Maladies guéries. Sécurité trouvée lors d'une catastrophe. Rétablissement d'une situation financière difficile. Relations renouées. En lisant les pages de ce périodique, vous constatez peutêtre qu'il semble exister une équation dans la Christian Science, du genre: problème + prière = solution.
Oui, la guérison est le résultat naturel d'une prière sincère. Cependant, examinez l'un de ces récits de guérison et il en ressortira un schéma intéressant. Le voici: ce qui est important dans la guérison par la Christian Science, ce n'est pas le résultat, c'est une nouvelle compréhension et une nouvelle façon de voir. La personne guérie devient plus encline à faire confiance à Dieu et elle est moins portée à s'appuyer sur les méthodes et moyens matériels. En d'autres termes, la Christian Science n'est pas un « pansement » qu'on applique à la matière. D'ailleurs, il n'est pas question de guérir la matière. Cela ne saurait être le cas, puisque, au mieux, la matière est illusoire. Toutefois, la Christian Science a bien un aspect pratique dans le sens où elle nous ouvre les yeux sur ce qui existe déjà: la réalité d'un Dieu parfait et de Sa création spirituelle parfaite.
Mary Baker Eddy explique qu'il n'y a ni substance ni réalité dans la matière. Donc, la matière, irréelle et sans substance, ne peut être traitée. Mary Baker Eddy affirme ce point avec fermeté: « Mon premier énoncé dans la doctrine de la Science Chrétienne est le suivant », puis elle poursuit en rappelant au lecteur l'« exposé scientifique de l'être » qu'on trouve dans Science et Santé et qui, avec logique, énonce la totalité de Dieu, l'Esprit, et par conséquent, la nature spirituelle, non matérielle, de Sa création (voir Ecrits divers, p. 21).
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