Il y a plusieurs années, je suis passée par une longue période de profonde dépression. Je me levais le matin en désirant, sans pratiquement pouvoir me contrôler, de me sauver en courant et d'aller me cacher. Certains matins, je demeurais enfouie sous les couvertures en protestant contre le simple fait d'être en vie.
Mon mari et moi en étions très choqués. Avant, je sautais toujours du lit le matin, ravie de voir les premiers rayons du soleil et d'envisager les activités projetées pour la journée. J'avais toujours été heureuse de vivre, même lorsque nous avions eu de graves difficultés à résoudre. Je pense que c'est ce qui nous laissait le plus perplexes. J'avais un métier qui me plaisait beaucoup et une famille pleine d'amour dont me je sentais très proche et qui me soutenait dans mes activités. Je n'avais aucune raison d'être aussi déprimée.
Les jours de la semaine, quand je parvenais à me tirer du lit et à me préparer pour aller travailler, étaient plus faciles à gérer que les weekends. Le samedi, j'avais envie de ne rien faire et le dimanche c'était pire.
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