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Article de couverture

Il est juste d'être en bonne santé!

L'espoir: une lumière porteuse de guérison

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de juin 2004


Voici donc le dernier volet de la série sur la justice commencée en janvier. Au cours des six derniers mois, le Héraut a montré qu'il est possible de vaincre l'injustice par la prière. Il va terminer cette série en abordant le thème de la guérison physique. En effet, qu'y a-t-il de plus injuste qu'un accident, qu'une maladie ? Les auteurs des articles et des témoignages qui suivent ont prouvé que Dieu est tout-puissant, et qu'il guérit quelles que soient les circonstances.

L'espoir de guérison véritable est bien loin d'être un simple souhait irréaliste. L'espoir, c'est s'attendre véritablement à la guérison. Véritablement et profondément. Et cette attente vient de l'intérieur en dépit voire même au mépris des conditions physiques.

Je crois que tout le monde a de l'espoir, que ce soit évident ou pas pour le moment. Ce n'est peut-être qu'une minuscule étincelle, mais elle est là. Encouragé par les promesses divines (la Bible en est remplie), l'espoir grandit, devient une foi profonde et enfin une compréhension inébranlable de la puissance divine. C'est en effet Dieu qui insuffle l'espoir.

Espérer que la maladie guérisse, ce n'est pas croire à des promesses en l'air. Bien au contraire, dans Science et Santé avec la Clef des Écritures, l'auteur, Mary Baker Eddy, nous dit que cet espoir est soutenu par la promesse divine: « Dites aux malades qu'ils peuvent combattre la maladie sans crainte, pourvu qu'ils comprennent clairement que l'Amour divin leur donne un pouvoir absolu sur toute action et tout état physique. » (p. 420) C'est après avoir lu cela que j'ai commencé à prendre à cæur des promesses bibliques comme celle-ci: « Je te guérirai, je panserai tes plaies, dit l'Éternel. » (Jér. 30:17)

Je me suis redressée dans mon lit et j'ai dit « Pas question ! » Le cauchemar ne venait pas de Dieu.

J'ai eu de nombreuses occasions au long des années de cultiver l'espoir et de le voir grandir. Récemment, ce fut au sujet d'un problème de mobilité. Cela avait commencé petit à petit. D'abord, j'ai eu mal à une jambe. Puis le genou s'est bientôt mis à enfler. Un peu plus tard, je souffrais constamment. Je pouvais à peine bouger cette jambe, et la plier était extrêmement douloureux. Plus les jours passaient, plus j'étais tentée de penser que ce problème était permanent et plus je l'acceptais comme étant normal, comme constituant mon être.

Les jours sont devenus des semaines. Alors pourquoi ai-je choisi de recourir à la prière au lieu de prendre simplement un comprimé ou d'aller consulter un médecin ? Parce que la promesse de Dieu qui me donne « un pouvoir absolu sur toute action et tout état physique » signifiait beaucoup plus pour moi. Elle ne laissait rien de côté. Elle était confirmée par Son omnipotence. C'est avec une confiance totale que je m'en remettais à Dieu pour la guérison.

Cependant les choses ont empiré. Une nuit, je ne parvenais pas à dormir à cause de la douleur. Soudain, une image m'a traversé l'esprit: je me suis vue dans un fauteuil roulant avec une jambe amputée et les mots « cancer des os » sont apparus.

Je me suis redressée dans mon lit et j'ai dit « Pas question ! » Je savais que cette image ne venait pas de Dieu. C'était un cauchemar éveillé, terrifiant, mais sans aucune réalité. Et j'étais prête, en cet instant, à faire tout ce qu'il fallait pour prouver qu'il était faux.

En priant Dieu pour trouver le courage et le réconfort qui nourriraient mon espoir, j'ai été surprise de ce qui m'est venu à la pensée. C'était une parabole de la Bible: « Quelle femme, si elle a dix drachmes, et qu'elle en perde une, n'allume une lampe, ne balaie la maison, et ne cherche avec soin, jusqu'à ce qu'elle la retrouve ? Lorsqu'elle l'a retrouvée, elle appelle ses amies et ses voisines, et dit: Réjouissez-vous avec moi, car j'ai retrouvé la drachme que j'avais perdue. » (Luc 15:8, 9)

J'avais souvent lu cette parabole, mais cette fois-ci, elle m'est apparue sous un nouveau jour. L'étude de la littérature m'avait enseigné que le nombre dix signifie « complétude ». En étudiant la Christian Science, j'avais appris que mon identité spirituelle, non matérielle mais spirituelle, était « l'idée composée de Dieu, incluant toutes les idées justes » (voir Science et Santé, p. 475). Il est évident que la santé était l'une de ces « idées justes », donc elle ne pouvait pas manquer. En gardant cela à l'esprit, j'ai continué à examiner cette parabole. Voici les idées qui me sont venues:

• Ce que la femme ne fait pas est aussi important que ce qu'elle fait:

1. Elle n'accepte pas de perdre quoi que ce soit. Elle n'essaie pas non plus de se faire une raison en se disant: « Au moins, il me reste neuf drachmes. »

2.Elle ne va pas se plaindre auprès de ses voisines: « Regardez ce que j'ai perdu ! »

• Ce qu'elle fait est également très important:

1. D'abord, elle allume une chandelle. Pour moi, cela symbolise sa spiritualité. C'est au moyen du sens spirituel, de la lumière de la vérité, que nous voyons réellement.

2. Elle balaie toute la maison, se débarrassant de tout détritus qui pourrait cacher ce qui était perdu. Je me suis aperçue que j'avais beaucoup de ménage mental à faire. Un grand nombre de pensées « à jeter » s'étaient glissées dans ma conscience sans que je m'en rende compte. J'avais vu l'infirmité se manifester dans la vie d'autres gens. Il n'était pas étonnant que je me voie avec cette difficulté. J'ai compris combien il était important de refuser de croire que l'infirmité puisse faire partie de l'existence de quiconque, puisque Dieu nous maintient tous dans un état parfait.

3. La femme de la parabole « cherche avec soin » jusqu'à ce qu'elle trouve ce qui était précieux à ses yeux c'est-à-dire cette drachme. Elle refuse d'abandonner. Et elle la retrouve.

Chaque jour je me sentais de plus en plus libre de mes mouvements, et je souffrais de moins en moins.

4. Reconnaissante, elle appelle ses voisines pour que celles-ci se réjouissent avec elle de la bonne nouvelle.

J'ai étudié cette parabole à fond, et cette étude m'a donné l'espoir. Je me sentais « remontée », fortifiée, réconfortée, sûre de la guérison. Et j'ai pu m'endormir.

Le lendemain, et les jours suivants, j'ai surveillé mes pensées. En priant, je gardais ma « maison mentale » bien balayée. Chaque jour je me sentais de plus en plus libre de mes mouvements, et je souffrais de moins en moins. L'enflure diminuait. Mes pensées concernant mes perspectives d'avenir avaient déjà été guéries, je savais qu'il en serait de même pour mon état physique.

Quelques jours plus tard, comme je traversais le parking du supermarché, le sac à provision que je portais s'est ouvert par le bas. Sans réfléchir, je me suis baissée pour ramasser ce qui était tombé, je me suis relevée sans effort et je suis montée dans ma voiture. J'étais complétement guérie (et je le suis toujours).

Je suis passée de l'espoir à la guérison.

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