Dans mon pays, les hommes attachent beaucoup d'importance à leur aspect physique, et certains utilisent même des produits de beauté. Jusqu'à ce que je rencontre la Christian Science, j'étais fasciné par mon apparence physique et j'avais une vision matérielle de la beauté.
C'est ainsi que j'utilisais des produits pour me «brunir», c'est-à-dire pour m'éclaircir la peau. A dire vrai, les gens qui avaient, à l'époque, la même vision que moi de la beauté m'appréciaient. Et lorsque j'essayais d'abandonner ces produits, ces personnes me donnaient à penser que je devenais très vilain, chose qui m'embarrassait et me rendait incapable de renoncer à ce comportement.
Mais un jour, il y a maintenant plus de dix ans, je suis tombé sur un passage de Science et santé avec la Clef des Écritures de Mary Baker Eddy qui finalement m'a éclairé sur le vrai sens de la beauté. Je cite: «Le secret de la beauté, c'est avoir moins d'illusion et plus d'Ame...» (voir p. 247)
Ce passage s'est imposé à ma pensée avec tant de force que je me suis mis à le méditer, par simple intérêt pour la vérité qu'il me révélait, et sans même m'attendre à la guérison. Ce faisant, j'ai compris ceci concernant la beauté: c'est que la beauté réelle d'une personne, ne dépend pas d'un concept matériel. Pour être «beau», il faut se purifier constamment de toute illusion matérielle au sujet de la beauté ou de soi-même, autrement dit cesser d'entretenir l'idée fausse que ce sont le corps et l'apparence physiques qui définissent notre être. En réalité, c'est Dieu qui définit notre être et qui l'a créé à Son image, à l'image de l'harmonie divine.
Cet état de pensée une fois ancré en nous rayonne sur le plan extérieur sous la forme de la beauté physique. En réalité, je vois maintenant la beauté comme cet état de sainteté de la pensée. En tout cas, ma beauté ne vient pas d'un maquillage, elle est en dehors des concepts matériels. Mon ancien concept de beauté était faillible et illusoire, parce que ce n'est pas ce que Dieu, l'Ame, connaît de la beauté.
Je ne sais pas à quel moment j'ai laissé ces produits, dont j'étais devenu dépendant, mais quand c'est arrivé, plus personne ne me trouvait vilain.
Je suis heureux d'avoir compris que lorsque nous faisons des efforts assidus pour nier tout concept matériel de nous-mêmes, l'harmonie, la beauté de l'Ame, prend place dans la pensée. Maintenant, je me sens bien, parce que je ne suis plus esclave des produits de beauté.
Brazzaville, Congo
