“... on te donnera comme aux bœufs de l’herbe à manger” Daniel 4:25
La Bible a toujours été, au long de mon existence, un guide et une source d’inspiration inépuisable. En effet, elle m’a toujours donné de nouvelles possibilités de mieux la comprendre et de fortifier mes convictions à travers les expériences que j’ai vécues.
Il y a 25 ans environ, je me suis trouvée dans un moment de grand découragement. J’avais l’impression que malgré mes efforts, le travail que je faisais ne donnait pas les résultats escomptés.
Selon mon habitude, j’ai ouvert la Bible pour trouver du réconfort. Or mon regard est tombé sur les quelques mots cités ci-dessus. « Ce passage ne me concerne pas », ai-je pensé déçue. Refermant la Bible, j’ai demandé à Dieu avec ardeur d’être conduite vers un message plus clair. J’ai ouvert de nouveau ma Bible et le même verset était là, devant mes yeux: « on te donnera comme aux bœufs de l’herbe à manger. » Alors, sentant qu’il s’agissait vraiment du message demandé, j’ai cherché dans Science et Santé de Mary Baker Eddy ce que pouvaient représenter les idées d’herbe et de bœufs.
Plusieurs passages concernant l’herbe m’ont donné à comprendre qu’il s’agissait des idées les plus simples. Par exemple à la page 516, il est écrit: « L’herbe sous nos pieds s’écrie silencieusement “les humbles possèderont la terre.” » J’ai compris que l’herbe symbolisait l’humilité et la simplicité.
Il me restait à découvrir ce que pouvaient représenter les bœufs. J’ai été guidée vers un passage de la page 514 où il est question des troupeaux. Voici le texte: « Dans la transmission figurée de la pensée divine à la pensée humaine, la diligence, la promptitude et la persévérance sont comparées aux “troupeaux sur les innombrables montagnes”. »
J’ai ressenti alors une grande joie en comprenant que je devais nourrir ma persévérance dans le travail avec diligence et promptitude en me servant des idées les plus simples. La promptitude, la diligence et la persévérance sont des qualités que nous possédons tous déjà, puisque nous les reflétons naturellement de Dieu, mais nous devons les chérir (les nourrir, en prendre soin) en les reconnaissant comme faisant partie de notre héritage d’enfant de Dieu. La meilleure façon de reconnaître ces qualités n’était-elle pas de les utiliser simplement dans les tâches de tous les jours ?
C’est ce que j’ai fait et dès lors, les tentations de me sentir découragée ont été vite surmontées, jusqu'à ce qu'elles disparaissent totalement, et mon travail est devenu réellement satisfaisant.
Boulogne-Billancourt, France