J’ai dû admettre ma déception un jour après avoir décrit une guérison par la Christian Science à un ami. Cela ne l’a pas du tout impressionné. En fait, il pensait que ce que je considérais être le pouvoir de Dieu en action n’était sans doute rien d’autre qu’une coïncidence. J’ai alors compris qu’il avait besoin de connaître le contexte. En effet, ce genre de guérison lui était étranger. Je lui ai donc expliqué qu’il ne s’agissait pas d’un cas isolé. Il m’était constamment prouvé que les difficultés que je rencontrais étaient guéries quand je priais. Tandis que nous parlions de la guérison dans ce contexte, son scepticisme diminua de façon substantielle.
Cette conversation me fit réfléchir. Je me rendis compte à quel point la guérison par la prière était systématique dans mon existence. Évidemment, il reste encore bien des choses à guérir, mais en repensant aux années écoulées, je fus presque surpris de constater le nombre d’exemples concrets de guérisons obtenues en me tournant vers Dieu. Je m’aperçus que, tout au long de ma vie, comme c’est le cas de beaucoup d’autres personnes ayant le bonheur de connaître la Science du christianisme, j’avais eu de nombreuses guérisons.
Quand j’étais enfant, je me suis blessé le pied dans un accident, et un médecin a annoncé à mes parents que je ne marcherai plus jamais normalement. Au bout de quelques semaines, le traitement par la Christian Science me libéra complètement. Je me souviens très bien du jour où j’ai pu de nouveau jouer dehors avec mes camarades. J’ai toujours mené une vie très active depuis; je fais, notamment, de la randonnée et de l’alpinisme.
A l’université, certains de mes amis avaient leur brevet de pilote et, de temps en temps, je montais dans leur avoin. J’aimais aller avec eux, mais il était très rare que je ne souffre pas du mal de l’air. (Une fois, j’ai même été malade avant que l’avion ait dépassé la piste d’envol !) Mes études terminées, j’ai exercé un métier qui comprenait de nombreux déplacements, parfois en avion. Un voyage en particulier s’est avéré très pénible. Grâce au traitement d’un praticien, la maladie, que j’avais commencé à percevoir comme étant essentiellement une sorte de mesmérisme, a été surmontée. Le reste du voyage, comportant un grand nombre d’amerrissages dans de petits appareils, par mauvais temps, se passa bien. D’ailleurs, il en a été de même des millions de kilomètres que j’ai parcourus en avion depuis.
Cette guérison m’a appris à persévérer et m’a aidé à comprendre que ma véritable substance était le reflet de Dieu, quelles que soient les circonstances extérieures semblant me gouverner. L’Esprit est véritablement le seul pouvoir qui maîtrise chaque facette de mon être. Tandis que la guérison commençait à se faire jour, je constatais que j’acquérais une conviction qu’avait Mary Baker Eddy: « Rien de ce qui est évident aux sens matériels ne peut m’empêcher de voir la preuve scientifique que Dieu, le bien, est suprême. » (Écrits divers, p. 277)
Cette guérison a pris plusieurs années, mais d’autres sont venues plus rapidement. Par exemple, un soir, j’ai commencé à me sentir très mal. Dans ce cas précis, il semblait que j’étais gouverné par des facteurs internes incontrôlables. A mesure que la soirée s’avançait, mon état empirait. J’ai été capable de m’entretenir quelques instants avec un praticien, et ma femme l’a appelé au cours de la unit car cela m’était impossible. Même si la situation semblait inquiétante, il est certain que le pouvoir du Christ était à l’œuvre. Je me suis réveillé aux premières heures de l’aube et me suis aperçu que je m’étais endormi. Je me sentais parfaitement bien. J’ai eu une journée très active. Je n’ai absolument pas eu besoin de récupérer. J’avais l’impression que tout ce que mon corps avait subi la nuit précédente ne m’avait jamais touché, Cette guérison m’a fortifié de bien des façons. C’était comme si les paroles de Jèsus-Christ s’étaient concrétisées cette nuit-là: « Et voici, je suis avec vous tous les jours, jusqu’à la fin du monde. » (Matth. 28:20)
Que les difficultés soient internes ou externes, deux idées spirituelles que nous donne la révélation transmise par Mary Baker Eddy me rassurent toujours. Après avoir expliqué que Dieu est la vie de l’homme, elle écrit: « Dieu est à la fois le centre et la circonférence de l’être. » (Science et Santé avec la Clef des Écritures, p. 203) Et à un autre endroit, elle nous demande d’élever notre compréhension de Dieu pour parvenir à des concepts nouveaux, puis elle affirme: « Ces vues plus claires et plus élevées donnent à l’homme à la ressemblance de Dieu l’inspiration pour atteindre le centre et la circonférence absolus de son être. » (Ibid., p. 262)
On ne peut donner, dans un témoignage, qu’un aperçu d’une vie remplie de guérisons. La Christian Science m’a comblé de bienfaits dans de nombreux domaines: des guérisons physiques, des relations humaines harmonieuses, la protection face au danger, un merveilleux sentiment de joie, de réussite et de paix. Cependant, avant tout, elle m’a ouvert ce qu’on pourrait appeler une fenêtre sur la réalité, une fenêtre avec une vue qui me fait découvrir un concept profondément satisfaisant de la bonté et de l’amour divins toujours présents.
Boise (Idaho), U.S.A.
C’est ici la journée
que l’Éternel a faite:
qu’elle soit pour nous un sujet
d’allégresse et de joie !
Psaume I 18:24
