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Ouvrir la porte à la guérison

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne d’août 2001


J'ai une Bible dans laquelle les paroles de Jésus sont imprimées en rouge. Je m'en sers souvent parce que je pense que tout ce que Jésus dit est important et j'aime bien que ses paroles ressortent de cette façon.

Quelquefois, je choisis l'un de ces passages et je « vis avec » pendant un certain temps en m'efforçant d'en comprendre la signification profonde.

Récemment, j'ai eu la surprise de constater que le livre de l'Apocalypse contient aussi des passages en rouge. Je m'en suis aperçue après avoir entendu une femme dire: « Comment peut-on "ouvrir la porte" de la façon dont Jésus le demande ? Qu'est-ce que cela veut dire, à votre avis, ouvrir la porte ? »

La « porte » qu'il nous faut ouvrir, c'est la porte de notre conscience.

Cette question a piqué ma curiosité. J'ai alors cherché le passage concerné et je l'ai trouvé dans l'Apocalypse: « Voici, je me tiens à la porte, et je frappe. Si quelqu'un entend ma voix et ouvre la porte, j'entrerai chez lui, je souperai avec lui, et lui avec moi. Celui qui vaincra, je le ferai asseoir avec moi sur mon trône, comme moi j'ai vaincu et me suis assis avec mon Père sur son trône. » (3:20, 21)

Moi aussi, j'ai posé la même question à Dieu: Comment ouvre-t-on la porte ? Qu'est-ce que cela veut vraiment dire ? Puis les mots « considère la possibilité » me sont immédiatement venus à l'esprit.

Et cette idée s'est développée. Considère la possibilité de la guérison spirituelle. Considère la possibilité de la présence divine comme étant le seul pouvoir qui gouverne dans l'univers et le fait qu'aucune situation matérielle ne peut s'opposer à ce pouvoir. Considère la possibilité de l'amour de Dieu qui accomplit pour nous ce qui ressemble à des miracles. La liste était sans fin.

J'aurais aimé répondre à la femme qui avait posé la question, parce qu'il était clair pour moi que la « porte » qu'il nous faut ouvrir, c'est la porte de notre conscience. Ce faisant, la lumière spirituelle entre et nous permet de guérir les maux qui nous affectent, mais aussi de guérir autrui.

Dans Science et Santé, nous trouvons l'affirmation suivante: « Un christianisme plus élevé et plus pratique, qui démontre la justice et subvient aux besoins des mortels dans la maladie comme dans la santé, se tient à la porte de cet âge et frappe pour qu'on lui ouvre. Ouvrirez-vous la porte ou la fermerez-vous à cet ange visiteur qui vient dans la quiétude de l'humilité, comme il vint jadis au patriarche en plein midi ? » (p.224)

Ouvrir son coeur afin d'entendre la voix de la Vérité, qui est Dieu, a souvent des conséquences qui semblent miraculeuses ou surnaturelles à un point de vue matériel. Or, ces conséquences sont parfaitement naturelles. Par exemple, il y a deux ans environ, je travaillais avec un pistolet à colle lorsque j'ai accidentellement trempé le bout de mon doigt dans de la colle brûlante. Mon doigt était gravement brûlé. Je l'ai enveloppé d'un linge puis je me suis assise, très secouée, mais désirant me tourner vers Dieu avant tout.

Je me suis demandé si savoir ce qui était vrai sur ce que je suis, telle que Dieu m'a créée — connaître la vérité de ma perfection spirituelle et éternelle — suffirait à guérir quelque chose d'aussi abîmé. Était-ce possible ? J'avais peur de ne plus jamais avoir de chair à cet endroit-là ni même de peau normale. J'étais hantée par l'image d'un doigt déformé. Or, se mêlant à ces pensées et à ces peurs, une voix calme m'affirmait que rien n'était trop difficile pour Dieu. Elle me disait que j'avais besoin de voir qu'en réalité aucune matière brûlante n'avait touché ma substance véritable. Ma seule et vraie identité était spirituelle et s'était toujours trouvée en sécurité, entourée par l'amour de Dieu.

Au bout d'une heure environ, la douleur a disparu et ma décision de m'en remettre à Dieu pour guérir ne me faisait plus peur. Je n'écoutais que les pensées divines et cela m'a apaisée. J'ai compris que de la colle brûlante n'a pas le pouvoir de consumer l'Esprit qui constitue ma seule substance réelle puisque je suis l'image de Dieu.

Deux ou trois jours plus tard, quand j'ai retiré le pansement, mon doigt était guéri. La chair était normale et mon empreinte digitale était parfaitement visible. Cela ressemblait à un miracle, mais je savais que ce n'en était pas un. Cette guérison était naturelle.

En regardant en arrière, je m'aperçois maintenant que j'avais réussi à ouvrir la porte de ma conscience pour laisser le Christ toujours présent me parler. J'avais envisagé que la vérité de mon existence spirituelle guérisse mon doigt, mais il s'édtait passé quelque chose de bien plus profond. En ouvrant la porte de plus en plus pour laisser entrer la Vérité, j'ai acquis la conviction que l'amour et le pouvoir divins me protégeaient. C'est alors que j'ai trouvé la paix et que je me suis débarrassée de la peur.

Ce qui est merveilleux, c'est que nous sommes toujours libres de discerner et de prouver la vérité de notre existence spirituelle qui est en sécurité en Dieu. Chacun de nous a la possibilité d'ouvrir la porte pour laisser entrer la santé et la perfection à n'importe quel moment.

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