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Les services à l'église... «à la carte» ?

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de septembre 1997


C'est la question que je me suis posée lorsque j'ai décidé de fréquenter régulièrement une filiale de l'Église du Christ, Scientiste. Tous les services sont-ils importants pour progresser dans l'étude de la Science Chrétienne, ou bien peut-on, comme au restaurant, ne pas être obligé de suivre le menu et choisir «à la carte» selon sa convenance?

Une église de la Science Chrétienne, où qu'elle soit dans le monde, offre deux services dans la semaine. Le dimanche, la Leçon-Sermon Indiquée dans le Livret trimestriel de la Science Chrétienne. constitue une partie très importante du service. Le mercredi, ceux qui assistent au service entendent des passages du pasteur impersonnel (la Bible et Science et Santé de Mary Baker Eddy); ils sont aussi invités à donner des témoignages de guérison par la prière.

Franchement, au début, je trouvais que deux fois dans la semaine, c'était peut-être un peu beaucoup... Un jour, cependant, la remarque d'une Scientiste Chrétienne expérimentée à une de mes amies m'a ôté tout doute de l'esprit. Mon amie faisait remarquer combien elle désirait et aimait venir aux services régulièrement, mais combien cela lui était difficile vu son emploi du temps. Finalement, elle conclut en disant: «Après tout, même une fois de temps en temps, ça devrait être assez, non?» Ce à quoi la Scientiste Chrétienne répliqua fermement (mais si joyeusement!): «Les dimanches et les mercredis appartiennent à l'Église!» Puis cette femme expliqua combien elle avait dû prier et insister pour installer ce fait dans sa vie, mais les résultats (guérisons et progrès spirituels) étaient très satisfaisants.

Bon, direz-vous, admettons que nous désirions de tout notre cœur assister aux services de l'église, il semble cependant se dresser parfois toutes sortes d'obstacles, tels les obligations familiales, les sorties avec nos amis, les activités sportives, le besoin de travailler ou de se reposer. Ou encore l'on croit n'avoir rien à se mettre, on trouve qu'il fait trop chaud ou trop froid, ou bien l'on n'a pas envie de voir d'autres personnes.

L'Église et ses services sont adaptés à nos besoins.

Mais, en comprenant la vraie nature de l'Église, nous pouvons surmonter ce qui nous empêcherait de recevoir les bienfaits que nous dispensent ces services.

Mary Baker Eddy, la découvreuse et fondatrice de la Science Chrétienne, a prié pour offrir à l'humanité un outil spirituel adapté à ses besoins, elle a été divinement inspirée pour «organiser une église destinée à commémorer la parole et les œuvres de notre Maître, et à rétablir le christianisme primitif et son élément perdu de guérison» Manuel de L'Église Mère, p. 17..

Nous pouvons donc en conclure que l'Église est conçue pour répondre à nos besoins spirituels et humains. Et la raison pour laquelle nous aimons notre Église, c'est que nous y apprenons comment la Science du Christ guérit. Ce pouvoir guérisseur nous rend la santé. Il nous donne aussi la faculté de résoudre tout autre problème, qu'il s'agisse d'un problème professionnel (ou de chômage), de discordes familiales, de fatigue, ou de manque de ressources.

Nous pouvons comprendre que tous ces maux, qui nous accablent et nous empêchent de discerner notre véritable nature d'enfant de Dieu, peuvent être renversés. Paul nous demande de le faire dans sa Deuxième épître aux Corinthiens: « Si nous marchons dans la chair, nous ne combattons pas selon la chair. Car les armes avec lesquelles nous combattons ne sont pas charnelles; mais elles sont puissantes, par la vertu de Dieu, pour renverser des forteresses. Nous renversons les raisonnements et toute hauteur qui s'élève contre la connaissance de Dieu, et nous amenons toute pensée captive à l'obéissance de Christ.» Il Cor. 10:3–5.

Comment cela peut-il se faire? N'est-ce pas par le désir constant de soutenir l'Église et par la compréhension de ce qu'elle nous apporte dans l'existence? Permettez-moi de vous donner un exemple.

Il m'est souvent arrivé de penser que pouvoir assister à nos services deux fois par semaine étaient bien au-dessus de mes possibilités. Mais, lorsque j'ai étudié les œuvres de Mary Baker Eddy et lu de nombreuses biographies à son sujet, il m'est apparu clairement que cette Église avait été conçue autant pour moi que pour tout être dans tous les âges, et dans le monde entier. En fait, l'infinie compassion chrétienne dont elle fit preuve, sa patience et sa tendresse l'ont vraiment guidée à nous donner ce qui nous convient le mieux.

