Michael était en quatrième année d’école primaire et il avait toujours aimé aller à l’école. Il aimait bien sa maîtresse et s’entendait bien avec ses camarades de classe. Souvent, il racontait à sa maman ce qu’il avait fait pendant la journée.
Mais à un moment donné, il s’est mis à dire à sa maman qu’il n’avait pas envie d’aller à l’école. Parfois, elle devait quitter son travail, parce que l’école lui téléphoné en lui demandant de venir chercher Michael à l’infirmerie. Pourtant, avant même d’être rentré à la maison, Michael allait bien.
Michael racontait toujours à sa maman tout ce qui se passait à l’école, mais à présent, il semblait incapable de lui dire ce qui l’ennuyait. Chaque fois que la maman de Michael percevait qu’il avait un problème, elle priait pour lui, et elle s’est donc mise à prier. Elle ne savait pas exactement quelle était la nature de la difficulté, mais elle était sûre qu’il n’existait aucun secret pour Dieu. Elle décida de prendre rendez-vous avec la maîtresse de Michael.
Lors de la réunion, la maîtresse encouragea Michael à parler de Julien, un garçon plus âgé qui était connu pour ennuyer les enfants plus jeunes que lui. Il était dans le groupe de lecture de Michael qui rassemblait des élèves de plusieurs classes et, cette année, Julien avait pris Michael pour cible. Il lui faisait des croche-pieds dans la classe, le bousculait et parfois lui prenait ses affaires. La maîtresse expliqua qu’il ne servait à rien de parler avec la famille de Julien, car son père le traitait durement. D’ailleurs, de précédents entretiens n’avaient rien changé.
Rentrés à la maison, Michael et sa maman décidèrent de prier ensemble. Ils parlèrent de la façon de voir Julien: il était l’image et la ressemblance de Dieu, son vrai Père, qui l’aimait. Ils étudièrent aussi sept mots tirés de la définition de Dieu par Mary Baker Eddy, dans Science et Santé: « Principe; Entendement; Ame; Esprit; Vie; Vérité; Amour. » Science et Santé, p. 587. Ils se dirent que si Dieu est Entendement et si Dieu est Amour, Il ne pouvait communiquer que de bonnes pensées à tous Ses enfants. De plus, dans ce livre, ils trouvèrent deux promesses puissantes: « L’Amour doit triompher de la haine » Ibid., p. 43. et « Revêtu de la panoplie de l’Amour vous êtes à l’abri de la haine humaine » Ibid., p. 571..
Michael et sa maman se promirent mutuellement d’aimer Julien sans réserve, tout comme Dieu l’aimait. Ils refusèrent d’admettre qu’un enfant de Dieu puisse se montrer brutal. A présent, Michael avait un plan d’action: voir comme vrai seulement ce que Dieu savait de Julien. Il pouvait toujours faire confiance à Dieu qui préserverait la sécurité et le bonheur de l’un et de l’autre.
Michael mit ces pensées en pratique à l’école. Il n’avait plus peur de Julien. Il était même capable d’être gentil avec lui ! Au bout de quelques jours, Michael se mit à sourire le matin et il était de nouveau heureux d’aller à l’école. Julien avait cessé de l’ennuyer et ils étaient même devenus amis !
Lors de la réunion suivante avec la maman de Michael, la maîtresse non seulement lui dit que Michael travaillait très bien, mais elle mentionna aussi le remarquable changement d’attitude de Julien. Elles en étaient toutes deux très heureuses.
