Asie

Australie et Nouvelle-Zélande

NOUVELLE-ZELANDE 

En Nouvelle-Zélande, nous avons parfois l’impression – notamment la jeune génération – d’être dans un désert, isolés de tout. Cela commence à changer grâce aux médias. On parle beaucoup de l’économie de la Nouvelle-Zélande comme étant un bon exemple d’une économie qui fonctionne comme il faut. Internet permet aux gens de découvrir cela!

Les aspects positifs de la mondialisation se manifestent surtout parce que les gens désirent se rencontrer cœur à cœur. Et ils commencent à chercher des solutions spirituelles, parce que nous avons épuisé toutes les autres possibilités. Le livre de Mary Baker Eddy, Science et Santé,peut aider les religions dans le monde entier à trouver une base leur permettant de travailler ensemble.

Craden Henderson, Auckland (vit maintenant à Boston, U.S.A.)

JAPON 

Mondialisation signifie communication. Mieux nous comprendre, mieux nous entendre et réduire les possibilités de conflit dans le monde font partie des plus grandes opportunités qu’elle nous offre à tous. Ceci dit, nous n’en sommes pas encore là. Manifestement, depuis la fin de la guerre froide, il y a davantage de conflits à petite échelle dans le monde. Néanmoins, la compréhension universelle, l’unité mondiale, demeure une merveilleuse possibilité.

D’où le défi à relever que représente la mondialisation. Quand les pays du G-7 se rencontrent et parlent de la nécessité d’une nouvelle architecture financière, cela indique peut-être que nous nous dirigeons vers des formes plus larges de gouvernement mondial. Et c’est très nouveau de penser que la planète dépendrait d’une administration et de bureaucraties unifiées.

L’unité mondiale, cependant, est un concept très spirituel. Il existe un seul Seigneur, un seul Dieu, un seul Entendement. Comprendre ce concept peut aider les institutions chargées d’une gestion à l’échelle mondiale à fonctionner, la compréhension universelle à s’établir et la paix à s’installer. Il peut aussi permettre à la prospérité économique de s’étendre.

En Indonésie, qui, avec deux cents millions d’habitants, est le quatrième pays le plus peuplé du monde, le départ des devises étrangères a eu un effet catastrophique. Voilà le défi à relever: empêcher que ce genre de chose ne se reproduise.

Tandis que nous parlons d’essayer de gérer la planète de façon globale, les peuples voudront sans doute se raccrocher à leur identité nationale. Je vois une analogie sur le plan spirituel: on pense parfois qu’il existe un conflit entre prendre conscience de la totalité de Dieu et désirer préserver sa propre identité. Pourtant, avoir conscience de la totalité divine n’empiète absolument pas sur notre identité. En fait, si Dieu est l’origine de notre identité, admettre que Dieu est tout et que nous reflétons individuellement cette totalité nous donne de la force et du courage.

Cameron Barr The Christian Science Monitor, Tokyo

INDE 

En Inde, la mondialisation a apporté la technologie et les investissements étrangers. Elle a contribué à l’amélioration des produits industriels en les élevant au niveau des normes internationales. Elle a aussi créé des liens entre les peuples de différentes nations. Nous nous rendons compte que nous avons les mêmes aspirations et les mêmes espoirs.

La mondialisation s’accompagne cependant de phénomènes indésirables. Les compagnies internationales, en Inde, ont envahi notre marché, et les petites sociétés locales se retrouvent parfois absorbées. Et quelquefois, les technologies importées ne sont pas les plus récentes.

Quand nous pensons à la mondialisation, il nous faut commencer avec Dieu – ouvrir notre pensée pour dépasser les limites de l’univers matériel afin de l’orienter vers l’univers que Dieu a créé, l’univers spirituel. Tout le gouvernement de cet univers est entre Ses mains. La mondialisation, en termes spirituels, c’est savoir que Dieu est présent partout et que nous sommes unis à Lui. Nos progrès, notre culture, notre activité véritables sont entièrement spirituels.

