À l'époque où je me suis mise à étudier la Christian Science, j'ai commencé à souffrir d'un problème dermatologique pénible qui a persisté pendant plusieurs années. Pendant tout ce temps, j'ai travaillé avec un praticien de la Christian Science qui priait pour moi tous les jours, et auquel je rendais visite chaque semaine. À un certain moment, pour avoir un avis au sujet de cette affection, j'ai consulté un médecin qui m'a prescrit un traitement à long terme, tout en m'avertissant qu'il n'était pas sûr que celui-ci puisse me guérir. J'ai alors décidé de m'en tenir au traitement fondé sur la prière.
Au début, mes vêtements couvraient la peau atteinte, mais l'affection a continué de s'étendre jusqu'à mon visage. J'avais de plus en plus peur. Un jour où j'étais en larmes lors d'une conversation avec le praticien, ce dernier me demanda si je m'attendais à la guérison. C'était une personne compatissante et qui manifestait de la bonté à mon égard comme patiente, et je me suis donc demandé pourquoi il m'avait posé cette question alors que mon désir de guérir ne faisait aucun doute. Même si je n'arrivais pas à comprendre ce qu'il avait voulu dire, je savais qu'il s'appuyait sur Dieu de façon ferme et radicale, et que son attente de la guérison était tout aussi ferme; d'autre part, l'amour de Dieu s'exprime parfois par un réveil doux mais ferme de la pensée.
Après une longue journée, je suis rentrée à la maison et j'ai pris une douche; pendant ce temps, je priais en pensant à la question du praticien, et le premier verset d'un cantique m'est venu à l'esprit:
Quoiqu'il advienne si tu suis
L'Amour parfait
Au long des jours, au long des nuits,
Grande est ta paix.
(Mary Baker Eddy, Hmnaire de la Christian Science, n° 160)
À cet instant, j'ai pris conscience de la vérité spirituelle suivante: il n'y a pas de vie dans la matière, la vie est spirituelle, car elle a pour source l'Esprit divin, et ce que le corps humain pouvait raconter à propos de ce qui se passait n'avait aucune importance. Seuls comptaient mon amour pour Dieu, et mon unité avec Lui. Quand je suis sortie de la douche, je me suis rendu compte que j'étais complètement guérie: le problème de peau avait disparu et n'est jamais revenu.
Cette expérience m'a appris que chercher à améliorer l'aspect ou les sensations du corps n'est pas ce qui compte le plus lorsqu'une guérison est nécessaire; le plus important c'est de s'éveiller un tant soit peu du rêve de la vie dans la matière. Vivre sa relation éternelle avec Dieu est la récompense que l'on tire d'une guérison spirituelle.
Une autre guérison qui s'est produite dans ma famille il y de nombreuses années a beaucoup compté dans ma propre pratique de guérison. Un voisin de mes parents m'a téléphoné pour me dire qu'ils avaient besoin de moi immédiatement. J'ai appelé un praticien de la Christian Science pour lui demander de prier pour moi et j'ai commencé moi-même à prier, déclarant à haute voix la présence et la puissance de Dieu, et par conséquent l'absolue irréalité du mal. J'ai affirmé que mes parents étaient aimés de leur Père céleste qui prenait soin d'eux.
À mon arrivée, j'ai trouvé mon père paralysé; je lui ai demandé si je pouvais prier pour lui (il n'était pas scientiste chrétien) et il m'a fait signe que oui de la tête. J'ai prié en silence, reconnaissant la perfection de Dieu et celle de l'homme créé par Dieu. Je me souviens que j'ai pensé que papa était un avec Dieu, qu'il était intact, sans déformation, parfait en forme et en substance, car Dieu crée seulement ce qui Lui est semblable. J'ai affirmé que le Christ, la présence et la puissance de l'Esprit, le protégeait des croyances négatives concernant la santé et la mortalité. Je savais aussi que le divin Principe qui avait créé mon père était l'Amour même et que ce Principe contrôlait chaque action de son être.
Tandis que je priais ainsi, je me suis sentie en paix et la crainte s'est dissipée. J'ai conclu mon traitement en soutenant que papa, ainsi que les réalités spirituelles que j'avais affirmées le concernant, étaient cachés avec Christ, dans la Vérité.
Nous avions appelé un médecin qui vint examiner mon père et nous informa que celui-ci avait eu une attaque, ajoutant qu'il resterait paralysé jusqu'à la fin de sa vie. J'ai dit tout bas à Dieu: « Mon Dieu, j'ai pris à cœur toutes les paroles du livre d'étude, Science et Santé, et je demande instamment à voir la puissance de guérison de la Vérité. Le médecin est parti après avoir appelé une ambulance et dit qu'il nous rejoindrait à l'hôpital.
Moins d'une minute après un autre appel au praticien avec qui j'avais parlé auparavant, mon père était à nouveau capable de se mouvoir librement. En fait il était complètement guéri. Par respect envers son médecin, il s'est cependant rendu à l'hôpital. Lorsque le médecin le vit, à notre arrivée, il déclara qu'en quarante ans d'exercice de la médecine il n'avait jamais rien vu de tel. Mon père n'a jamais eu de rechute et il a encore vécu aprés cela pendant prés de sept ans.
Le fait d'avoir été témoin oculaire de cette remarquable guérison m'a aidée à comprendre la grandeur et la bonté de Dieu et Son secours immédiat. Je me suis ouverte à l'idée de devenir praticienne de la Christian Science et deux ans plus tard, j'ai fait inscrire mon annonce de praticienne sur la liste publiée dans le Christian Science Journal.
Woodmere (New York), U.S.A.
