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“Je ne voulais plus être une marionnette”

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne d’août 2000


Je fumais depuis l'âge de quatorze ans. Lors de ma dernière année de lycée, je me suis mise à boire et peu après avoir terminé mes études secondaires, j'ai commencé à fumer de la marijuana et à essayer des hallucinogènes. J'avais fréquenté une école du dimanche quand j'étais plus jeune, et je me souviens que j'y allais parfois le dimanche matin après avoir fait la fête toute la nuit. Je pensais que ce n'était pas bien grave, parce que Dieu m'aimait de toute façon. Or, ce dont je ne me rendais pas compte, c'est qu'en adoptant ce style de vie, j'allais beaucoup souffrir et ne pas exploiter tout mon potentiel. Ce que je faisais entravait mes progrès spirituels.

A dix-huit ans, je suis partie de chez moi et j'ai complètement abandonné la religion. A dix-neuf ans, je suis arrivée à un moment de ma vie où j'étais très malheureuse et où je me sentais vide. J'avais eu une relation pénible avec mon petit ami que je venais de quitter, et j'en voulais aussi à mes parents. C'est pendant cette période que j'ai compris que j'avais besoin de Dieu. Je ne savais pas qui j'étais, en quoi je croyais ni ce que je voulais. Je désirais ardemment fonder mon existence sur quelque chose de solide. Tout cela revenait à ce qu'un chanteur folk américain disait dans l'une de ses chansons: « Tu dois t'attacher à quelque chose, ou tu te laisseras entraîner à faire n'importe quoi. Tu dois être toi-même, et non une marionnette. » “You've Got to Stand for Something” par Aaron Tippin/Buddy Brock

Puisque je connaissais la Christian Science, j'ai décidé d'acheter le livre d'étude de la Christian Science, Science et Santé avec la Clef des Écritures de Mary Baker Eddy. En lisant ce livre, j'ai découvert qui est Dieu et le lien qui m'unit à Lui, en tant que Son enfant. C'était extraordinaire. A mesure que je réfléchissais à tout ce que j'apprenais et que je mettais ces idées en pratique chaque jour, ma vie a naturellement connu une transformation. Je ne voulais plus être une « marionnette », sous la domination de désirs qui n'étaient pas naturels. Je souhaitais me conduire en être responsable et résoudre mes problèmes au lieu de les remettre à plus tard et de chercher une issue dans l'alcool. Je voulais maîtriser ma pensée. Et plus je lisais ce livre, plus je me rendais compte que je ne pouvais pas servir deux maîtres. Si j'aimais Dieu, il me fallait abandonner toutes ces choses.

Cependant, j'avais déjà essayé par la seule volonté d'arrêter le tabac et la marijuana, mais sans succès. J'aimais l'alcool, et je pensais que je ne serais jamais capable de m'arrêter de boire. Alors que faire ?

Lorsque j'ai appris à me voir telle que Dieu me voit, j'ai cessé d'être dépendante de la drogue.

Une chose qui m'a réellement beaucoup aidée, c'est ce que dit Mary Baker Eddy sur la « substance », à la page 468 de Science et Santé. Elle écrit: « La substance est ce qui est éternel et incapable de discordance et de décomposition. » Puis elle continue un peu plus loin: « L'Esprit, le synonyme d'Entendement, d'Ame, ou de Dieu, est la seule substance véritable. L'univers spirituel, y compris l'homme individuel, est une idée composée, reflétant la substance divine de l'Esprit. »

Je me suis sentie beaucoup plus libre en lisant cela. J'ai compris que ma véritable substance, mon identité, était en réalité spirituelle. Je n'avais donc pas besoin de recourir à la cigarette pour me libérer du stress, par exemple. Je pouvais m'en remettre à Dieu qui m'aiderait, me guiderait et m'apporterait la joie. Cela me plaisait beaucoup plus que de me réveiller le lendemain d'une soirée soit en ne me souvenant pas de ce que j'avais fait soit en ayant honte de mes actes.

En priant avec toutes ces idées, je suis parvenue à me libérer totalement de toute dépendance. Et j'étais si heureuse ! Je me sentais complètement différente, renouvelée. Pendant cette période, d'autres mauvais penchants, comme le vol à l'étalage, au sujet desquels je n'avais pas particulièrement prié se sont tout naturellement évanouis. J'arrivais mieux à me concentrer et j'ai fini par reprendre mes études. De plus, le sentiment que mes parents m'avaient fait du tort et la rancune que j'en éprouvais ont laissé la place à la compréhension et à l'amour. En regardant en arrière, je m'aperçois que je m'étais surtout laissée aller à accepter une vision erronée de moi-même suggérant que j'étais mal aimée, blessée, incomplète. Lorsque je me suis vue sous un jour différent, et que j'ai appris à me voir telle que Dieu me voit, j'ai cessé d'être dépendante de la drogue. Pour moi, cela prouvait qu'il existe un Dieu et qu'il fallait que je vive à partir de ce point de vue-là.

A présent, quatre ans plus tard, je suis toujours aussi libre de toute dépendance. Je vais terminer mes études en juin 2001. Et ce qui est encore plus important, je découvre toujours davantage la nature du lien qui m'unit à mon Père-Mère Dieu.


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