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Article de couverture

La bonté divine ilimitée

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de février 2006


Ces dernières années, les données économiques de nombreux pays ont été abondamment analysées: inflation, récession, chômage, scandales financiers... Des économistes de premier plan ont suggéré que des changements dans la politique industrielle et dans la réglementation du commerce extérieur seraient les bienvenus. Les gouvernements et les ministères des Finances ont commencé à s’attaquer à ces problèmes. Mais on n’a encore rien vu qui s’apparente à une solution globale.

Je crois, cependant, qu’il est possible de venir à bout de ces difficultés avec une approche différente, en recourant à des moyens spirituels, et non matériels. Sur une échelle microéconomique, j’ai vu de nombreuses personnes, à commencer par moi-même, triompher de graves problèmes financiers grâce à la prière. Je ne vois donc pas pourquoi les principes d’une telle prière seraient moins efficaces si on les appliquait à l’échelle de la macroéconomie.

Il y a plusieurs années, j’exerçais la médecine à Bombay. Comme j’avais limité ma pratique pour des raisons familiales, mes revenus étaient à peine suffisants pour vivre. En outre, je devais payer une facture importante dont l’échéance approchait. J’attendais cette facture, mais sans en connaître le montant exact. Lorsque je l’ai reçue, j’ai été abasourdie: je n’avais encore jamais eu à régler un montant si élevé!

J’ai d’abord éprouvé du découragement. Où trouver l’argent pour payer cette somme? Mes pensées tournaient en rond tandis que je réfléchissais à ce que je pourrais bien vendre. Je n’avais pas grand-chose qui soit susceptible de tenter un acheteur ni la moindre idée de ce que je pourrais tirer d’une telle vente. Emprunter de l’argent n’avait guère de sens non plus, car je ne voyais aucune possibilité de rembourser ensuite. Au bout d’un moment, j’ai renoncé à chercher une solution, pour m’en remettre entièrement à Dieu.

En priant, je me suis demandé ce que Jésus aurait fait en pareilles circonstances, lui qui ne se laissait jamais dérouter par quoi que ce soit. Je me suis alors souvenue du passage biblique qui raconte comment il donna à manger à cinq mille personnes (voir Matthieu 14:15-21). Il était dans un lieu désert avec ses disciples. La foule l’avait suivi pour entendre ses enseignements ainsi que pour les guérisons qu’il accomplissait. Mais les provisions de tous ces gens s’étaient épuisées, et il n’y avait rien à proximité.

Qu’aurais-je fait si cinq mille convives s’étaient soudain présentés à ma porte, alors que j’avais juste assez à manger pour ma famille? J’aurais sans doute été prise de panique. Mais Jésus a gardé son sang-froid. Avec une tranquille assurance, il a demandé à ses disciples d’inviter les gens à s’asseoir. Apprenant qu’ils ne disposaient que de cinq pains et de deux poissons, Jésus leva les yeux vers le ciel et « il rendit grâces. Puis il rompit les pains et les donna aux disciples, qui les distribuèrent à la foule ». Tous furent rassasiés. Ils purent même remporter douze paniers pleins des restes.

Le déroulement de cette histoire, tel qu’il est rapporté, se démarque nettement de la façon humaine typique dont on aurait pu gérer ce genre de situation. Je me suis donc demandé quelles pouvaient être les pensées de Jésus à ce moment-là. Avait-il conscience de la foule affamée? du manque de nourriture? autrement dit, de ce que ses yeux voyaient et de ce qu’entendaient ses oreilles? Apparemment non ! Il devait forcément être conscient de quelque chose qui échappait aux sens humains.

Quelque temps avant mes ennuis pécuniaires, j’avais commencé à étudier la Bible et Science et Santé avec la Clef des Écritures de Mary Baker Eddy. J’apprenais que Dieu est l’Entendement, la source de toute intelligence, et qu’Il est bon et infini. Dans le livre de Job, l’action de Dieu est décrite en ces termes: « Sa résolution est arrêtée; qui s’y opposera? Ce que son âme désire, il l’exécute. Il accomplira donc ses desseins à mon égard, et il en concevra bien d’autres encore. » (Job 23:13, 14) Ce passage m’a fait comprendre que rien n’est impossible à Dieu car Il est tout-puissant, et Il connaît toute chose, à l’infini. Je me suis rendu compte que la pensée même de limitation, de réduction ou de modicité était tout simplement inconcevable pour un Entendement qui ne connaissait aucune limite. Le bien inépuisable ne pouvait être conscient d’un bien qui s’épuise. En raisonnant, je me suis dit que la notion de faim, ou de ressources limitées, ne pouvait exister en Dieu.

