Le travail de mon mari consiste, entre autres, à localiser, louer et meubler des logements destinés à des familles étrangères qui viennent travailler pendant quelque temps dans notre pays.
Un soir, mon mari et moi sommes allés chercher une famille à l'aéroport. Il avait neigé. Nous l'avons emmenée dans sa nouvelle demeure située dans un quartier qui comptait peu d'habitations et où les chasse-neiges n'étaient pas encore passés. Nous avons garé la fourgonnette devant la maison et avons commencé à la décharger. En soulevant un sac, je me suis souvenue que, pendant longtemps, j'avais été incapable de porter quoi que ce soit à cause de problèmes au dos et us bras cassé. Je me rendais compte à présent que, grâce à la Christian Science, je pouvais de nouveau porter des objets lourds.
J'ai traversé le jardin, et j'ai mis le pied sur ce qui avait l'air d'une épaisse couche de neige bien lisse. Or, en réalité, c'était un paillasson. Il s'est déplacé dès que j'ai marché dessus et je me suis retrouvée le visage contre terre.
Une petite voix m'a dit: « Les accidents sont inconnus à Dieu... » (voir Mary Baker Eddy, Science et Santé avec la Clef des Écritures, p. 424) En même temps, je voyais ces mots comme s'ils s'imprimaient devant mes yeux, je les entendais comme si quelqu'un me les lisait.
Puis je me suis dit: « Oh oui, je connais ça ! C'est dans Science et Santé. » J'ai eu le merveilleux sentiment d'être entourée des bras de Dieu comme un enfant dans les bras de sa mère. Je me sentais à l'abri de tout danger.
J'ai repensé à mon ancienne fracture au bras en me demandant si je m'étais blessée de nouveau au même endroit, mais mes deux bras s'étaient pliés sous ma poitrine au moment de la chute, ce qui les avait protégés de toute fracture. J'étais reconnaissante de cela.
Tout le monde me demandait sans arrêt si j'allais bien. Je répondais que oui.
Quand j'ai levé la tête, j'ai vu mon mari qui accourait vers moi. Il m'a aidée à me relever. Il a admis plus tard que lorsqu'il m'a vue allongée par terre, il s'est tout de suite dit que j'allais encore devoir rester couchée pendant des mois à cause de mon dos.
Je suis parvenue à entrer dans la maison et j'ai commencé à ranger. J'étais si heureuse de pouvoir apporter mon aide. Tout le monde me demandait sans arrêt si j'allais bien. Je répondais que oui. J'ai senti que Dieu m'avait protégée. Dieu est bon et il Lui est donc impossible de créer les circonstances d'un accident avec ses suites. Et c'était bien le cas. Je n'avais aucune courbature le lendemain et n'ai jamais souffert de cette chute.
Rétrospectivement, je peux dire que j'ai senti, de façon très tangible, l'effet de ma recherche de la vérité qui a son origine en Dieu.
Ankara, Turquie
