Le groupe des dirigeants des pays les plus riches, le G8, s'est réuni en juillet dernier afin d'examiner des problèmes planétaires, tels que l'allègement de la dette. La réunion avait lieu non dans une ville, mais dans ce lieu retiré du monde qu'est le centre de conférences de Gleneagles, en Écosse, au milieu de vastes étendues de landes et de collines.
Les délégués de ces pays ont certainement été encouragés par les signes venant de ces hommes et femmes pleins de compassion qui, dans le monde entier, s'investissent comme jamais auparavant dans des idées susceptibles de conduire des pays à l'autosuffisance. Pour donner un exemple, il existe des programmes basés sur le micro crédit permettant, disons, à une femme du Bengladesh d'acheter un téléphone portable; en demandant aux villageois locaux un paiement en contrepartie de l'utilisation du téléphone, cette femme gagne ensuite de quoi rembourser son emprunt. Donner des moyens d'action aux femmes, c'est faire beaucoup pour l'enrichissement général.
Pourtant, tandis que j'écrivais ces lignes en Écosse, dans un lieu proche de Gleneagles, je me posais cette question: « Est-ce que l'action d'une seule personne peut contribuer de façon significative à soulager la pauvreté ? Le défi à relever n'est-il pas trop grand, n'est-il pas un peu comme l'aigle s'envolant hors de notre portée ? » Et puis, je me suis souvenu que les choses ne sont pas toujours ce qu'elles semblent être. Le nom même de Gleneagles [eagles veut dire aigles en anglais] n'a pourtant rien à voir avec les aigles. Ce nom vient du gaélique, et il signifie « vallon de l'église ». Je suis persuadé que des initiatives prises par des églises, ici et là dans le monde, et basées sur la prière, peuvent faire une différence. Elles peuvent élever les pensées de nations entières, leur permettant de reconnaître leur richesse en termes de dons plutôt qu'en termes de dépenses.
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