J’apprenais également que Dieu est amour. Je savais que cet Amour ne priverait aucun d’entre nous de sa sollicitude. En tant que parents, nous ne priverions jamais nos enfants d’affection et de tout ce dont ils ont besoin. Or Dieu nous a créés, Il est notre seul Parent divin. Il est maître de l’abondance. Parvenu à ce point de ma réflexion, j’ai entrevue cette vérité: puisque Dieu m’aimait, Il me donnerait toujours ce dont j’avais besoin.

Ces idées étaient d’une grande logique. Je pouvais les accepter comme des faits scientifiques en raisonnant à partir de Dieu. J’ai cessé d’avoir peur de manquer d’argent pour payer ma dette. Cette nouvelle compréhension a éliminé entièrement les craintes qui m’oppressaient. J’ai pu poursuivre mes activités quotidiennes sans m’inquiéter ni me tourmenter. J’étais confiante: les ressources infinies de Dieu répondraient à mes besoins.

Au bout de deux mois — temps qui m’était imparti pour payer cette facture — ma pratique médicale avait quadruplé. J’avais assez sur mon compte en banque pour régler la facture en une fois tout en gardant une certaine réserve. Je ne me retrouvais pas sans le sou comme je l’avais d’abord craint. A partir de ce moment, ma clientèle et mes revenus ont augmenté régulièrement, sans que j’aie à fournir d’effort supplémentaire à cette fin.

Comment ce changement s’est-il opéré dans ma vie? Est-ce parce que de l’argent est venu grossir un compte en banque? Pas vraiment. Ce qui a changé, c’est la qualité de mes pensées éclairées par l’inspiration. C’était comme si on avait actionné un interrupteur. J’ai cru à la promesse de la bonté et de l’amour de Dieu à mon égard, ce qui a eu pour effet d’éliminer les ténèbres de la peur. Ces ténèbres avaient tout simplement disparu.

Le mot « spirituel » renvoie à ce qui est sacré, à ce qui est associé à Dieu. Durant cette courte période de prière et d’étude, je me suis mise à penser de façon moins limitée, à accepter que les pensées divines illimitées soient mes pensées. Ce « changement de base intérieur », au cours duquel j’ai remplacé des concepts matériels de revenus insuffisants par des concepts spirituels de bonté infinie, explique le changement intervenu dans ma situation. A mesure que mes pensées adoptaient une base plus spirituelle, ma situation extérieure évoluait de la pauvreté à un état où je ne manquais de rien.

Depuis cette époque, j’ai encore ressenti à plusieurs reprises le besoin de meilleurs revenus. Mais j’ai toujours éprouvé la tranquille assurance que je recevrais tout ce dont j’avais vraiment besoin, non pas par des efforts personnels, mais par la grâce de Dieu et par Son amour pour moi.

Il est impossible d’entretenir simultanément un concept infini et une pensée limitée. L’un ou l’autre prendra forcément le dessus. J’ai appris à ne pas avoir peur d’ouvrir mon cœur à l’Amour infini, qui est toujours présent. Dieu ne nous met jamais à l’écart, Il ne nous prive de rien. Un véritable parent ne commettrait jamais un tel acte. L’Amour s’écoule sans cesse en un flux puissant et régulier. Il s’écoule universellement et il abreuve chacun de nous de façon impartiale et égale. « L’amour est impartial et universel dans son adaptation et dans ses dispensations. C’est la fontaine jaillissante qui crie: “O vous tous qui êtes altérés, venez à la source des eaux!” » (Science et Santé, p. 13) Cette source constante de bonté ne tarit jamais, ni pour les individus ni pour les nations.

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