Jer Master, praticienne et professeur de la Christian Science, Bombay

CHINE 

Les possibilités qu’offre la mondialisation incluent le fait qu’il devient possible de comprendre des cultures, des perspectives historiques, des traditions, des arts et des religions qui nous étaient jusque-là inconnus. Une meilleure compréhension de la création de Dieu profite à la mondialisation.

Andrea McCormick, Boston, U.S.A. (habitait auparavant à Hong Kong)

JAPON 

Les médias et Internet ont fait disparaître le temps et l’espace. Pendant la crise de la place Tiananmen, les fax fonctionnaient à plein temps, échangeant des informations entre la Chine et l’extérieur. Il n’y a plus de secrets.

Au cours de l’année passée, cependant, dans toute l’Asie, nous avons ressenti de manière aiguë les effets négatifs de la mondialisation. Elle a contribué à ce que la bulle économique grandisse tout d’abord, et ensuite éclate.

A présent, nous devons rechercher des valeurs plus élevées, qui ne s’effondrent pas. L’économie est constituée d’idées. Quand tout va bien, les gens ne s’arrêtent pas pour réfléchir. Pourtant, au milieu de ce sombre tableau économique, il est nécessaire d’écouter les idées qui nous viennent de Dieu. Et il nous est ainsi possible d’ouvrir une brèche, de changer les choses.

Toshi Morikawa, journaliste, Tokyo

AUSTRALIE 

Ce que nous appelons la mondialisation a commencé il y a trois siècles au moins. Il s’agit notamment d’une soif de technologie, d’un désir de voir régner la loi, les droits civiques et les libertés civiles. La mondialisation implique également une ouverture d’esprit et une prise de conscience des réalités culturelles, qui révèlent une fondation spirituelle.

Dans Science et Santé, Mary Baker Eddy donne une éthique et un programme nous permettant d’atteindre un concept plus élevé de la mondialisation. Elle écrit: « Un seul Dieu infini, le bien, unifie les hommes et les nations, constitue la fraternité des hommes, met fin aux guerres, accomplit ces paroles de l’Écriture: “Tu aimeras ton prochain comme toi-même”, annihile l’idolâtrie païenne et chrétienne – tout ce qui est injuste dans les codes sociaux, civils, criminels, politiques et religieux – établit l’égalité des sexes, annule la malédiction qui pèse sur l’homme, et ne laisse rien subsister qui pusse pécher, souffrir, être puni ou détruit. » (p. 340)

Aujourd’hui, le défi à relever consiste à apprendre à prier en incluant le monde entier.

Roger Pyatt, ancien professeur à l’Université de Hong Kong et spécialiste de la mondialisation, Queensland

“L’espoir grandit”

INDONÉSIE 

Lors des émeutes de mai dernier, j’étais chez ma fille aînée, dans une zone de Djakarta où l’on avait allumé le plus grand nombre d’incendies. Il était deux heures du matin et nous ne pouvions pas dormir. Nous voyions de la fumée partout. J’ai appelé une Scientiste Chrétienne, en Hollande, pour lui demander de prier pour nous. Pendant toute la nuit, ma fille et moi avons lu Science et Santé.

Le lendemain matin, ma fille a appris qu’au cours de la nuit, deux camions, garés près de chez nous, étaient remplis de gens bien décidés à piller les habitations. Puis des ouvriers qui nous connaissaient leur ont dit: « Ne faites pas ça. Les gens qui vivent là sont des gens bien. Ils sont toujours très gentils avec nous qui sommes de simples ouvriers. » Et les camions sont partis. Nous avons réellement été protégés.

Qu’il s’agisse de difficultés mondiales ou de difficultés à l’intérieur de notre pays – quand nous voyons notre prochain tel que Dieu le voit – ces problèmes peuvent être résolus. A la suite de la réforme gouvernementale, les gens se sont rapprochés les uns des autres.

L’avenir paraît très sombre. Tenter de nourrir deux cents millions de personnes n’est pas facile. Mais l’espoir est là. L’espoir grandit.

Lynn Noerhadi, Christian Science Committee on Publication, Djakarta