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Article de couverture

De nouveaux progrès en perspective

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de janvier 2005


En ce début d'année, bien des gens vous diront redouter que les résolutions prises aujourd'hui, avec l'intention sincère de s'y tenir, soient déjà oubliées dans quelques semaines. Les papiers s'accumulent sur le bureau, les boutons à recoudre ne sont toujours pas recousus, la correspondance est remise à plus tard et il n'est plus question de faire un peu d'exercice tous les jours.

Il y a plusieurs années toutes ces bonnes résolutions non tenues ont fini par me décourager, si bien que j'ai cessé d'en prendre. Le sentiment de culpabilité était trop lourd à supporter. L'idée m'est alors venue de demander à Dieu de me guider vers un verset de la Bible qui inspirerait mes pensées pendant l'année à venir. Et je fais de même depuis: lorsque je recommence mon étude régulière de la Bible en janvier, un verset se détache des autres et devient mon verset pour l'année. C'est parfois un commandement, parfois une promesse. Il s'agit souvent d'une prière toute simple.

J'ai découvert que les paroles de l'Écriture transforment radicalement l'existence, car elles sont inspirées par le pouvoir de l'esprit tout-puissant de Dieu. C'est pourquoi une idée inspirée par l'intelligence divine est bien plus efficace qu'une bonne résolution prise en début d'année.

Ainsi, j'ai commencé l'année 2003 avec cette prière: «Que les paroles de ma bouche et la méditation de mon cœur te soient agréables, O Éternel, mon rocher, mon rédempteur !» (Psaume 19:14, traduit de l'anglais d'après la Nouvelle Version Internationale) Durant les jours qui ont suivi, j'ai souvent été arrêtée net dans une conversation par la pensée qu'il me fallait surveiller davantage le choix de mes mots ou le ton de ma voix. Reconnaissant en Dieu mon Rédempteur, j'ai compris qu'il était possible de transformer des propos traduisant manque d'égards, colère ou apitoiement sur soi en des paroles agréables à Dieu.

Néanmoins, plusieurs mois se sont écoulés avant que je dépasse le stade des mots: «paroles de ma bouche», qui constituent la première partie du verset.

Je suis paysagiste, activité qui exige une grande dépense physique. J'éprouvais une certaine fierté de pouvoir être à la hauteur de la tâche... jusqu'au début de l'été suivant, quand j'ai ressenti à plusieurs reprises une vive douleur dans la poitrine et les bras. Ancienne infirmière, j'ai reconnu les symptômes d'une affection de la région cardiaque. Mon père, qui avait souffert de ce mal, était mort à 49 ans. La même maladie avait été diagnostiquée chez ma mère, et deux de mes grands-parents étaient morts jeunes à la suite d'une crise cardiaque. j'ai soudain eu l'impression d'être victime de mes antécédents familiaux. La crainte — ce sempiternel voleur de joie — a dressé son horrible tête pour me tenir fermement sous sa coupe.

En étudiant la Christian Science, j'avais appris que la crainte est toujours à l'origine de la maladie. Le trouble physique que je ressentais ne faisait pas exception à la règle. Dans son livre sur la guérison spirituelle, Science et Santé avec la Clef des Écritures, Mary Baker Eddy encourage les lecteurs à «maîtriser la crainte au lieu de la cultiver» (p. 197). Elle écrit notamment: «Lorsque la crainte disparaît, la base de la maladie a disparu. Que le médecin mental croie à la réalité de la matière, et il est susceptible d'admettre aussi la réalité de toutes conditions discordantes, et cela l'empêche de les détruire.» (p. 368) Je me suis rendu compte que l'évidence physique n'avait pas plus de réalité — pas plus de fondement en Dieu — qu'un mirage dans le désert. En l'occurrence, il était clair que je devais affronter, par la prière, la crainte que l'histoire se répète.

C'est ce qui m'a conduite à m'intéresser à la deuxième partie du verset cité plus haut: «la méditation de mon cœur.»

Quelles pensées m'absorbaient l'esprit ? Allais-je me tourmenter en ressassant toujours le même scénario médical, celui d'un problème physique inquiétant commun à d'autres membres de ma famille ? Dans l'affirmative, c'était donner à ces symptômes une importance et une réalité qu'ils n'avaient pas. Heureusement, j'ai rapidement réalisé que le fait de me replonger dans une histoire médicale n'allait rien résoudre. Une telle attitude ne pouvait pas non plus être agréable à Dieu. En réalité, la seule «histoire» qui me concernait était celle que Dieu connaissait à mon sujet. Dans cette histoire, «au commencement, Dieu créa les cieux et la terre... Dieu vit tout ce qu'il avait fait; et voici, cela était très bon.» (Genèse 1:1, 31) C'est une histoire qui parle de perfection, de plénitude et de nouveauté.

En surveillant mieux le cours de mes pensées, il m'a été plus facile de rejeter celles qui étaient contraires à ma propre histoire, telle que Dieu la connaissait, pour les remplacer par des idées qui reflétaient l'histoire spirituelle de ma vie. Cette «biographie» confirmait qu'aucune hérédité ne me condamnait à développer une maladie de cœur. D'autre part, ce n'étaient pas un régime sévère, des exercices rigoureux ni autres formes de thérapie humaine qui allaient préserver ma santé. Dieu me soutenait constamment par Sa puissance.

On dit souvent que le cœur est le centre des émotions. Percevant l'amour, la joie, l'espoir, la crainte et le découragement comme des «états du cœur», en quelque sorte, je me suis tenu le raisonnement suivant: «Puisque mon existence a son origine en Dieu, je ne peux refléter que ce qu'Il est. Le seul état du cœur qu'il m'est possible de ressentir est la joie paisible liée à la connaissance du fait que Dieu gouverne, soutient et guide ma vie. Il est “mon rocher, mon rédempteur”».

Tandis que «la méditation de mon cœur» se conformait à cette approche, une joie immense a repris en main l'histoire de ma vie. Mes craintes ont battu en retraite. J'avais l'impression que des années d'angoisse accumulée s'effaçaient et tombaient en poussière comme les pages jaunies d'un livre d'histoire ancienne. En l'espace de quelques jours, les symptômes inquiétants ont disparu pour ne jamais réapparaître. Aujourd'hui je me sens libérée, guérie, revigorée.

Quel verset inspirera ma bonne résolution pour 2005 ? Je l'ignore encore. Mais ce dont je suis sûre, c'est qu'il fera mouche, car il touchera un aspect de ma vie qui besoin d'être éclairé par la Parole de Dieu. Je me réjouis de ces nouveaux progrès en perspective !

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