J'ai été élève à l'école du dimanche de la Christian Science et je repense à ces années en éprouvant de la gratitude pour le dévouement et la patience des moniteurs. Cependant, en quittant l'école du dimanche à l'âge de vingt ans, je me suis éloignée de la Science. Je me rends compte que je n'avais pas réellement compris que Dieu est notre grand Médecin.
Quand j'ai dû faire face à un diagnostic médical décourageant suite à de continuels problèmes au dos qui s'étaient aggravés, j'ai eu l'impression de ne plus avoir aucun recours. Sur le plan médical, on m'avait prédit que si je subissais une opération chirurgicale, je risquais de ne plus jamais marcher. J'avais 50% de chances de m'en sortir. On ne m'a proposé aucune autre solution, et j'ai donc passé de nombreuses années dans ce qui ressemblait à un cycle de crainte et de souffrance. Plus tard, je me suis mariée et le même verdict médical a été prononcé pendant l'une de mes grossesses. A cette époque, j'avais énormément besoin de sentir la preuve tangible de l'amour de Dieu et je suis revenue à l'étude de la Christian Science en m'efforçant réellement de la comprendre, cette fois. Je me suis libérée de la toxicomanie et de la sensualité; j'ai surmonté le sentiment de manquer de quelque chose et d'être incompétente. J'ai été reconnaissante envers Dieu de me guider vers un emploi enrichissant et de sentir Son soutien lorsque mon foyer s'est brisé.
A présent, je comprenais mieux que la bonté et la suprématie de Dieu étaient permanentes.
J'ai commencé à comprendre que le cycle de la douleur au dos et de la nervosité extrême n'était pas un problème physique, mais mental, et que l'Entendement divin seul était capable de le guérir. J'ai bénéficié de l'aide constante de mon professeur de Christian Science, et peu à peu, la volonté opiniâtre et la peur ont perdu de leur emprise. Je me suis sentie plus libre. J'ai été en mesure de prouver que ce cycle qui m'handicappait ne faisait pas partie de mon identité réelle d'enfant parfaite de Dieu. Ce qu'affirme Mary Baker Eddy dans les phrases suivantes m'a beaucoup aidée: « Le cycle du bien annule l'épicycle du mal. » (The First Church of Christ, Scientist, and Miscellany, p. 270) et « Les nerfs sont un élément de la croyance qu'il y a sensation dans la matière, alors que la matière est dénuée de sensation. La conscience, de même que l'action, est gouvernée par l'Entendement, elle est en Dieu, l'origine et le gouverneur de tout ce que révèle la Science. » (Science et Santé, p. 480)
Je progressais et j'espérais en la guérison. Il se passait parfois des mois sans que j'éprouve aucune souffrance, puis les symptômes essayaient de se manifester à nouveau. Mais à présent, je comprenais mieux que la bonté et la suprématie absolue de Dieu étaient permanentes. Je me suis accrochée fermement aux vérités que je saisissais, et cela a annihilé le concept insidieux selon lequel le mal est réel et substantiel. J'ai vu que l'hérédité n'est pas une loi et ne peut donc pas être à l'origine de la moindre inharmonie. J'ai pris conscience du fait que Dieu est bon et Tout, que Sa toute-puissance, comprise, nie la notion de douleur et la possibilité de souffrir de troubles nerveux. Je sais maintenant que Dieu a tout créé dans une harmonie parfaite; Il n'est conscient d'aucune difformité et n'en a créée aucune. Par conséquent, il est impossible que la création de Dieu, Ses enfants spirituels et parfaits, soit affectée par quelque chose de dissemblable à Dieu, le bien.
Je ne souffre plus de ce problème depuis plusieurs années et je suis capable de faire de grands efforts physiques chaque fois que c'est nécessaire. Il est certain que la Christian Science est un style de vie, et nous sommes à même de prouver que la Science du Christianisme guérit tous les maux dès que nous sommes disposés à marcher dans la lumière du Christ, la Vérité. En comprenant de mieux en mieux l'individualité spirituelle de l'homme, j'ai été en mesure de prier quotidiennement pour mes enfants et, en conséquence, ils n'ont pratiquement jamais attrapé de maladies infantiles ni eu d'accidents.
Je considère que je suis « née de nouveau » lorsque j'ai suivi le cours Primaire de Christian Science. J'ai continué de progresser spirituellement, aidée en cela par les réunions annuelles de l'association des élèves de mon professeur et la participation active à la vie de mon église filiale. Tout cela ayant été prévu avec grand amour et beaucoup de sagesse par Mary Baker Eddy dans le Manuel de L'Église Mère.
Barrie (Ontario), Canada