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Le bien qui est déjà — toujours — à portée de la main

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de septembre 1997


Il y a des années, on m'a raconté une histoire, une sorte de parabole, que je n'ai jamais oubliée. La voici:

A l'époque des premiers contacts des Européens avec le Nouveau Monde, un navire marchand appareilla pour se rendre de l'autre côté de l'Atlantique. Au XVIe siècle, les mers et les continents américains restaient encore largement inexplorés. Les marins disposaient de très peu de cartes détaillées pour les guider avec précision.

Au bout de nombreuses semaines en mer, l'équipage commença à manquer d'eau douce. Ce qu'il restait fut sévèrement rationné. Les marins finirent par se retrouver dans une situation désespérée: les réserves d'eau potable étaient épuisées, ils ne savaient pas exactement où ils se trouvaient et il n'y avait aucune terre en vue.

Puis, ce fut presque un miracle. Sur ces immenses étendues d'eau où il est très rare de croiser un autre vaisseau, un navire apparut à l'horizon. L'équipage assoiffé envoya des signaux de détresse. Lorsque les deux bateaux furent suffisamment proches l'un de l'autre, le capitaine demanda si l'équipage de l'autre navire aurait de l'eau à leur donner. Il expliqua qu'ils naviguaient dans cette zone depuis plusieurs jours et que leurs réserves d'eau douce étaient épuisées.

Le capitaine de l'autre bateau répondit: « Il vous suffit de plonger vos seaux dans l'océan ! Vous êtes entourés d'eau douce. Vous avez dérivé vers l'embouchure du grand fleuve Amazone ! »

Le courant de l'Amazone, comme vous l'avez sans doute deviné, est si puissant qu'il transporte l'eau douce sur une très grande distance, alors même que plus aucune terre n'est en vue. L'eau salée de l'océan, plus lourde, descend sous l'eau douce jusqu'à ce que les vents et les courants les mélangent. A l'endroit où les deux navires se rencontrèrent, il y avait encore une immense quantité d'eau potable. Plus qu'il n'en fallait pour remplir tous les tonneaux qui se trouvaient à bord. Bien plus que ce qu'un nombre incalculable de bateaux auraient pu utiliser. Et cette eau s'était toujours trouvée là, alors que l'équipage assoiffé croyait leurs réserves épuisées. Les marins et leur capitaine n'étaient tout simplement pas conscients de ce qui était déjà à portée de main. Les hommes n'avaient qu'à plonger leurs seaux dans l'océan.

Il arrive si souvent aujourd'hui à un grand nombre de gens de se retrouver dans la même situation que cet équipage, ayant perdu tout espoir, désirant ardemment quelque chose qui semble leur manquer ! Ils doivent lutter avec la solitude ou le sentiment d'être incompétents. Ils doivent se battre contre la maladie. Ils ont perdu leur emploi ou n'ont pas assez à manger d'un repas à l'autre. Ils ont été victimes de la discrimination, de la calomnie, de mauvais traitements. Ils pensent peutêtre qu'un péché quelconque les a condamnés à souffrir sans répit.

Toutes ces choses – et bien d'autres encore – voudraient prétendre que nous partons à la dérive, en pleine mer, dans une situation désespérée, sans ressources, sans amour, sans secours, sans force ni paix. Qu'il nous manque quelque chose. Que le bien est absent de notre existence.

La nature parfaitement bonne de Dieu se reflète pour toujours dans la bonté illimitée de Sa création.

Or, le bien ne peut être réellement absent à moins que Dieu soit absent. Ou à moins que Dieu n'existe pas. Et cela n'est tout simplement pas possible. Nous avons tous un sens spirituel inné de la réalité qui nous dit que Dieu existe sans l'ombre d'un doute. Qu'Il est l'origine de ce que nous sommes vraiment. Et Dieu Luimême est le bien – le bien infini, le bien parfait, le bien pur, le bien éternel. Nous savons intuitivement que la création divine est réellement d'une grande beauté, qu'elle est extraordinaire.

