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Article de couverture

Alimentation et harmonie

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne d’août 2001


La plupart des gens ont des idées très arrêtées sur leur alimentation. Le genre d’aliments et la manière de les préparer revêtent beaucoup d’importance. Cette attitude est conditionnée par des facteurs « rituels » tels que les coutumes traditionnelles, des valeurs sociales, etc.

Les théories diététiques modernes mettent, elles aussi, les aliments sur un piédestal en leur concédant un énorme pouvoir sur le corps. Mais la nourriture, élément matériel non intelligent, peut-elle vraiment générer le bien-être d’un individu ou, au contraire, décider de son mauvais état? L’importance accordée aux aliments, à leur qualité ou à leur quantité, cache à notre vue la sagesse qui veut que la nourriture soit une servante et non une maîtresse de l’homme.

Dans la Bible, le jeune Daniel refusa de se plier au régime alimentaire du roi Nebucadnetsar, qui consistait à manger une abondance d’aliments riches afin de mieux exprimer la beauté, l’intelligence et toutes les grandes qualités dignes des serviteurs d’un roi. « Daniel, nous dit la Bible, résolut de ne pas se souiller par les mets du roi et par le vin dont le roi buvait... » Ce refus était motivé par un sens spirituel de pureté. La beauté, la santé, la sainteté, l’intelligence, la sagesse, la grandeur et toutes les qualités du bien ont leur origine en Dieu, l’Esprit, et ne pouvaient provenir d’une substance inerte et muable. Daniel et trois de ses amis demandèrent par conséquent à n’avoir que « des légumes à manger et de l’eau à boire ». Pourtant, « au bout de dix jours, ils avaient meilleur visage et plus d’embonpoint que tous les jeunes gens qui mangeaient les mets du roi ». Et la Bible ajoute que « sur tous les objets qui réclamaient de la sagesse et de l’intelligence, et sur lesquels le roi les interrogeait, il les trouvait dix fois supérieurs à tous les magiciens et astrologues qui étaient dans tout son royaume » (Daniel 1:3—20).

Daniel, et d’autres, ont démontré que c’est la façon de penser qui définit ce qui est indispensable au corps et au bonheur de l’homme. En fait, c’est par le pouvoir de Dieu, c’est-à-dire le pouvoir de l’Esprit, que nous pouvons dominer le corps et lui dicter nos conditions. Lorsque Jésus jeûna pendant quarante jours et quarante nuits dans le désert (sans souffrir apparemment d’aucune séquelle) il démontra cette domination. En suivant la recommandation qu’il nous a faite de ne pas nous inquiéter « pour votre vie de ce que vous mangerez » (Matth. 6:25) et d’avoir davantage confiance dans le fait que Dieu peut nous nourrir comme il nourrit les oiseaux du ciel, nous découvrons la liberté sans bornes des enfants de Dieu.

Pendant ma première année d'université, j’avais un soir mangé des cacahuètes nouvellement récoltées et bouillies. Le lendemain au réveil, tout mon corps manifestait un état de faiblesse et ma tête était douloureuse et lourde. Au soir, j’ai ouvert Science et Santé avec la Clef des Écritures de Mary Baker Eddy et je suis tombé sur la page 430 où l’auteur donne une allégorie illustrant la méthode selon laquelle la prière qui repose sur la loi de Dieu annule les lois matérielles de la santé et apporte la guérison. Dans cette allégorie, la Christian Science* est l’avocate du patient. Et elle prouve que le patient est innocent, qu’il n’est pas coupable d’avoir agi de manière à causer la maladie. Sur le moment, je n’ai pas compris le rapprochement qui pouvait exister entre cet exposé et mon malaise, mais dès le lendemain, j’étais rétabli. C’est alors seulement que je me suis souvenu avoir, dans le passé, adopté l’idée selon laquelle certains types d’aliments, unis à la fraîcheur de la saison des pluies, pouvaient provoquer une maladie. Je percevais maintenant plus clairement le rapprochement entre mon état mental de santé et cette allégorie, et j’étais reconnaissant d’avoir été conduit à lire cet exposé qui pour moi représentait la vérité venue à point nommé rétablir la santé. Cette vérité m’avait restitué mes droits d’enfant de Dieu, de faire un usage normal des aliments sans en souffrir.

Dans le livre Science et Santé, Mary Baker Eddy écrit: « Admettez l’hypothèse courante que la nourriture est le soutien de la vie et il vous faut nécessairement admettre dans le sens contraire que la nourriture a le pouvoir de détruire la Vie, Dieu, par l’insuffisance ou l’excès, par la qualité ou la quantité. C’est là un exemple de la nature ambiguë de toutes les théories matérielles sur la santé.[...]

« Le fait est que la nourriture n’affecte pas la Vie absolue de l’homme, et cela devient évident en soi lorsque nous apprenons que Dieu est notre Vie. » (p. 388)

J’ai pu constater que pour atteindre à la liberté, à la santé et à l’harmonie que Dieu tient en réserve pour chacun de Ses enfants, il est bon de reconnaître que l’univers créé par Dieu, l’univers spirituel dans lequel nous avons tous notre être en réalité, ne contient aucun élément d’inharmonie. Au contraire, tout ce qui est contenu dans la création spirituelle de Dieu a une origine pure et ne peut faire aucun mal.

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