Les paroles ne sauraient exprimer...

Les paroles ne sauraient exprimer la profonde gratitude que j'éprouve envers la Science divine. Elle est mon seul médecin depuis plus de cinquante ans. J'ai eu beaucoup de guérisons physiques qui m'ont prouvé, sans l'ombre d'un doute, que la Science divine est le Consolateur promis par Jésus-Christ. Ce qui m'importe le plus, toutefois, ce sont les progrès spirituels me permettant de mieux comprendre Dieu et le lien indestructible qui m'unit à Lui.

Quand j'avais neuf ans environ, j'ai été très gravement atteint de la scarlatine. En raison des lois du Royaume-Uni relatives à la déclaration des maladies contagieuses et au soin des enfants, nous avons dû appeler un médecin. Ma mère a informé cet homme bon et compréhensif, que je recevais un traitement par la Science Chrétienne.

Mon état l'inquiétait beaucoup, mais comme il estimait qu'il n'y avait pas grand-chose qu'il puisse faire pour moi, le traitement par la Science Chrétienne fut poursuivi. Il venait chaque jour voir comment j'allais. Un jour, il a annoncé à ma mère que ma vie était en danger. Elle en a fait part au praticien et, peu après, a reçu de celui-ci un télégramme qui disait: «Ayez toute confiance dans le pouvoir que vous avez de ranimer votre joie et votre gratitude. Étudiez en particulier, dans le premier livre des Rois (chapitre 17:22), comment le sens spirituel revient à l'enfant. » Voici le verset en question: « L'Éternel écouta la voix d'Élie, et l'âme de l'enfant revint au dedans de lui, et il fut rendu à la vie.»

C'est exactement ce qui s'est passé. A partir de ce moment-là, mon état s'est amélioré jusqu'à ce que le docteur finisse par me déclarer complètement guéri. Je me souviens que pendant cette épreuve j'ai souvent prié, en utilisant les paroles d'une prière pour enfants intitulée « Cadeau de Nouvel An de "Mère" aux petits enfants », de Mary Baker Eddy (Écrits divers, p. 400):

Cette prière si simple et pourtant si profonde m'a aidé de très nombreuses fois au cours des années. Je me suis aperçu que les guérisons venaient toujours rapidement quand je me voyais réellement comme l'enfant bien-aimé de Dieu et que j'entretenais ce concept dans ma pensée.

Plus récemment, nous avons pris la route, ma femme et moi pour nous rendre dans une ville où je devais donner une conférence le lendemain. Pendant le trajet, j'ai commencé à manifester tous les symptômes d'une forte grippe. Quand nous sommes arrivés à l'hôtel, je me sentais fiévreux et épuisé. Nous avons passé la soirée et une bonne partie de la nuit à prier pour mieux comprendre la totalité de Dieu, le bien, et par conséquent le néant et l'irréalité de la maladie.

Au petit matin, alors que je priais Dieu avec ferveur, je me suis rendu compte que je m'étais laissé influencer par les médias qui ne cessaient de parler des milliers de personnes tombant malades de la grippe.

Immédiatement, un des articles du Manuel de L'Église Mère, de Mary Baker Eddy, me vint à l'esprit. C'était la « Régle pour les mobiles et les actes» qui se lit ainsi: « Ni l'animosité, ni un attachement purement personnel ne doivent déterminer les mobiles ou les actes des membres de L'Église Mère. Dans la Science, l'Amour divin seul gouverne l'homme; et un Scientiste Chrétien reflète les douces aménités de l'Amour, en réprouvant le péché, et en manifestant un véritable esprit de fraternité, de charité et de pardon. Les membres de cette Église doivent journellement veiller et prier pour être délivrés de tout mal, pour ne pas prophétiser, juger, condamner, conseiller, influencer ou être influencés d'une manière erronée.» (Art. VIII, sect. 1)

En méditant sur cet article, j'ai prié pour savoir que ni moi ni qui que ce soit d'autre ne pouvait être influencé et amené à croire, d'une manière erronée, en la réalité de la maladie. J'ai affirmé avec vigueur que Dieu voulait seulement l'harmonie et le bien pour moi et pour chacun. J'ai reconnu que Dieu, le bien, est toujours présent et tout-puissant.

En priant, la crainte de ne pas me sentir assez bien pour donner la conférence le lendemain a disparu. Très vite, je me suis endormi paisiblement. Quand je me suis réveillé, j'étais presque rétabli. Lorsqu'est venu le moment de quitter l'hôtel pour me rendre à la conférence, j'étais totalement libre.

Je suis très reconnaissant d'avoir eu, au cours des années, de nombreuses preuves du pouvoir qu'a Dieu de guérir. Les guérisons et les progrès spirituels qui les ont accompagnées m'ont prouvé de manière concluante que Dieu est certes « l'Éternel, qui te guérit». (Ex. 15:26)

David Haughton
Corsham (Wiltshire),
Angleterre