La Science, la Science du christianisme, ou Science Chrétienne, qui est la loi de Dieu, confirme et explique ces vérités que nous connaissons intuitivement. Dans le livre d'étude de cette Science, Science et Santé avec la Clef des Écritures de Mary Baker Eddy, nous trouvons un texte fondamental, « l'exposé scientifique de l'être», qui affirme que la nature de Dieu, c'est l'Entendement créateur: «Tout est Entendement infini et sa manifestation infinie, car Dieu est Tout-en-tout. » Science et Santé, p.468. Si nous prenons pour base la totalité absolue de Dieu, nous sommes naturellement amenés à conclure que tout est bon, et que tout bien réel exprime Dieu. La nature parfaitement bonne de Dieu se reflète pour toujours dans la bonté illimitée de Sa création.

La création divine se compose de chacun de nous; et ce que nous sommes – ce que Dieu, l'Esprit, a créé – Il l'a forcément créé à Sa ressemblance. Nous devons forcément exprimer le bien pur, dans notre essence même. Nous sommes l'expression spirituelle de Dieu, le résultat de la connaissance et de l'action de l'Entendement divin. Par conséquent, le bien infini de Dieu se reflète dans la substance de notre être, de notre identité, de notre individualité. Ce bien est déjà – toujours – présent. Et en présence de ce pouvoir, dans cette omniprésence divine, nous trouvons la guérison à laquelle nous aspirons, que ce soit un problème de solitude, d'incompétence, de maladie, de pauvreté, de mauvais traitements ou de péché.

Ceci dit, cela ne signifie pas pour autant que nous discernions toujours le bien infini qui est déjà notre disposition. Mais lorsque nous prions et obéissons aux directives divines avec humilité, nous sommes amenés, grâce à l'inspiration du Christ, la Vérité, à percevoir le bien déjà présent, la grâce et l'amour de Dieu, là où nous ne l'avions pas vu auparavant. En lisant le Nouveau Testament, on s'aperçoit que Jésus-Christ consacrait une grande partie de son ministère à la révélation du bien divin. Il sortait les gens des ténèbres de la croyance prétendant que le péché, la maladie et la mort, ce qui n'est pas bon, constituent une réalité substantielle.

Dans un ouvrage d'une grande profondeur sur la nature du bien intitulé Unité du bien, Mary Baker Eddy parle, de façon très spécifique, de la mission de Jésus destinée à libérer l'humanité des illusions produites par les sens matériels qui cherchent à nous convaincre que la maladie, le péché et la mort sont réels. Elle conclut ainsi: «Christ Jésus vint pour sauver les hommes de telles pensées – toutes sans exception des inventions mortelles – grâce au bien toujours présent et éternel.» Unité du bien, p.60.

Dans un autre de ses livres, Mary Baker Eddy insiste sur la nécessité de progresser pour ceux qui veulent suivre Jésus dans le saint travail de guérison de la maladie et du péché par la Science du Christ. Elle écrit: «Le Scientiste Chrétien suit tout droit son chemin. Tout ce qu'il recherche et démontre demeure dans la ligne de la Vérité; aussi ne fait-il pas naufrage par une nuit sans étoiles sur les basfonds fonds de la vaine gloire. Sa médecine est l'Entendement – le bien omnipotent et toujours présent. Son "secours vient de l'Éternel" qui guérit le corps et l'entendement, la tête et le cœur, transformant les affections, éclairant les sens égarés et guérissant aussi bien le péché que le pécheur mortel.» Écrits divers, p.268.

La vérité concernant Dieu, l'Entendement divin, c'est le grand pouvoir qui éclaire les « sens égarés » et ouvre notre pensée, nos yeux et notre cœur au bien qui est déjà – toujours – présent, tout comme l'eau douce du fleuve Amazone. C'est une merveilleuse révélation et une merveilleuse bénédiction. Nous n'avons plus à souffrir de la soif.


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