J'avoue qu'il m'est arrivé de trouver la barre un peu haute. Pourtant, nous lisons dans Science et Santé: «Le divin doit surmonter l'humain en tous points.» Science et Santé, p. 43.

Je me souviens d'une victoire, de la façon dont un doute a été ôté par ce fait spirituel. Cela se passait, disons, dans la deuxième étape de ma fréquentation de l'église. (La première étape avait surmonté les obstacles matériels qui m'empêchaient d'assister aux services: travail, transports, loisirs, etc.) Maintenant que je venais régulièrement, c'est-à-dire tous les dimanches et tous les mercredis, est venu, à un moment donné, un autre doute. J'avais accepté une fonction dans le mouvement de la Science Chrétienne et il me fallait effectuer un certain travail à une échéance très brève. Mes obligations professionnelles ne m'avaient guère laissé de possibilités d'effectuer ce travail. Aussi me suis-je demandée s'il n'était pas plus sage de m'abstenir de me rendre au service ce jour-là, afin de trouver une solution à cet impératif. D'un autre côté, je savais bien que le Christ, la Vérité, ôtait tout fardeau humain, et c'était vraiment cela que je voulais entendre ce mercredi soir. J'ai donc décidé d'y aller.

En arrivant à l'église, j'ai rencontré à la porte une personne à qui je pouvais déléguer ce travail urgent. Cette aide à ce moment précis avait une signification profonde pour moi. Il en était de même des passages bibliques lus ce mercredi-là. J'ai entendu comment Jésus dans le désert, malgré l'heure tardive, refusa de renvoyer à jeun la foule l'ayant suivi et déclara à ses disciples: «Ils n'ont pas besoin de s'en aller; donnez-leur vous-mêmes à manger.» Matth. 14:16. Puis la Première Lectrice a lu, dans son intégralité, l'histoire de la multiplication des pains que nous trouvons dans Matthieu 14, et des passages de Science et Santé qui m'ont soulagée du fardeau et de la tension qui m'accablaient.

Et si eux avaient besoin de vous ?

Oui, vraiment, notre Église et nos services sont adaptés à nos besoins humains. En fait, notre semaine est divinement structurée lorsque nous participons deux fois par semaine aux services. Et cela ne nous prive de rien. Au contraire, les témoignages que nous entendons le mercredi soir prouvent que le bien se multiplie dans notre vie et dans le monde.

Mais peut-être estimez-vous que, pour vous, c'est différent. Par exemple, la pensée ne se présente-t-elle pas parfois que la spiritualité n'est pas compatible avec la vie active? Cependant, peut-être que l'église filiale a besoin de votre présence pour témoigner de l'impact de votre spiritualité sur les défis de notre société, et par exemple de la façon dont la spiritualité harmonise nos obligations familiales et professionnelles.

Parfois, les arguments qui nous empêchent de participer aux deux services de la semaine sont plus subtils qu'il n'y paraît. Peut-être avez-vous accepté l'idée que vous pouvez très bien étudier la Science Chrétienne de votre côté sans réellement côtoyer d'autres Scientistes Chrétiens. Et si eux avaient besoin de vous ? Et si le mouvement de la Science Chrétienne nécessitait votre présence, vos guérisons, votre régénération, vos progrès? Ou laissez-vous le monde vous persuader que votre compréhension et votre démonstration du Christ sont insignifiantes ? Le Christ, le message de Dieu qui parle à la conscience humaine afin de l'élever, détruit la croyance à la vie dans la matière avec ses prétentions erronées, ses fausses joies, ses fausses douleurs et toutes les restrictions qu'elle impose. Le Christ transforme littéralement le monde. Votre expérience du Christ a énormément de prix pour les autres.

Alors, même si les circonstances de nos semaines varient et qu'il ne nous est pas toujours possible d'être présent, souvent des personnes en situation difficile ont constaté avec étonnement que le désir d'assister aux services contribuait à les asseoir davantage dans le confort de l'Amour divin.

Alors, oublions la carte ! N'ayons pas peur de choisir le «menu» préparé pour nous. C'est ce que l'Église nous offre. Nous pouvons ainsi nous rassasier et nous restaurer complètement avec les bienfaits infinis préparés par la sagesse et l'amour divins.

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