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Article de couverture

Allègement de dette...selon la méthode divine

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de février 2006


Le groupe des dirigeants des pays les plus riches, le G8, s'est réuni en juillet dernier afin d'examiner des problèmes planétaires, tels que l'allègement de la dette. La réunion avait lieu non dans une ville, mais dans ce lieu retiré du monde qu'est le centre de conférences de Gleneagles, en Écosse, au milieu de vastes étendues de landes et de collines.

Les délégués de ces pays ont certainement été encouragés par les signes venant de ces hommes et femmes pleins de compassion qui, dans le monde entier, s'investissent comme jamais auparavant dans des idées susceptibles de conduire des pays à l'autosuffisance. Pour donner un exemple, il existe des programmes basés sur le micro crédit permettant, disons, à une femme du Bengladesh d'acheter un téléphone portable; en demandant aux villageois locaux un paiement en contrepartie de l'utilisation du téléphone, cette femme gagne ensuite de quoi rembourser son emprunt. Donner des moyens d'action aux femmes, c'est faire beaucoup pour l'enrichissement général.

Pourtant, tandis que j'écrivais ces lignes en Écosse, dans un lieu proche de Gleneagles, je me posais cette question: « Est-ce que l'action d'une seule personne peut contribuer de façon significative à soulager la pauvreté ? Le défi à relever n'est-il pas trop grand, n'est-il pas un peu comme l'aigle s'envolant hors de notre portée ? » Et puis, je me suis souvenu que les choses ne sont pas toujours ce qu'elles semblent être. Le nom même de Gleneagles [eagles veut dire aigles en anglais] n'a pourtant rien à voir avec les aigles. Ce nom vient du gaélique, et il signifie « vallon de l'église ». Je suis persuadé que des initiatives prises par des églises, ici et là dans le monde, et basées sur la prière, peuvent faire une différence. Elles peuvent élever les pensées de nations entières, leur permettant de reconnaître leur richesse en termes de dons plutôt qu'en termes de dépenses.

Je repense à Jésus le Christ, et à la façon dont il soulageait la pauvreté et la détresse. La prière de base qu'il a laissée à ses disciples, la Prière du Seigneur, contient ces mots: « pardonne-nous nos offenses [en anglais, dettes], comme nous aussi nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés. » La Christian Science, dont le but est de montrer le caractère, par essence pratique, des enseignements de Jésus, donne cette interprétation de ces lignes: « Et l'Amour se reflète dans l'amour » (Science et Santé, p.17).

Toute sa vie, Jésus s'employa à soulager de la pauvreté ceux qui recherchaient son aide; son œuvre était ancrée dans les deux commandements qui sont le fil d'or reliant tous ses enseignements: « Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, et de toute ta pensée » et « Tu aimeras ton prochain comme toi-même » (Matthieu 22:37, 39).

Comment cela peut-il conduire à des solutions basées sur la prière pour le soulagement des dettes ? En tout état de cause, cela me conduit à m'engager davantage dans cette vision qu'avait Jésus des hommes et des femmes qui l'entouraient. Il les voyaient comme des enfants de Dieu complets, satisfaits et choyés. « Le royaume de Dieu, a-t-il dit et démontré, est au-dedans de vous. » (Luc 17:21, verison King James) Même ceux d'entre nous qui ne sommes que de simples spectateurs peuvent chérir cette promesse, et prier afin qu'elle oriente les motivations des dirigeants du G8 au-delà de leurs seuls intérêts nationaux.

Le déséquilibre peut provenir de la notion répandue qu'il n'y a jamais assez de ressources pour tout le monde. Tout au long de l'Ancien et du Nouveau Testament, on retrouve, comme un fil conducteur, la vérité suivante: lorsque nous nous tournons vers le Créateur pour trouver une réponse à nos besoins, nous découvrons que Ses ressources sont infinies. Nous avons accès à toutes ces ressources grâce à la prière. Des solutions spirituelles existent déjà.

Les trois religions monothéistes – le christianisme, l'islam et le judaïsme – partagent cette Règle d'Or: Traitez les autres comme vous aimeriez être traité. Les effets pratiques de cette vérité de base m'apparaissent de plus en plus clairement. Et il me vient à l'idée qu'un certain passage de Science et Santé pourrait bien rencontrer l'agrément d'autres personnes qui cherchent à soulager la pauvreté: « Les riches en esprit aident les pauvres, formant une grande fraternité, ayant tous le même Principe, ou Père; et béni est celui qui voit le besoin de son frère et y pourvoit, trouvant son propre bien en cherchant celui d'autrui. » (p. 518)

En tant qu'individu soucieux de soutenir le sommet du G8 par la prière, j'ai senti que le besoin fondamental est de chérir les idées spirituelles, des idées qui font avancer et grandir cette « grande fraternité ». Le Créateur – le Principe, le Père – a une banque d'idées infinies, dans laquelle nombreux sont ceux qui puisent déjà.

La fondatrice de cette revue, revue destinée à aider à la guérison des nations, a écrit des lignes tout à fait appropriées sur la manière dont « la Vérité, consacrée par la vie et l'amour, abat la cognée à la racine de tout mal... » « Regardez assez haut, poursuit Mary Baker Eddy, et vous voyez le cœur de l'humanité se réchauffer et vaincre » (The First Church of Christ, Scientist, and Miscellany, p. 268).

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