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Le discernement spirituel et la guérison de l’hyperactivité

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de janvier 1998


De quelle façon percevons-nous les autres et quel regard jetons-nous sur nous-mêmes, jour après jour ?

Discernons-nous quelque peu la réalité spirituelle de l’homme, l’expression de Dieu, ou nous laissons-nous constamment tromper par les sens matériels qui voient en l’homme un mortel charnel et pécheur ? Science et Santé de Mary Baker Eddy nous dit: « Que le modèle parfait et non son opposé corrompu soit présent dans vos pensées. » Science et Santé, p. 407. Quel est ce modèle parfait ? N’est-ce pas la réalité de l’homme droit, parfait, créé par Dieu ? C’est sans réserve qu’il nous faut rester avec cette prise de conscience. Mon mari et moi avons été témoins de la merveilleuse guérison de notre fille aînée, guérison qui nous a permis de mieux comprendre ce point.

Au cours de ses premières années de scolarité, ses professeurs, des amis bien intentionnés et des membres de notre famille s’inquiétaient de ce qu’ils considéraient l’hyperactivité et l’incapacité de se concentrer de notre fille. L’un de ses professeurs s’alarmait tout particulièrement, car il pensait que notre fille était incapable de terminer un travail. Même pendant la nuit, notre fille était agitée, et il y avait des moments où elle ne pouvait s’arrêter de se balancer. Nous savions que ce n’était pas la vérité à son sujet, parce qu’elle était l’enfant parfaite de Dieu. Nous avons prié afin de comprendre que tout ce qu’il nous était possible de voir se manifester, c’était toutes les qualités spirituelles inhérentes à notre fille: le calme, l’intelligence illimitée et le dynamisme provenant seulement de l’Esprit, Dieu.

La guérison ne s’est pas produite tout de suite. Surveiller nos pensées afin de ne voir que le bien s’exprimer, afin de ne voir que ce qui était spirituellement vrai de notre fille exigea beaucoup de discipline. Il fallait que nous nous en remettions à Dieu de tout notre cœur et que nous refusions avec fermeté de nous attarder sur l’hyperactivité, le manque de concentration et ainsi de suite — l’image mortelle. Nous avons persévéré en priant et en exprimant des qualités telles que la patience et l’amour. Les difficultés que rencontrait notre fille finirent par disparaître tout simplement. Elle était guérie ! Elle a terminé ses études au lycée, première de sa classe; elle exprimait l’intelligence, la joie sans fin et le calme, qualités que nous avions perçues à mesure que nous priions.

La Bible nous dit: « Observe l’homme parfait, et regarde celui qui est droit. » Ps. 37:37 (d’après la version King James). Il est impossible d’y parvenir en fixant son attention sur l’aspect extérieur. Au contraire, nous voyons l’homme parfait à travers ce que nous ressentons et connaissons de la véritable nature de l’homme, de ses qualités divines. Jésus-Christ aurait été dans l’impossibilité d’accomplir des guérisons s’il s’était laissé tromper et impressionner par la manifestation matérielle du péché, de la maladie, de la décrépitude et de la mort. S’il avait cru, par exemple, que Lazare était mort depuis quatre jours — s’il avait cru que la véritable vie de Lazare avait été dans la matière et qu’il était mort dans la matière — il aurait été incapable de le ressusciter. Science et Santé donne l’explication suivante: « En Science divine, l’homme est la vraie image de Dieu. La nature divine fut le mieux exprimée en Christ Jésus, qui projeta sur les mortels le reflet plus vrai de Dieu et éleva leur vie plus haut que ne le permettaient leurs pauvres modèles de pensées — pensées qui représentaient l’homme comme déchu, malade, pécheur et mourant. » Science et Santé, p. 259.

Une difficulté physique représente une vision erronée de l’homme. Il arrive parfois que l’horreur de la maladie s’imprime dans la pensée, donnant la sensation de porter un fardeau. Ce qui est compréhensible quand on souffre. Cependant, nous n’avons pas besoin de nous laisser prendre aux signes trompeurs, même dans les situations les plus difficiles. Bien entendu, il ne s’agit pas simplement de fermer les yeux sur la maladie — bien au contraire ! Il nous faut comprendre que Dieu, le Créateur de tout, existe réellement, a créé l’homme parfait et bon, à Son image et à Sa ressemblance. Le premier chapitre de la Genèse, dans les Écritures, nous parle de la nature de la création divine. Tout ce dont Dieu est l’origine et la cause, c’est le bien, par conséquent, c’est tout ce que nous pouvons vraiment connaître.

Les difficultés nous donnent l’occasion de percevoir que nous comprenons l’homme correctement, tel que notre Père-Mère l’a créé — spirituel, droit et totalement libre. L’homme, l’idée spirituelle, ou reflet, de Dieu, ne s’arrête jamais de refléter son Créateur. Dieu est la source et le soutien de l’être de l’homme.

