EN 1986, alors que je venais d’arriver dans un pays du Sud-Est asiatique pour des raisons de travail, j’ai commencé à ressentir une douleur très forte à l’une de mes dents de sagesse. Pendant le trajet entre l’aéroport et ma chambre d’hôtel, la situation a empiré et finalement je ne pouvais plus ouvrir la bouche normalement, ma mâchoire étant comme bloquée.
Je me suis sentie vraiment aimée par Dieu, notre Père-Mère.
J’étais très angoissée parce que d’une part je ne connaissais personne dans ce pays, et d’autre part mon travail consistait à négocier des questions importantes, où justement il me fallait beaucoup parler. Le soir-même, je devais rencontrer mes interlocuteurs pour un souper de travail et dans ce pays, pour bien mener à termes des négociations, il est aussi nécessaire d’honorer copieusement le repas, en signe d’appréciation de la culture locale. Or, un repas copieux, c’était à ce moment-là la dernière chose à laquelle je voulais participer!
Dans le calme de la chambre d’hôtel, je me suis dit que c’était le moment d’arrêter de me faire du souci et de commencer à prier. Je me suis tournée vers Dieu et Lui ai demandé de guider ma prière, de me donner les pensées dont j’avais besoin à cet instant précis. Alors le mot « sagesse » m’est venu à l’esprit. J’ai pensé au psaume 104 qui dit au verset 24: « Que tes œuvres sont en grand nombre, ô Éternel! Tu les a toutes faites avec sagesse. » Dieu m’avait créée avec toute Sa sagesse, j’en étais absolument persuadée. Et rien ne pouvait changer ce fait spirituel. J’ai trouvé cette pensée si pertinente et si réconfortante que j’ai souri. Je me suis alors rendu compte que la douleur avait complètement disparu et ma bouche était tout à fait normale. Au cours des jours qui ont suivi, mon travail s’est déroulé très harmonieusement et, depuis lors, je n’ai plus jamais eu de problème avec cette dent.
Une autre fois, je me suis aperçue que j’avais une verrue sous le pied. Je priais de temps en temps à ce sujet, et j’étais toujours tentée de regarder si la verrue avait disparu. Au bout d'un certain temps, le problème n’étant toujours pas résolu, j’ai appelé un praticien de la Christian Science, et nous avons prié ensemble pendant plusieurs mois.
Le praticien m’a suggéré de mieux comprendre le fait spirituel que j’étais complète et que rien ne me manquait. Tout d’abord j’ai été surprise, et me suis demandé ce que cela avait à voir avec mon problème. Mais finalement j’ai décidé de faire ce que le praticien m’avait demandé et me suis mise à étudier, dans la Bible et dans les œuvres de Mary Baker Eddy, les références parlant du fait que tout enfant de Dieu est complet et parfait.
Lors de cette étude, la tentation de regarder constamment la verrue a disparu. Je me suis également rendu compte que j’étais encore très contrariée à cause de deux relations sentimentales malheureuses que j’avais eues par le passé. En fait, le praticien avait raison. J’avais besoin de comprendre que mon bonheur ne dépendait pas de telle ou telle personne, et que je n’étais pas amoindrie parce que les choses n’avaient pas marché de la façon dont j’aurais voulu. Certains passages de Science et Santé m’ont particulièrement aidée. Un par exemple dit ceci: « [...] les idées de Dieu dans l’être universel sont complètes et à jamais exprimées, car la Science révèle l’infinité ainsi que la paternité et la maternité de l’Amour. » ( p. 519)
Je me suis sentie vraiment aimée par Dieu, notre Père-Mère, et j’ai commencé à mieux percevoir que dans Son amour infini, Il m’avait effectivement créée complète et parfaite. Comme il est si bien dit dans le Psaume 23, je ne manquais de rien. Pourquoi donc garder de la rancune? Je me suis sentie en paix avec ces situations du passé et avec moi-même. Quelque temps plus tard, alors que je n’y pensais plus du tout, je me suis aperçue que la verrue avait disparu. Elle n’est jamais revenue. Quelle joie de découvrir une fois de plus que la guérison, qu’elle soit lente ou rapide, est toujours à notre portée et que la persistance dans la prière porte toujours des fruits!
J’ai eu beaucoup d’autres guérisons et j’ai reçu un grand nombre de bienfaits. Je suis profondément reconnaissante à la Christian Science pour m’avoir montré comment me tourner vers Dieu en prière, pour les leçons apprises et les progrès spirituels accomplis. Chaque jour est une nouvelle occasion de mieux découvrir l’immense amour dont Dieu entoure chacun de Ses enfants, et c’est pour moi un privilège de pouvoir témoigner de cela.
Westwood (Massachusetts), U.S.A.
