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Vivre selon le modèle parfait

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de janvier 1999


Vous réveillez-vous le matin en demandant « Père, que dois-je faire aujourd'hui ? », puis écoutez-vous Dieu qui, à chaque instant, fait progresser votre journée ?

Ou bien vous réveillez-vous en ayant déjà en tête un plan préétabli, un ensemble d'activités qui vous sont familières ?

Rien ne nous suggère, dans la Bible, que Jésus-Christ mena son existence selon une formule personnelle toute faite. Il vivait la volonté de Dieu. Néanmoins, s'il avait pris une habitude, c'était celle de prier: d'écouter Dieu et de Lui obéir. La Bible relate même qu'à certaines occasions, il passa toute la nuit à communier avec son Père avant d'aller à la rencontre des gens. Il laissait Dieu le préparer à prêcher et à guérir, à s'occuper des affaires de son Père.

Jésus dit: « Cherchez premièrement le royaume et la justice de Dieu [...] Ne vous inquiétez donc pas du lendemain; car le lendemain aura soin de lui-même. » Matth. 6:33, 34. D'après les récits que nous avons, il ne pensait jamais à son corps avec anxiété ni n'organisait son existence autour des besoins et des habitudes du coups, mais il était sûr que Dieu pourvoierait aux nécessités de la vie.

Les bonnes habitudes sont utiles, mais il faut nous méfier des rites machinaux. Ils ne remplacent pas l'inspiration spirituelle du moment. Nous devrions ne pas nous lasser d'évaluer et de réévaluer nos pensées et nos actes à la lumière de ce que Jésus appela les deux grands commandements: aimer Dieu de tout notre cœur, de toute notre âme, de toute notre pensée et aimer notre prochain comme nous-mêmes Voir Matth. 22:35–40.. Son amour pour Dieu et l'homme était au centre de son existence et de ses œuvres de guérison, nous montrant, par son exemple, comment chercher le royaume de Dieu.

Science et Santé avec la Clef des Écritures explique la méthode de guérison employée par Jésus. Cet ouvrage nous fait aussi comprendre comment suivre les instructions de Jésus, c'est-à-dire chercher premièrement le royaume. Il affirme: « Que le désintéressement, la bonté, la miséricorde, la justice, la santé, la sainteté, l'amour – le royaume des cieux – règnent au-dedans de nous, et le péché, la maladie et la mort diminueront jusqu'à ce qu'ils disparaissent finalement. » Mary Baker Eddy, Science et Santé, p. 248. Ce royaume juste est mental, il reflète le gouvernement de Dieu dont les qualités se manifestent dans l'homme, Son image et Sa ressemblance. Dans Science et Santé, le passage suivant précède celui qui vient d'être cité: « Il nous faut former, dans notre pensée, des modèles parfaits et les contempler constamment, autrement nous ne les reproduirons jamais dans des vies sublimes et nobles. » Quand nous aimons, nous vivons en accord avec le modèle parfait – l'image de Dieu. Et vivre cet amour guérit.

Voilà en effet ce qui constitue la norme du véritable style de vie ! Le modèle parfait provient du seul Entendement, Dieu, non de la matière. S'occuper des affaires de notre Père implique donc forcément de vivre Ses qualités, c'est-à-dire exprimer Sa nature dans notre vie.

Il y a quinze ans, j'ai eu une guérison qui illustre ce point. Un jour, dans le cadre de mon travail, j'ai décidé de tailler une série de roches au moyen d'une scie spéciale à lame de diamant. Ce procédé nécessitait l'utilisation d'un mélange d'huile et d'eau. Tandis que je taillais les roches, mon nez s'est mis à couler abondamment. Il m'est venu à l'esprit que c'était à cause des émanations du liquide que je respirais et dont l'air était imprégné. Puis je me suis souvenu de ce que Jésus dit à ses disciples après que les scribes et les pharisiens les eurent accusés de manger du pain sans s'être lavé les mains: « Ce n'est pas ce qui entre dans la bouche qui souille l'homme; mais ce qui sort de la bouche, c'est ce qui souille l'homme. [...] Car c'est du cœur que viennent les mauvaises pensées, les meurtres, les adultères, les impudicités, les vols, les faux témoignages, les calomnies... » Matth 15:11, 19. J'ai vu que guérir consistait simplement à refuser de porter témoignage d'un royaume prétendument gouverné par des causes physiques et de demeurer, au contraire, dans le royaume réel au-dedans de nous. Quand j'ai repris mon travail le lendemain, le problème n'est pas revenu, ni ce jour-là ni les autres jours.

La guérison spirituelle détruit les modes de pensée erronés. La volonté humaine, le sentiment d'être supérieur, l'amour de soi et la peur viennent de la croyance dans un entendement humain, non de l'Entendement divin. Par conséquent, ils ne peuvent appartenir à notre nature véritable. D'ailleurs, puisque Dieu est le seul Entendement, il nous est impossible d'avoir notre propre entendement dans lequel se formeraient de faux concepts et de faux modèles. A mesure que nous laissons les qualités divines régner en nous, la pensée mortelle renonce aux images mentales du péché, de la maladie et de la mort, et la guérison en est le résultat naturel.

Pour Mary Baker Eddy, la guérison de la maladie et du péché prouva tout ce qu'elle était et enseigna. Jésus était l'exemple qu'elle suivait — le guide qui mène au royaume céleste – celui qui nous montre comment vivre et guérir. Mary Baker Eddy comprit, toutefois, que la méthode de guérison spirituelle employée par Jésus ne pouvait être réduite à une forme matérielle ni à une formule mentale. Elle chercha à protéger l'Église de cette erreur au moyen, entre autres, d'un article dans le Manuel de L'Église Mère. Il s'intitule « Formules interdites »: « Aucun membre ne se servira de formules écrites, ni ne permettra à ses patients ou à ses élèves d20e s'en servir comme auxiliaires de l'enseignement de la Science Chrétienne ou pour guérir les malades. Tout ce qui est nécessaire pour l'enseignement et la guérison est contenu dans les livres du Découvreur et Fondateur de la Science Chrétienne. [...] » Manuel, Art. VIII, sect. 9.

L'emploi de formules pourrait conduire à s'appuyer sur les mots eux-mêmes plutôt que sur les modèles parfaits qu'ils expriment. La foi aveugle dans les mots ou dans toute autre forme matérielle mène à ce qu'on appelle la guérison par la foi; c'est-à-dire une tentative de guérir en s'en remettant à l'esprit humain au lieu de s'efforcer de comprendre que l'Entendement divin est la seule intelligence et de s'y soumettre. Puisque la maladie a son origine dans une erreur de la pensée, il est nécessaire de s'élever au-dessus de l'erreur pour guérir. On y parvient par la prière, en se reposant sur Dieu, l'Entendement divin. La prière est essentielle pour découvrir, comprendre et mettre en application les faits spirituels qui transforment la pensée.

L'humilité est un élément primordial pour vivre le modèle véritable. Elle permet à la lumière de l'être réel de transparaître et de briller dans notre existence. Cette lumière se répand sans cesse, elle nous renouvelle constamment. Elle n'est jamais banale, mais toujours nouvelle. Quelle que soit la situation, il existe toujours une nouvelle manière de l'aborder.

Nous pouvons toujours mettre en question notre mode de vie ou la façon dont nous nous conduisons. Nous ne sommes pas obligés d'accepter qu'une maladie nous appartienne ou qu'elle soit jamais la réalité. Et nous n'avons pas non plus à admettre la permanence de vieilles habitudes de penser ou de faire. Nous sommes capables de comprendre le modèle véritable – et de vivre en conformité avec lui.

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