Science et Santé explique clairement ce qu’il l’homme créé par Dieu, et ce qu’il n’est pas. Il nous aide à comprendre qu’en réalité, ce ne sont pas les os, le sang ni les organes d’un corps matériel qui constituent notre identité. Puisque l’homme est la ressemblance de l’Esprit, la matérialité est un concept erroné de l’identité, même si elle semble bien réelle. Elle n’a pas autorité pour nous dicter ses conditions en nous privant ainsi de notre santé et de notre bonheur. Nous avons toujours la possibilité de prendre conscience de l’autorité de Dieu, l’Entendement, qui est la seule autorité à s’exercer sur notre être, et refuser d’accepter toute preuve du contraire. Un cantique tiré de l’Hymnaire de la Science Chrétienne m’a beaucoup aidée à ne pas me laisser tromper par le sens matériels. En voici un extrait:

Amour, en Toi nous respirons,
Nous sommes, nous vivons,
Mais les sens, prompts à décevoir,
Ne le savent pas voir.Hymnaire, no 144.

En discernant le concept spirituel de la réalité, nous nous efforçons de voir que seules les qualités divines caractérisent l’homme créé par Dieu. A mesure que nous prions, nous devenons de plus en plus sûrs que ce que les sens matériels voient, entendent ou ressentent n’a pas le pouvoir de nous persuader qu’il est possible d’être autre chose que le reflet pur et parfait de Dieu. Nous comprenons que nous sommes Son enfant et que nous sommes réceptifs à Sa parole, Lui qui est notre Vie et la source de tout bien. L’Esprit est le seul Créateur qui existe; il n’existe pas d’autre création que Son univers spirituel et parfait.

Nous avons toujours la possibilité de prendre conscience de l’autorité de Dieu, l’Entendement, qui est la seule autorité à s’exercer sur notre être.

La seconde strophe du cantique nous encourage encore davantage à prendre fermement position contre le témoignage des sens:

Nous devons détruire le sens
mortel,
Si nous voulons mettre en lumière
Les merveilles de l’Entendement
éternel,
Où nous perdons les sens de vue.Ibid. (traduction littérale).

En suivant ces directives, nous comprenons mieux ce qu’est le véritable sens de la vue. Voici l’interprétation métaphysique des yeux qu’on trouve dans le glossaire de Science et Santé: « Discernement spirituel — non matériel, mais mental.

« Pensant à la vision extérieure, Jésus dit: “Ayant des yeux, ne voyez-vous pas ?” (Marc 8:18) » Science et Santé, p. 586.

Comment détruire l’évidence des sens matériels ? En comprenant quelle est la vérité de l’homme, malgré les apparences. En s’attachant avec fermeté au fait que la ressemblance divine est aimante, même s’il semble y avoir des dissensions; que l’homme exprime l’intégrité, malgré la malhonnêteté et l’immoralité apparentes; qu’il reflète la santé, la perfection et la joie, même si « les sens... ne le savent pas voir ». Nous nous écartons ainsi de la matière pour nous tourner vers l’Esprit. Notre pensée s’élargit lorsque nous comprenons que rien de ce qui est dissemblable à la bonté de l’Amour ne peut exister. Notre conscience est régénérée et élevée. Notre pensée se purifie et nous prenons conscience de façon profonde et absolue de ce qui est vrai à notre sujet, au sujet des autres et du monde. Cette régénération apporte inévitablement un changement extérieur, et nous constatons que la guérison a eu lieu. Et nous nous réjouissons de ce résultat qu’entraîne tout naturellement la pensée éclairée !

Nous servir du discernement spirituel qui nous vient de Dieu, c’est exiger beaucoup de nous, mais nous en sommes capables. Cela nous demande d’être fermes, de faire taire le témoignage des sens matériels en comprenant que Dieu est bon et suprême, et que, dans Sa création, seul le bien peut exister. En nous consacrant ainsi à la spiritualisation de notre conscience, nous ne nous tournons pas vers le corps pour discerner des marques de progrès. Au contraire, nous serons de plus en plus convaincus que tout ce qui est dissemblable au bien est frauduleux. Comprendre que Dieu est Tout-en-tout, omnipotent, annule la croyance à un autre pouvoir. Cette compréhension constitue nos progrès réels, et elle apporte la guérison.

Dans ses Ecrits divers, Mary Baker Eddy affirme: « Rien de ce qui est évident aux sens matériels ne peut m’empêcher de voir la preuve scientifique que Dieu, le bien, est suprême. » Écrits divers, p. 277. Nous adoptons aussi cette optique dans la mesure où nous nous tournons vers l’Esprit.

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