Quand j'étais petite, j'allais, avec ma famille, chez des parents qui vivaient dans un État éloigné. La route était longue et j'étais toujours impatiente d'arriver. Ma grand-mère nous emmenait donner du pain aux canards dans un parc voisin. Nous nous amusions toujours beaucoup ! Nous rendions aussi visite à ma «tante». Elle n'était pas réellement ma tante, mais mes parents la connaissaient depuis l'enfance et elle faisait un peu partie de la famille. J'aimais beaucoup aller la voir, elle et ses enfants, mais il y avait quelque chose que je n'aimais pas du tout: ils vivaient au bord d'un lac, et nous allions toujours nous baigner.
Je me souviens très bien d'un jour en particulier, et mon père me taquine encore aujourd'hui à ce sujet. Nous étions tous dans l'eau, et j'avançais très prudemment car je ne savais pas ce que mes pieds allaient rencontrer. J'avais l'habitude de nager dans une piscine où je voyais le fond. Je savais qu'il n'y avait rien d'autre que des gens. Or, là, il s'agissait d'un lac rempli de poissons, de créatures bizarres et de plantes inconnues. Voilà exactement où je veux en venir. J'avais une peur bleue de l'inconnu. Je ne savais pas à quoi m'attendre.
L'eau était assez claire, et tout à coup j'ai vu un énorme poisson qui m'a touchée en passant. Mon père était près de moi, debout dans l'eau. J'ai couru vers lui et l'ai «escaladé» comme s'il était un arbre. Vous imaginez sa surprise ! C'était une réaction stupide, mais la peur nous fait parfois faire des choses étranges que nous ne ferions pas en temps normal.
Connectez-vous pour accéder à cette page
Pour avoir le plein accès aux contenus du Héraut, activez le compte personnel qui est associé à tout abonnement au Héraut papier ou abonnez-vous à JSH-Online dès aujourd’hui !