Un soir, il y a environ un an de cela, j'ai pris un cours afin de me préparer à enseigner l'écriture à mes élèves de cours préparatoire, à la rentrée. Je me suis alors aperçue que mon bras droit était assez raide. Puis j'ai découvert qu'un os de l'épaule était dans une position bizarre, et je ressentais parfois de fortes douleurs dans le bras qui pendait anormalement. En dépit de mes prières, à l'automne, je ne pouvais lever le bras qu'à moitié. J'ai alors demandé à une praticienne de la Science Chrétienne de m'aider par la prière.
J'ai compris que je devais changer ma pensée.
Le cantique 148 de l'Hymnaire de la Science Chrétienne m'a réconfortée et a calmé ma crainte (car je pensais qu'il pouvait aussi bien s'agir des suites d'un faux mouvement que j'aurais fait en portant un objet trop lourd, que de quelque chose de très grave). En voici la première strophe:
En l'Amour je demeure,
Je ne crains nul danger;
Confiant à toute heure,
Là, rien ne peut changer.
Lorsque l'orage gronde
Ou que mon cœur est las,
Sa tendresse profonde
M'entoure à chaque pas.
L'Amour est, bien sûr, un synonyme de Dieu... l'Amour parfait qui bannit la crainte, comme le dit la Bible. (voir I Jean 4:18)
Le passage suivant tiré de Science et Santé avec la Clef des Écritures de Mary Baker Eddy m'a beaucoup aidée: « L'Entendement est la source de tout mouvement, et il n'y a pas d'inertie qui retarde ou arrête son action perpétuelle et harmonieuse. » (p. 283)
Comme Amour, Entendement est aussi un synonyme de Dieu.
J'ai compris que je devais changer ma pensée: cesser de croire que j'étais matérielle, comprendre que j'avais seulement une origine spirituelle et ne pas craindre d'avoir un bras paralysé.
Peu à peu, j'ai été en mesure de lever mon bras plus haut – autour du cou de mon mari – et aussi de me coiffer.
A l'école, j'ai pu accomplir tout ce que j'avais à faire, soulever et porter tout ce qui était nécessaire. La douleur a disparu rapidement. J'ai été en mesure d'apprendre aux enfants à écrire, de me tenir devant eux et de tracer les lettres au tableau noir d'un geste large, en levant le bras. J'ai confié à la praticienne que mes pensées avaient complètement changé. Je n'avais plus peur et j'allais beaucoup mieux, et je l'ai remerciée de son aide par la prière. C'était peu après le début du semestre d'automne. Au bout d'un certain temps, je n'y ai plus du tout pensé.
J'étais entièrement guérie.
Les vacances d'été sont arrivées, et au cours d'un voyage, j'ai appelé la praticienne parce que mon bras avait recommencé à me faire mal. Elle m'a rappelé que je devais revendiquer ma liberté de mouvement totale, ne pas me contenter de l'à peu près et terminer le bon travail de guérison accompli jusque là. M'attendant au bien, j'ai pu, de retour chez moi, fouetter vigoureusement de la crème et boutonner le dos de ma robe, j'étais entièrement guérie.
Pour célébrer cet événement, je suis allée nager, ce que, pour de nombreuses raisons, je n'avais pu faire auparavant. J'ai ressenti une joie indescriptible. C'est ainsi qu'est venu le mouvement du corps mentionné plus haut. «Cherchez premièrement le royaume et la justice de Dieu; et toutes ces choses vous seront données pardessus.» (Matth. 6:33) J'avais démontré la liberté d'action aussi bien que la liberté de mouvement. Voici ce que j'ai écrit à la praticienne: « Maintenant je peux étendre complètement le bras et le mouvoir comme l'autre. Avant, je ne pouvais pas le bouger librement, maintenant je peux !»
Quelle libération ! Ma gratitude va à la Science Chrétienne et à ses praticiens.
Enskede Gård, Suède
