Skip to main content Skip to search Skip to header Skip to footer
Article de couverture

Comment sait-on que la guérison a eu lieu ?

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne d’avril 2002


Quand on prie pour être guéri, il peut être tentant de vérifier où en sont les choses. Par le passé, j'avais même pris insensiblement l'habitude de prier et de vérifier, de vérifier et de prier, ce qui ne m'aidait en rien.

Chercher constamment à détecter des signes de progrès sur le plan physique, c'est placer une grande confiance dans la matière.

La guérison chrétienne, au contraire, s'appuie sur la foi dans l'Esprit. Voici ce que Jésus enseigna: « C'est l'esprit qui vivifie; la chair ne sert de rien. » (Jean 6:63) Le livre d'étude de la Christian Science, Science et Santé avec la Clef des Écritures de Mary Baker Eddy, souligne aussi l'importance de s'écarter de la matière. Voici ce qu'on y lit: « La conscience construit un corps meilleur lorsque la foi en la matière a été vaincue. » (p. 425)

Mieux comprendre Dieu aide beaucoup à comprendre le pouvoir de l'Esprit sur la matière. L'Esprit est l'unique créateur de l'univers. Dieu crée tout à partir de Lui-même; donc Sa création est totalement spirituelle. Et comme l'indique le premier chapitre de la Bible: « Dieu vit tout ce qu'il avait fait; et voici, cela était très bon. » (Gen. 1:31) Il n'existe pas un seul élément destructif et matériel dans la création divine qui, en réalité, est parfaite et inclut chacun de nous. En tant que créations, ou idées, de l'Esprit, nous sommes faits à la ressemblance de notre Créateur. La matière, étant l'opposé de l'Esprit, ne constitue pas la substance de notre être, et elle n'est pas non plus capable de dépeindre notre état d'enfant de Dieu. C'est pourquoi vérifier si l'état de la matière s'améliore ne révèle absolument rien sur notre véritable identité. En fait, cette vérification accomplit exactement l'inverse; elle détourne notre attention de notre identité réelle. Fils et filles de l'Esprit, nous sommes parfaits, maintenant même. Ce sont là les faits spirituels auxquels nous devons nous reporter sans cesse au lieu de vérifier l'état du corps.

Je pense que c'est ce que voulait dire l'apôtre Paul lorsqu'il écrivit aux Romains: « Aussi la création attendelle avec un ardent désir la révélation des fils de Dieu. » (Rom 8:19) Pour moi, se reporter sans cesse à l'Esprit, c'est attendre « avec un ardent désir » de reconnaître sa propre identité véritable. Et cette attitude apporte la guérison.

Il y a de nombreuses années, je ne parvenais pas à faire face à mes obligations financières en temps voulu. Et parfois je n'y arrivais même pas du tout. C'était comme si je n'avais jamais assez d'argent. J'avais lu et entendu de nombreux témoignages où des gens, après avoir prié, recevaient un chèque. Alors je priais au sujet de ma situation et puis j'attendais le courrier avec impatience. Or au lieu d'un chèque, c'était une nouvelle facture qui arrivait ! La pile de factures me paraissait quelquefois si énorme que je ne pouvais penser à rien d'autre.

A la même époque, je me suis réveillée un matin avec une vive douleur à l'estomac. Au cours des jours qui ont suivi, la douleur s'est étendue au dos. Je me tenais pliée en deux et je devais glisser sur le sol pour me déplacer. Puis, une nuit, incapable de trouver une position confortable pour dormir, je me suis tournée vers Dieu de tout mon cœur. Ces paroles d'un cantique me sont immédiatement venues à l'esprit: Divin Esprit, plein de tendresse, En toi je suis l'enfant de Dieu; (...)

En Toi je n'ai ni douleur ni douleur ni tristesse,* Ni crainte, ni pesant souci. (Hymnaire de la Science Chrétienne, nº 154, *trad. littérale)

Tout en m'efforçant de trouver ma vie en Dieu, dans l'Esprit, je me suis rendu compte qu'il me fallait détourner mon attention de la matérialité représentée à la fois par la pile de factures et par la douleur. M'attarder sur ces deux choses m'amenait à penser que j'étais une mortelle pauvre, pitoyable, souffrante. Or, en vérité, je n'étais ni une mortelle pauvre ni une mortelle riche. Je n'étais pas une mortelle du tout et c'était ce que je devais comprendre. L'image matérielle n'était vraie ni de moi ni de quiconque. Au contraire, la création est spirituelle, et nous sommes tous entourés de la sollicitude de l'Esprit.

