Quand j’étais au lycée, j’attendais toujours avec impatience la sortie du prochain numéro du magazine de mode le plus branché. La beauté, me semblait-il, y était présentée à la perfection. Mais comment pourrais-je jamais me comparer aux mannequins qui ornaient ces pages ? J’essayais de suivre différents régimes à la mode, mais la pizza du samedi soir annihilait tous les efforts de la semaine. Je revenais à la case départ et mon moral était bon ou mauvais selon le chiffre qui montait et descendait sur la balance.
Au milieu de tout cela, j’allais aussi à l’école du dimanche de la Christian Science. Là, le genre beauté-séduction qui m’obsédait était toujours écarté au profit d'une définition complètement différente de la beauté.
Et me croirez-vous si je vous dis que c’est une dame entre deux âges, très douce, aux formes arrondies, qui m’a enseigné ma première leçon sur la beauté ? Cette monitrice d’école du dimanche respectée avait un comportement qui était nouveau pour moi. Sans prétention, humble, calme, elle ne se contentait pas de parler d’idées spirituelles; elle les vivait. Elle rayonnait d’un amour pur pour chaque élève de la classe. Elle était profondément convaincue de ce qu’elle disait et la douce paix qui émanait d’elle nous faisait aimer encore davantage les choses de l’Esprit.
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