Je manifestais de nouveau tous les symptômes du paludisme. Cela m'était déjà souvent arrivé, et je consultais à chaque fois un médecin pour être soigné. Cette fois-ci pourtant, c'était différent. Je venais de commencer l'étude de la Christian Science.
J'avais lu des récits de guérison par la Christian Science, et je désirais vraiment être guéri comme les personnes dont je lisais les témoignages. Je ne savais pas exactement ce que je devais faire, mais j'étais certain d'une chose: je voulais faire l'expérience de la guérison spirituelle.
Je décidai de rendre visite à un membre de la Société de la Christian Science de notre ville pour demander de l'aide. J'étais à peine arrivé qu'il me fit entrer et m'invita à déjeuner avec sa famille. Je lui dis que je n'avais pas d'appétit et lui racontai toute l'histoire de ma maladie. Il me demanda alors ce que j'attendais exactement de lui. Je répondis que je voulais qu'il prie pour que je sois guéri.
Il ouvrit Science et Santé et me fit lire le passage suivant: « Considérer Dieu comme de peu d'utilité dans la maladie est une erreur. Au lieu de Le repousser dans les moments de difficulté physique et d'attendre pour Le reconnaître que les forces soient revenues, nous devrions apprendre qu'Il peut tout pour nous, que nous soyons malades ou en bonne santé. » (p. 166)
Quand j'eus fini de lire, je fermai le livre et mon ami me recommanda de prier silencieusement pour moi-même. Je réfléchis profondément aux paroles que je venais de lire. Il me montra alors un autre passage du même livre qui disait: « Le fait de décrire la maladie – ses symptômes, son siège et son caractère funeste – n'est pas scientifique. » (p. 79) Après que j'eus lu cette phrase, nous avons dit ensemble la prière du Seigneur avec son interprétation spirituelle (voir Science et Santé, p. 16). Mon ami me demanda alors de rentrer chez moi et de continuer à prier, car la fausse croyance devait disparaître de ma pensée.
Je ne trouvai plus aucun des symptômes du paludisme.
En chemin je répétais plusieurs fois cette prière. Chaque fois, je la comprenais mieux. Alors que je priais ainsi, j'arrivai à l'endroit où, après les mots « Et ne nous induis pas en tentation, mais délivre-nous du mal », l'interprétation ajoute: « Et Dieu ne nous induit pas en tentation, mais nous délivre du péché, de la maladie... » et avant que je dise « et de la mort », je fus interrompu par un de mes amis qui me saluait. Il voulait savoir comment je me portais car, quelques jours auparavant, je lui avais parlé du paludisme dont je souffrais. Sur le moment je ne sus que dire. Mais alors que je cherchais les symptômes que j'avais eus, je n'en trouvai aucun. Je lui déclarai honnêtement que je me sentais bien et en bonne santé.
Je perçus vraiment clairement que Dieu est omnipotent et qu'Il ne créa jamais le mal. Je remercie Dieu de la guérison permanente obtenue ce jour-là !
Isibania, Kenya
Louez l'Éternel !
Chantez à l'Éternel un cantique nouveau !
Chantez ses louanges dans l'assemblée des fidèles !
(...) Que les fidèles triomphent dans la gloire.
(...) Que les louanges de Dieu soient dans leur bouche.
Psaume 149:1, 5, 6.
