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J'ai de nombreuses raisons d'être reconnaissante,...

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de juillet 1998


J'ai de nombreuses raisons d'être reconnaissante, car, depuis plus de quarante ans, je n'ai pas eu recours à un traitement médical pour me guérir. Ma première guérison par la prière avait l'air d'un miracle à l'époque, et ce qu'elle m'a appris m'a beaucoup aidée par la suite. Mon père venait de décéder, et ma mère, ma sœur et moi avons traversé l'Australie pour aller habiter dans un autre État, où vivaient les amis et la famille de ma mère. Je devais laisser derrière moi mes amis et l'université où nous devions tous poursuivre nos études. Au lieu de cela, je me suis inscrite à l'école normale pour devenir institutrice.

Cette première année, j'étais très seule et peu sûre de moi, je me sentais assez souvent perdue et en proie à la peur. La jeune fille gaie et sûre d'elle que j'étais au lycée semblait avoir disparu. Puis, des plaies sont apparues sur une de mes jambes. Au bout de quelques semaines, mes deux jambes étaient affectées. Un jour, ma mère est venue me parler. Je venais de commencer à fréquenter une école du dimanche de la Christian Science. Ce que j'y apprenais m'intéressait beaucoup, mais je n'essayais pas vraiment de le mettre en pratique. Ma mère m'a expliqué que nous ne devions jamais fermer les yeux sur un problème, mais qu'il nous fallait y faire face et le résoudre. Elle m'a demandé si je voulais me faire traiter par un médecin ou par un praticien de la Christian Science. Je lui ai répondu sans enthousiasme que je pouvais tout aussi bien essayer la Christian Science.

Nous nous sommes donc rendues chez un praticien. Il m'a donné quelque chose à lire. J'ai attendu. Rien ne se passait. J'ai attendu encore quelque temps. Puis ma mère m'a de nouveau demandé de réfléchir au traitement que je souhaitais. Ce soir-là, avant d'aller me coucher, j'ai pensé à ma situation. Je me suis rendu compte que ce que je faisais revenait à ne rien faire du tout. Le praticien priait pour moi, mais je ne priais pas; je ne pensais même pas à Dieu. J'ai alors supplié Dieu de me guider.

Je me suis réveillée vers minuit en pensant à ce que m'avait dit un jour mon moniteur d'école du dimanche. Il avait expliqué que Dieu est le Principe. Le Principe implique l'ordre et l'harmonie, l'idée que tout s'agence parfaitement. Le Principe est comme un gros rocher; on ne peut le déplacer. Nous sommes le reflet du Principe. Je me suis dit que si j'étais le reflet du Principe, je reflétais donc l'ordre et l'harmonie. Je me suis assise, j'ai allumé la lumière et regardé autour de moi. Le désordre complet ! Des vêtements étaient empilés sur le sol et recouvraient des notes prises lors d'une conférence; il y avait des pelures d'orange et de pomme sur une assiette, à côté du lit, et on ne voyait plus le dessus de la coiffeuse. J'ai entrepris de tout ranger. A trois heures du matin, la pièce était en ordre, y compris mes notes.

Puisque Dieu est le Principe et qu'Il remplit tout l'espace, et puisque je suis l'enfant de Dieu et que je reflète l'ordre et l'harmonie, mon corps aussi doit refléter l'ordre et l'harmonie, me suis-je dit. Il était impossible qu'il présente un problème quelconque. Grâce à l'aide et à l'amour de Dieu, je pouvais mettre de l'ordre dans mes pensées comme j'en avais mis dans ma chambre. Il me fallait simplement faire confiance à Dieu.

Guérison obtenue grâce à une meilleure compréhension de l'harmonie et de l'ordre divins.

Je me suis alors souvenue d'une citation tirée de Science et Santé avec la Clef des Écritures de Mary Baker Eddy: « L'Ego divin, l'individualité divine, est réfléchi dans toute individualité spirituelle, de l'infinitésimal à l'infini. » (p. 336) J'en ai conclu que j'étais spirituelle et que rien en moi, pas même la plus petite partie, ne pouvait être autre que parfait, puisque Dieu est parfait. La peur et la confusion ont disparu immédiatement. Je me sentais en sécurité et en paix. Je savais que Dieu gouvernait mon existence.

Le lendemain matin, quand j'ai retiré les pansements au moment de prendre un bain, j'ai découvert qu'une nouvelle peau s'était formée sur mes jambes, à l'endroit où se trouvaient les plaies quelques heures auparavant. Ma mère et moi étions très heureuses de cette guérison. Ce fut la fin du problème. Mais ce n'était pas tout. J'avais une approche complètement différente de la vie. Mon existence était en ordre à présent. J'ai continué à être ordonnée et j'ai cherché à exprimer l'harmonie dans tout ce que j'entreprenais, y compris dans mes relations avec les autres. A l'école, j'ai guetté les occasions de donner au lieu d'attendre de recevoir. J'ai repris confiance en moi, retrouvé la gaîté et je me suis fait de nouveaux amis.

Néanmoins, ma plus grande joie a été de comprendre que les lois de Dieu guérissent. Même un tout petit peu de compréhension, si on la met en application, apporte la guérison.

Depuis, j'ai obtenu de nombreuses guérisons et j'en ai aussi vu s'opérer un certain nombre dans la famille: une guérison de l'hépatite, de la grippe, de difficultés cardiaques, de la rougeole et la résolution de problèmes de chômage et de relations ont apporté de grandes joies. La guérison physique constitue toujours un grand soulagement, mais la compréhension spirituelle que l'on gagne chaque fois procure de nouvelles fondations pour penser et vivre.


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