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GUÉRISON RAPIDE D'UNE BLESSURE

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne d’août 2001


Un soir en rentrant de l'université, j'ai préparé mon repas comme tous les soirs. Au cours du repas j'ai avalé quelque chose qui m'a fait une sensation de déchirure dans la gorge et qui m'a fait assez mal. J'ai vite bu du lait et de l'eau pour essayer de soulager la douleur. Malheureusement c'était pire, et là j'ai eu très peur. Je me suis précipitée vers la salle de bain parce que je commençais à avoir des nausées. Dans le couloir je me suis mise à vomir des flots de sang. J'étais vraiment terrifiée. J'avais l'impression de vivre un cauchemar.

Mon premier réflexe a été de me tourner vers Dieu, comme j'avais l'habitude de le faire depuis toujours. Et à vrai dire, pour moi il n'y avait pas d'autre solution. C'était le moment ou jamais de prier. Et la première idée qui m'est venue à l'esprit, c'est une phrase de Martin Luther que Mary Baker Eddy rappelle dans son ouvrage Science et Santé avec la Clef des Écritures, tout au début du chapitre intitulé « La Science de l'être »: « J'ai pris position. Je ne puis faire autrement; que Dieu me soit en aide ! » (p. 268) Et c'est vraiment ce que j'ai pensé à ce momentlà. Moi aussi, j'ai pris position; je ne pouvais pas faire autrement que de résoudre ce problème par la prère.

Tout cela s'est passé très rapidement et j'étais encore dans le couloir quand cette idée m'est venue. J'ai tout de suite appelé ma mère au téléphone pour qu'elle prévienne un praticien de la Christian Science et pour qu'elle vienne me voir. Le praticien m'a appelée immédiatement et au moment où je l'ai eu au téléphone, j'ai été un peu soulagée. Par contre j'ai senti que j'étais prête à défaillir. Je me suis souvenue alors que j'avais lu le matin même dans un Christian Science Sentinel un article écrit par un homme qui avait résolu un problème en se rappelant chacun des synonymes de Dieu que mentionne Mary Baker Eddy dans Science et Santé. Il essayait de se figurer comment, en tant que reflet de Dieu, il reflétait chacun de ces synonymes — l'Amour, la Vie, la Vérité, le Principe, l'Entendement, l'Ame, l'Esprit. C'est ce que je me suis mise aussi à faire. Ce qui a été le plus important pour moi à ce moment-là, c'était le synonyme Entendement, parce que l'Entendement comprend l'idée de la conscience, la conscience permanente qui nous vient de Dieu. Comme j'étais en train de perdre connaissance, c'était pour moi essentiel car je savais que je ne pouvais pas refléter autre chose que l'Entendement divin toujours alerte. Et sans m'en rendre compte je racontais tous ces détails au praticien que j'avais au téléphone, démontrant ainsi que je n'avais pas perdu connaissance. Quand je m'en suis aperçue j'ai vraiment retrouvé la paix. Je me sentais complètement lucide alors que j'avais encore très mal à la gorge. Cela m'a donné une confiance absolue pour la suite.

Je ne pouvais pas faire autrement que de résoudre ce problème par la prière.

Je n'avais pas de doute sur le fait que je serais guérie. Mais l'image de ce qui m'était arrivé dans le couloir était encore ancrée dans ma pensée. Quand je m'en suis rendu compte, il m'est venu à l'esprit une photo que j'avais vue en lisant le même Sentinel, le matin dans le métro. C'était la photo d'un homme avec son jeune fils, dans une forêt, juste à côté d'une rivière qui débouchait de sa source. C'était si joli de voir cet homme avec son fils, si paisibles tous les deux et cette eau pure qui jaillissait du rocher, que cela m'a permis de remplacer l'image cauchemardesque du couloir par cette image-là. Dans le texte qui accompagnait cette image, le père calmait les craintes du petit garçon en lui disant que, comme la source, nous ne sommes jamais séparés de Dieu, et que notre vraie nature est comparable à l'eau qui jaillit de la source. Elle est entièrement pure. Et je me suis dit: moi aussi je vais retourner à la source. Dieu nous a créés à Son image, entièrement purs. Et c'est ça ma vraie nature. Et cela m'a rassurée.

A ce moment-là ma mère est arrivée. Elle avait aussi prié pour moi pendant le trajet si bien que quand elle est arrivée, elle n'a pas été effrayée par le spectacle. Elle a tout nettoyé et nous sommes rentrées chez elle. Nous avons lu Science et Santé pendant une partie de la nuit. Et dans la Bible il y a un passage qui m'a beaucoup soutenue. C'est le verset 4 du Psaume 23: « Quand je marche dans la vallée de l'ombre de la mort, je ne crains aucun mal, car tu es avec moi: Ta houlette et ton bâton me rassurent. » Puis j'ai réussi à m'endormir malgré la douleur. Et le lendemain matin j'avais déjà beaucoup moins mal. Là encore, j'ai pris position et, malgré la tentation de rester chez moi, j'ai décidé de faire face à mon emploi du temps habituel, y compris les loisirs, en m'appuyant sur le cantique « Prière du soir de "Mère" » de Mary Baker Eddy (Hymnaire de la Science Chrétienne, n° 207). Le soir même je me suis aperçue que je ne sentais plus rien depuis quelque temps. La guérison était apparue sans que je m'en rende compte.

J'ai appris que quand une difficulté se produit, il est important de ne pas regarder l'état dans lequel on se trouve au moment où le problème — physique, moral ou autre — apparaît, mais de retourner à la source et à notre vraie nature. Et notre source, c'est comme cette eau qui jaillit sans cesse du rocher, c'est la pureté, c'est l'intelligence, l'innocence. Je suis reconnaissante de savoir qu'on n'est jamais séparé de cette source, qui est Dieu.


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