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Un matin d'octobre 1977,...

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de septembre 1997


Un matin d'octobre 1977, comme je traversais rapidement la chaussée pour rejoindre ma voiture, une dénivellation de l'asphalte me fit trébucher. Je perdis l'équilibre et mon élan me projeta à terre. Je heurtai violemment le sol de la tête et de l'épaule gauche.

Bien qu'étourdi par le choc, je pensai immédiatement à l'« exposé scientifique de l'être » qui se trouve à la page 468 de Science et Santé avec la Clef des Écritures de Mary Baker Eddy. Essayant de me relever, je constatai que je ne pouvais plus me servir de mon bras gauche. On m'emmena à la clinique proche du lieu de la chute.

Ayant regardé la radio de mon bras, le chirurgien déclara: «Je vais devoir vous opérer car vous avez une fracture de l'épaule avec déplacement des os. » Devant mon refus – car j'étais fermement décidé à m'en remettre à Dieu seul – il ajouta: «Sinon, vous allez perdre l'usage de votre bras, les os ne se ressoudront pas comme il faudrait. » Puis il énonça plusieurs inconvénients qui se produiraient par la suite.

Pendant qu'il répondait à un appel téléphonique, j'affirmai mentalement qu'aucun diagnostic médical ne pouvait faire échec à l'harmonie de la création divine parfaite. Et je me confiai totalement à Dieu. Alors que je renouvelai mon refus de l'opération, le chirurgien me dit: « Dans ce cas, je vais faire un bandage pour immobiliser le bras et le soutenir. » Ce mot «soutenir» me rappela la phrase suivante tirée du livre d'étude: «... le pouvoir qu'a l'Entendement de soutenir le corps.» (p. 417) Et j'en reçus le message réconfortant.

Regagnant à pied mon domicile, ma prière commença par ces paroles du Psaume 91: «Je dis à l'Éternel: Mon refuge et ma forteresse, mon Dieu en qui je me confie !»

Je m'appliquai à mieux savoir que Dieu est le seul pouvoir, Créateur d'un univers parfait et d'un homme parfait demeurant à chaque instant sous la protection de son Père-Mère, recevant de Lui l'harmonie, donc ne pouvant jamais manifester un état anormal.

Très vite, mon bras retrouva son usage normal.

Arrivé chez moi, je demandai de l'aide en Science Chrétienne. La praticienne à qui j'expliquai l'accident m'interrompit par cette exclamation: « N'en faites pas une réalité. Vous allez tout de suite ouvrir Science et Santé à la page 424 et lire à haute voix les lignes 6 à 14.» Le passage débute par: « Les accidents sont inconnus à Dieu... » et se termine par « Sous la Providence divine, il ne peut y avoir d'accidents, puisque dans la perfection il n'y a pas de place pour l'imperfection.» En effet, je ne devais pas garder le souvenir d'un incident qui n'avait eu lieu que dans l'irréel.

Nous avons pensé à la signification profonde des mots «corps», «substance», «guérison». Il fallut manier le magnétisme animal, la croyance erronée selon laquelle il existerait un pouvoir ou une présence en dehors de Dieu et savoir qu'un accident est une prétention du magnétisme animal. Savoir également que les croyances de mon entourage n'avaient pas le pouvoir d'entraver la guérison spirituelle par la Science Chrétienne et que le pouvoir de la Vérité l'emporte toujours sur les prétentions de l'erreur.

Un après-midi, je m'endormis après avoir affirmé que l'aspect physique ne fait pas partie de la ressemblance de l'Esprit, de l'identité spirituelle de l'homme créé à l'image de Dieu et qu'il ne peut y avoir aucune imperfection dans la création de Dieu.

Soudain, je fus réveillé par la sensation qu'une main touchait mon épaule; pourtant, j'étais seul dans la pièce. Et voici: mon bras m'obéissait à nouveau, la joie de la délivrance me transportait, la joie qu'apporte la guérison.

Lorsque trois semaines plus tard, je suis allé au rendez-vous qu'il m'avait proposé, le chirurgien fit pratiquer une nouvelle radio de mon épaule. Un cliché dans chaque main, l'ancien et le récent, il s'exclama: «C'est formidable ! Les os sont en place et on dirait une consolidation de plusieurs mois.» Puis il me demanda de lui laisser les radios comme preuve d'une guérison remarquable. Très vite, mon bras retrouva son usage normal. Durant les vingt années qui suivirent, j'ai pu porter et manipuler des objets lourds. Il n'y eut aucune séquelle.

Je rends grâce pour les nombreux bienfaits que je dois à l'étude de la Science Chrétienne. Je suis reconnaissant au-delà de ce que les mots peuvent exprimer à Mary Baker Eddy, découvreuse de la Science Chrétienne, et aux praticiens dont le dévouement nous aide à mieux comprendre la Vérité qui guérit.


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