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Ces extraits sélectionnés par le Héraut ne reflètent pas nécessairement la pensée de la Christian Science, mais ils indiquent des avancées intéressantes vers la spiritualité.

la voix des médias

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne d’octobre 2006


LE POUVOIR DE LA PENSÉE

En mars dernier, le magazine mensuel Ça m'intéresse a publié un dossier sur « Le vrai pouvoir de nos pensées ». D'entrée, les auteurs du dossier, Frederika Van Ingen et Adeline Colonat, déclarent qu'à notre insu nos pensées « peuvent générer une cascade de réactions » dans notre corps.

Le dossier étudie ensuite les investigations scientifiques actuelles dans ce domaine. Par exemple, est-il expliqué, « les progrès des neurosciences et de l'imagerie ont définitivement validé l'unité corps-esprit ». Grâce à cette unité, « vous pouvez même devenir acteur de votre santé, car votre humeur, votre état d'esprit jouent un rôle essentiel sur votre organisme ».

Ce rôle est souvent mis en valeur par l'effet placebo. Le placebo (du latin « je plairai ») désigne à l'origine un médicament destiné plus à satisfaire le malade qu'à le traiter. De nos jours, il désigne « une substance sans principe actif, mais qui produit un effet sur le patient ».

Le fonctionnement de cet effet placebo fait actuellement l'objet de nombreuses études. Ainsi, à l'université de Houston, au Texas, une expérience a été menée sur 180 personnes atteintes d'arthrite du genou. Une partie d'entre elles ont été opérées du cartilage par endoscopie, tandis que les autres personnes n'ont reçu qu'une petite incision « placebo », semblable à l'incision pratiquée sur les premières. Deux ans plus tard, « les deux groupes présentaient la même amélioration dans la mobilité du genou et la même diminution de la douleur ».

Selon un professeur de psychiatrie biologique de Lyon, Patrick Lemoine, le phénomène n'a pas que des effets positifs. Le placebo, utilisé comme un médicament, peut aussi, « grâce au même pouvoir de suggestion » déclencher des effets secondaires désagréables: maux d'estomac, de tête, etc. Il s'agit alors de l'effet nocebo. Le docteur a fait une expérience intéressante sur le pouvoir de la pensée: « À une patiente dont l'ulcère résistait à toute médication, le Pr Lemoine expliqua un jour que son estomac ressemblait à une chaussette trouée. Il lui demanda de la recoudre, mentalement, deux fois par jour. L'expérience fut un succès. »

Plus loin dans le dossier, il est question d'une chercheuse du CNRS, Paula Niedenthal, basée à Clermont-Ferrand, en France, qui étudie les effets des émotions positives. Mais c'est aux États-Unis, avec 3000 articles publiés ces dernières années, que l'on s'intéresse le plus à la « toute nouvelle science du bonheur ». On s'est aperçu en effet que la psychologie s'était bornée jusqu'à présent à étudier les émotions négatives sans chercher à analyser leur contraire. Or « bonheur et optimisme sont plus qu'une absence de malheur !» déclare un psychiatre américain. Des tests ont prouvé que les émotions positives rendent plus clairvoyant, mieux capable d'aborder les problèmes avec une vue d'ensemble.

Toutes ces études trouvent des applications directes dans le traitement des addictions et des angoisses. Ces problèmes mentaux ont toujours pour base certains schémas de pensées. Le principe des thérapies cognitives: « mieux penser pour mieux se porter ». Elles visent à restructurer la pensée, c'est-à-dire « remplacer les schémas de pensée erronés et anxiogènes par d'autres, plus adaptés ». Il existe par exemple de telles méthodes pour arrêter de fumer. Selon un autodidacte britannique, Allen Carr, qui a développé une méthode de sevrage en une séance, « le fumeur doit prendre conscience qu'il n'est pas prisonnier de la cigarette, mais des idées erronées qu'il se fait sur sa dépendance ». Pour lui, certaines idées fausses doivent être combattues, par exemple: arrêter de fumer est une souffrance, ou: la cigarette aide à se concentrer ou à éliminer le stress. Sa méthode « donne 54% de réussite après un an pour ceux qui suivent la séance, contre 16% pour les patchs » et 30% pour un autre médicament de sevrage, note l'article. Un psychiatre d'Étampes, qui a suivi avec succès cette méthode, la commente ainsi: « Non culpabilisante, la méthode oblige à réfléchir sur sa peur d'arrêter, et permet de rompre avec ses croyances. Mais il y a un vrai travail à faire sur soi.»

« Penser agit donc sur le corps, conclut l'un des articles de ce dossier, mais penser bien, c'est mieux... »

Ça m'intéresse, mars 2006, p. 54-61

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