Vérifier combien j'avais d'argent pouvait-il m'apprendre qui j'étais spirituellement ? Non. Cela ne voulait pas dire que je n'avais pas besoin de faire mes comptes ni de me tenir informée de l'état de mes finances. Je savais trop bien à quel point ma situation était désastreuse. Cependant, vérifier constamment la situation de mon compte pour constater le peu que j'avais ne résolvait pas le problème. C'est seulement lorsque je me suis attachée à tout ce que Dieu m'avait donné quand Il m'avait crééé que les solutions ont commencé à se faire jour.

J'ai vu que la santé, la richesse, la joie ou la bonté ne faisaient jamais défaut dans l'Esprit. En tant ressemblance de l'Esprit, je ne pouvais éprouver ni douleur, ni tristesse, ni crainte, ni pesant souci. Dieu se révèle à nous continuellement. Et puisque nous sommes Sa ressemblance, la révélation que Dieu nous fait de Lui-même nous montre également notre vraie nature. Nous n'avons pas à devenir enfants de Dieu; nous le sommes déjà. Indépendamment de la situation dans laquelle je me trouvais selon les apparences, j'ai compris qu'en qualité d'enfant de Dieu, j'étais comblée de bienfaits maintenant même.

Bientôt, la douleur a disparu. Et plus je me voyais entourée de la bonté de Dieu, plus j'étais capable de faire face à mes dépenses. Peu de temps après, j'étais en mesure de régler toutes mes factures à temps et il me restait encore de l'argent.

Pour moi, désirer ardemment voir se révéler ma véritable identité, ainsi que Paul nous y encourage, implique de vaquer à mes occupations quotidiennes et de prouver, par mon comportement, que je suis l'enfant de Dieu et qu'il est le bien infini. Il s'agit de rendre témoignage à Dieu, de vivre à chaque instant l'honnêteté, l'amour, le courage, l'obéissance aux lois de Dieu. Je me pose parfois la question, Est-ce que je reconnais l'enfant de Dieu en chaque personne que je rencontre, même s'il semble qu'il lui manque quelque chose ? Même là où je vois la caissière désagréable, l'enfant querelleur ou l'associé malhonnête ? Si je ne parviens pas à répondre par un oui clair et net, je fais alors de mon mieux pour voir la « révélation des fils de

Dieu », là même où se trouve cette personne. De cette façon, j'essaie de ne pas me laisser tromper par les apparences extérieures, qu'elles aient l'air bon ou mauvais. La seule image véritable, c'est celle que nous percevons au moyen de notre sens spirituel, et elle est toujours bonne et belle.

Ce que j'aime aussi dans les paroles de Paul, c'est leur vision positive des choses, l'accent qui est mis sur l'espérance. Pour moi, quand nous attendons « avec un ardent désir la révélation des fils de Dieu », nous nous mettons à exprimer l'amour au lieu de nous efforcer seulement de ne pas haïr, à manifester la santé au lieu d'essayer de ne pas tomber malade, à nous réjouir de savoir que Dieu est notre Vie au lieu de lutter avec la mort.

A mesure que nous agirons comme les preuves vivantes de la création parfaite et divine que nous sommes, nous serons moins impressionnés par ce que la matière essaie d'affirmer à notre sujet ou par la façon dont elle essaie de nous dépeindre. Et l'attente de voir « la révélation des fils de Dieu » ne sera pas longue, parce que nous verrons la ressemblance de Dieu partout.

Pour découvrir plus de contenu comme celui-ci, vous êtes invité à vous inscrire aux notifications hebdomadaires du Héraut. Vous recevrez des articles, des enregistrements audio et des annonces directement par WhatsApp ou par e-mail. 

S’inscrire

Plus DANS CE NUMÉRO / avril 2002

La mission du Héraut

« ... proclamer l’activité et l’accessibilité universelles de la Vérité toujours disponible... »

                                                                                                                                 Mary Baker Eddy

En savoir plus sur le Héraut et sa mission.