Lorsque nous nous sommes mariés, mon mari et moi n'avions pas assez d'argent pour vivre. Nous étions très endettés. Le désir qu'a eu mon mari de porter secours à un parent nous avait laissés avec une dette de huit millions de roupies – une somme énorme que mon mari avait empruntée en deux fois.
Lorsqu'avec honnêteté il m'en a parlé avant notre mariage, je n'ai pas été choquée; au contraire, nous avons réfléchi au moyen de rembourser cet argent. A l'époque, je venais tout juste de commencer à étudier la Science Chrétienne. Dans ma langue, on appelle un mariage un « navire », et j'ai vu qu'un mariage heureux avait besoin d'un timonier. J'étais prête à diriger le navire que nous construisions en me servant de la boussole de la Science Chrétienne; en d'autres termes, à faire de Dieu le seul timonier.
Je manquais de compréhension spirituelle, mais je me suis attachée à ce que je savais sur la Science Chrétienne. Tout d'abord, je ne comprenais rien à ce que je lisais, et mon mari m'a conseillé d'étudier simplement la Bible et Science et Santé, et si j'avais besoin de comprendre, Dieu me communiquerait les informations dont j'avais besoin. Je me suis rendue à l'église très régulièrement et me suis mise à comprendre ces enseignements bénis.
J'ai commencé à faire preuve d'un « esprit combatif » en comprenant mieux l'histoire d'Élie et de la veuve de Sarepta; elle s'était condamnée à mourir avec son fils parce qu'il ne lui restait rien d'autre qu'une poignée de farine et un peu d'huile. Cela me signala que je ne devais pas me décourager comme l'avait fait cette femme. Peu importait la taille de la dette, j'étais certaine que nous pourrions y faire face en peu de temps, grâce à nos prières.
En moins de trois ans, nous avions remboursé toutes nos dettes.
Nous étions très tendus et souvent déprimés parce que la situation semblait sans issue, mais j'avais appris que l'amour de Dieu est immuable. Il ne laisse jamais Ses enfants sans espoir. Dans l'histoire de la veuve, Dieu prépara Élie à la rencontrer. Et en raison de la compréhension spirituelle d'Élie et de l'obéissance de la femme, « la farine qui était dans le pot ne manqua point, et l'huile qui était dans la cruche ne diminua point, selon la parole que l'Éternel avait prononcée par Élie ». (I Rois 17:16)
On pourrait dire que la Science Chrétienne est venue à moi au moment où je vivais presque la même chose que la veuve. J'ai été guidée par la voix de Dieu, la voix d'un ange, qui s'est adressée à mon cœur. Et je l'ai écoutée.
On a commencé à me commander des plats et des gâteaux, et j'ai aussi ouvert un atelier de couture avec une seule ouvrière pour commencer. Mon mari enseignait. Nous avions tous les deux décidé que la plus grande partie de nos revenus servirait à rembourser la dette et que nous garderions juste ce qui nous était nécessaire pour répondre à nos besoins. Nos efforts ont très vite été couronnés de succès, et en moins de trois ans, nous avions remboursé toutes nos dettes. Nous sommes certains que, sans l'aide de Dieu, nous n'aurions jamais été capables de résoudre notre problème aussi rapidement.
Ayant commencé avec une seule couturière, j'en ai à présent cinq qui travaillent pour moi, et mon atelier me fournit toute «l'huile» et toute «la farine» dont j'ai besoin. De temps en temps, j'ai l'impression que l'huile de ma cruche diminue – voire qu'elle se tarit. Mais mon mari me dit toujours: «Calme-toi, n'aie pas peur, continue d'exprimer de la gratitude.» Je peux affirmer que mon huile ne s'est jamais épuisée. Tant que nous nous consacrons à Dieu et à la Science Chrétienne, il est impossible de ne pas recevoir de bienfaits ou de voir notre situation économique se détériorer, j'en suis persuadée.
Les bienfaits sont si nombreux que je ne peux pas les mentionner tous. Nous sommes vraiment une famille comblée par Dieu.
Djakarta, Indonésie
