Parfois lorsque nous sommes face à des difficultés importantes, il pourrait nous sembler qu'il n'y a plus de place pour le progrès dans notre vie. L'auteur de cet article montre qu'en fait il nous est toujours possible de nous tourner vers Dieu et de trouver le progrès dont nous avons besoin.
Vous êtes-vous déjà trouvé dans une situation où, malgré tous vos efforts, vous vous sentiez incapable de faire face à vos obligations ? Moi, oui. Dans ces momentslà, la seule solution permanente est spirituelle.
La réalité appartient à Dieu seul. Il est le seul Créateur, et Sa création, y compris l'homme, est spirituelle, parfaite, harmonieuse. Par conséquent, ce qui apparaît sous forme de maladie ou d'inharmonie n'a aucune réalité, aucune substance, aucune vie ni aucune intelligence. En partant de cette base, nous pouvons nous libérer de tout problème, même le plus persistant.
Si nous avions la certitude d'avoir été hypnotisés et d'avoir toujours été, en fait, en parfaite santé alors que nous croyions souffrir, ne nous metrions-nous pas à réfléchir ? Et nous admettrions sans doute que nous avons dû nous endormir mentalement pour permettre à une telle chose de survenir. Il est très probable que nous prendrions la résolution de nous réveiller et de rester éveillés ! Il en est de même avec la guérison.
Nous avons le droit de bannir la croyance dans un autre pouvoir que celui de Dieu. Un incident m'a sensibilisée à la nécessité de rejeter une fausse image de moi-même, me présentant comme une invalide, pour prendre conscience de ma parfaite identité spirituelle. Un été, je participais à un programme éducatif de deux semaines pour adultes se tenant dans une faculté de sciences humaines. Abattue par la maladie, j'étais incapable d'assister à des cours que j'avais attendus avec impatience pendant plus d'un an.
Très déçue, j'y ai vu cependant l'occasion de relire la Bible et Science et Santé de façon systématique. J'avais tant besoin de trouver la guérison que j'absorbais le message comme une éponge ! J'avais besoin de prendre conscience de la perfection de mon identité véritable, créée par Dieu, et de refuser de croire que je puisse exister en dehors de Sa bonté.
Vers le milieu de la deuxième semaine, j'ai commencé à m'inquiéter au sujet d'une obligation que je devais remplir à la fin de la semaine. A ce moment-là, je me sentais trop mal pour même envisager d'y parvenir, et je prévoyais de me retirer du programme. Néanmoins, avant de suivre cette impulsion, j'ai écouté les directives divines. Les mots suivants, que j'avais lus dans Science et Santé ce jour-là, me sont venus à l'esprit: « Le bonheur est spirituel, né de la Vé-rité et de l'Amour. Il n'est pas égoïste; par conséquent il ne peut exister seul, mais demande que toute l'humanité y participe. » 2 C'était le réveil énergique dont j'avais besoin ! Il me sortit de mes pensées autodestructrices.
J'étais si reconnaissante d'avoir été obligée de prendre conscience du devoir qui m'incombait de faire partager la joie et le bonheur « né[s] de la Vérité et de l'Amour »! Je compris que la suggestion de maladie n'avait pas le pouvoir de m'empêcher d'être moi-même, de me tourner vers Dieu — d'exprimer la Vie et l'Amour divins immuables. Au lieu de me demander si je serais capable de remplir mes obligations, je me réjouis à l'avance de voir comment Dieu allait m'utiliser pour rendre les autre heureux et, par conséquent pour me rendre heureuse.
Les occasions se présentèrent les unes après les autres ce soir-là, et toute la journée du lendemain. Au lieu d'attendre que les bienfaits me tombent dessus, je pris mon téléphone et commençai à m'occuper des autres. J'avais été détournée d'un chemin qui promettait de me faire progresser spirituellement. Ce chemin consistait à donner la priorité à Dieu dans mon existence et de me servir de chaque activité pour Le glorifier. J'étais heureuse d'avoir été remise sur le bon chemin, d'être capable de remplir mes obligations et aussi d'être complètement guérie de cette maladie.
Si nous sommes tentés de croire que la maladie a un pouvoir ou une réalité quelconques ou que nous sommes les victimes dans une situation inharmonieuse, il est très utile d'examiner nos pensées. Si elles se concentrent sur nous et non sur Dieu, cela signifie que nous sommes provisoirement sur le mauvais chemin. Ou si la peur a le premier rôle sur la scène de notre conscience, nous avons toujours la possibilité de revendiquer la domination que Dieu nous a donnée sur de telles pensées.
Au cours des années, j’ai souvent trouvé de l’aide dans le passage suivant tiré de Science et Santé: « La Vie divine est complètement séparée de la croyance à une existence matérielle et du songe de cette existence; elle révèle la compréhension spirituelle et la conscience de la domination qu’a l’homme sur toute la terre. Cette compréhension chasse l’erreur et guérit les malades, et, si vous la possédez, vous pouvez parler comme “ayant autorité”. » Voir Matth. 4:1–11.
Il n’est pas nécessaire de demeurer dans un état de pensée hypnotique qui nous empêche de servir Dieu activement. L’Amour divin nous donne le pouvoir spirituel de nous réveiller et de rester éveillés!
