qu'il s'agisse de gentillesse, d'intelligence, d'ingéniosité, de créativité. Et parce Dieu nous a donné ces qualités, Il nous donne aussi la possibilité de les exprimer. Aucun d'entre nous n'est en réalité sans activité.
Il était aussi clair pour moi qu'entre candidats, nous n'étions pas réellement en compétition, que personne n'allait pouvoir prendre la place d'un autre. En réalité, Dieu donne à chacun de Ses enfants tout ce dont il a besoin. Jésus a dit: « Ne vous inquiétez pas pour votre vie de ce que vous mangerez, ni pour votre corps de quoi vous serez vêtus. La vie n'est-elle pas plus que la nourriture, et le corps plus que le vêtement ? Regardez les oiseaux du ciel: ils ne sèment ni ne moissonnent, et ils n'amassent rien dans des greniers; et votre Père céleste les nourrit. Ne valez-vous pas beaucoup plus qu'eux ? » (Matthieu 6:25, 26) Le mode de vie au temps de Jésus n'était pas le même qu'aujourd'hui en Occident, et les inquiétudes portaient sur des biens différents, mais les messages divins d'assurance et de réconfort qu'il nous a donnés sont universels. Ce sont ces messages qui m'ont permis de ne pas m'inquiéter si je n'obtenais pas telle ou telle place. Au salon des ingénieurs, aucune de mes recherche n'a abouti à quoi que ce soit. En octobre, devenant à cours d'argent, je me suis inscrit au chômage en Suisse, où j'habite. J'ai alors dû chercher un travail dans mon pays, et j'ai répondu à l'annonce d'une entreprise américaine fabriquant des machines de chantier, qui recrutait un ingénieur commercial. J'ai été convoqué pour un entretien d'embauche et avant d'y aller, j'ai fait appel à une praticienne de la Science Chrétienne. Elle m'a dit: « Si c'est le tien [ton travail], personne d'autre ne peut l'avoir. Et s'il n'est pas pour toi, tu n'en veux pas non plus. » Elle a ajouté qu'elle prierait pour moi.
Je suis arrivé un peu stressé à l'entretien, mais avec de la confiance au fond de mon cœur. Là, j'ai appris que je n'allais pas passer l'entretien pour le poste en question, car je n'étais pas assez qualifié, mais que je pouvais passer un entretien pour un contrat de treize mois dans ce même département. J'ai dit que cela m'intéressait et l'entretien, d'une quarantaine de minutes, s'est bien passé. Environ un mois plus tard, je recevais un appel téléphonique me disant: « D'habitude, nous faisons des entretiens supplémentaires, mais nous pensons que vous êtes la bonne personne pour ce poste. » J'ai découvert par la suite que d'ordinaire, les recruteurs de cette compagnie font passer deux à cinq heures d'entretien aux candidats. J'ai tout de suite accepté.
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