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Prendre conscience de la santé

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de janvier 1997


La santé. Comme nous la chérissons! Et face à la maladie, comme nous souhaitons la retrouver! Or, c’est tout à fait possible quand nous prenons conscience du bien qui est réel pour Dieu, maintenant et pour toujours, c’est-à-dire quand nous le ressentons d’une façon tangible. La maladie est guérie lorsque nous comprenons la puissance de Dieu et la réalité ininterrompue de Sa bonté.

Dieu, le Principe divin, est la seule vraie source de l’être. Tous les états et toutes les qualités véritables émanent de Lui. Il n’existe pas d’autre source qui puisse entrer en conflit avec le seul vrai Créateur et engendrer ainsi le chaos. La santé de Ses enfants n’est pas matérielle, mais spirituelle. Ce n’est donc pas quelque chose qui va et vient. Ce n’est pas non plus un état précaire, dont nous espérons qu’il ne s’en ira pas ou qu’il ne sera pas compromis par la maladie. La santé n’est pas une aumône distribuée de façon inéquitable, si bien que certains en reçoivent en abondance et d’autres en maigre quantité. Et nous ne pouvons pas non plus en être soudainement privés. En outre, elle ne dépend jamais de certains aliments ou médicaments, du climat ou des exercices physiques.

La santé est un attribut de Dieu. Elle est donc toujours présente, parce que Dieu est toujours présent. La santé est substantielle, forte, vigoureuse. Elle n’est pas évanescente, elle est permanente. Elle exprime la totalité et la bonté du protecteur divin de l’homme. La santé est un don irrévocable de notre Père-Mère tout-aimant.

Dieu ne peut pas tomber malade ni Se blesser, puisqu’Il n’est pas un mortel faillible. Il est l’Entendement immortel, l’Esprit indestructible, la source de tout ce qui est bon. Comme Il ne peut pas être malade, Son idée, l’homme, ne peut pas être malade non plus. Et cette idée est la véritable identité de chacun de nous. L’homme est donc en parfaite santé, pour toujours. Et il est possible de prouver dès maintenant ce fait spirituel. Chacun de nous peut déclarer avec une profonde conviction, reposant sur l’autorité divine: « Maintenant et ici même, je revendique fermement ma santé parfaite ! »

Si l’on croit à tort que Dieu peut être absent ou que Sa création est matérielle ou sujette à des influences nocives, alors la santé semblera aléatoire.

Si l’on croit à tort que Dieu peut être absent ou que Sa création est matérielle ou sujette à des influences nocives, alors la santé semblera aléatoire. Et on en est encore plus convaincu, lorsque la pensée est détournée de ce qui est bon, préoccupée, par exemple, par les symptômes d’une maladie ou par la description frappante de quelque maladie. Si l’on n’est pas vigilant, on peut se laisser gagner par un profond sentiment d’inquiétude. L’Amour divin semble alors bien éloigné. On a l’impression que la matière a la parole et dicte ses conditions — même au point de l’emporter sur Dieu. Cet état mental cache la santé, et le corps est susceptible d’exprimer cet état sous forme de maladie. C’est pourquoi nous devons toujours être prêts à bannir de la conscience les pensées de maladie ou de péché. A l’entrée d’un théâtre, la personne qui vérifie les billets admet les spectateurs en fonction de la validité de leur billet; de même, chacun de nous décide de ce qu’il admettra dans sa pensée. L’entendement charnel, ou mortel, ne peut pas imposer à la conscience des suggestions et des images de maladie si nous leur refusons l’entrée et ne permettons qu’à des concepts sains, spirituellement justes, de demeurer dans notre pensée.

Il importe non seulement de nier l’erreur mais aussi d’affirmer la vérité. Le vide laissé par le mal chassé de la pensée doit être rempli par nos déclarations et notre compréhension croissante de la vérité afin de prendre conscience de la santé et empêcher le mal de reparaître. Ainsi, nous avons la capacité de nier que la crainte ait un pouvoir quelconque, parce qu’elle ne vient pas de Dieu, et de remplacer ensuite la crainte en affirmant — et en comprenant — que son opposé, l’Amour, est présent et tout-puissant. Jésus-Christ a clairement indiqué dans son enseignement combien il est important de remplacer l’erreur par la vérité. Le Maître nous donne l’avertissement suivant: « Lorsque l’esprit impur est sorti d’un homme, il va par des lieux arides, cherchant du repos, et il n’en trouve point. Alors il: Je retournerai dans ma maison d’où je suis sorti: et, quand il arrive, il la trouve vide, balayée et ornée. Il s’en va, et il prend avec lui sept autres esprits plus méchants que lui; ils entrent dans la maison, s’y établissent, et la dernière condition de cet homme est pire que la première. » Matth. 12:43 — 45.

Une nuit, alors que je m’étais réveillé avec une sensation de nausée, j’ai ressenti le pouvoir de Dieu et j’ai été en mesure de prendre conscience de la présence de la santé. J’avais mémorisé un passage qui figurait, cette semaine-là, dans la Leçon biblique, indiquée dans le Livret trimestriel de la Science Chrétienne, et je l’avais appliqué aux problèmes de la journée. Ce passage, écrit par Mary Baker Eddy, était le suivant: « L’Amour divin est infini. Donc tout ce qui existe réellement est en Dieu, provient de Dieu et manifeste Son amour. » Science et Santé, p. 340. Ces mots ne m’avaient pas quitté et, immédiatement, je me mis à les répéter. Ils exprimaient si bien la bonté de la création de Dieu, bonté qui s’étendait sur tous, excluant toute prétention du mal.

Ma pensée était en paix. Je me concentrais sur ce passage, en particulier sur la fin: «... tout ce qui existe réellement est en Dieu, provient de Dieu et manifeste Son amour. » Il était évident que la nausée ne manifestait pas l’amour de Dieu. Elle n’existait donc pas réellement. Elle ne pouvait être qu’une revendication illusoire de l’entendement mortel. Je me détournais mentalement de l’état maladif apparent, en admettant la présence du Christ, la Vérité, et son pouvoir de guérison.

Je me sentais encore mal, mais je conservais mon calme, en répétant mentalement la vérité exprimée dans ma prière et en en prenant conscience, affirmant l’omnipotence et l’omniprésence de l’Amour. Soudain, la nausée disparut. Je me sentis bien. J’avais affirmé pendant la journée les faits spirituels inclus dans la déclaration de Science et Santé, et ma pensée avait donc déjà la force d’exclure la crainte et de rejeter la suggestion de maladie. Par conséquent, il n'y existait aucune base permettant à la nausée d'être acceptée ou de se développer. J'étais libre.

Une nuit, alors que je m'étais réveillé avec une sensation de nausée, j'ai ressenti le pouvoir de Dieu et j'ai été en mesure de prendre conscience de la présence de la santé.

Mary Baker Eddy nous donne ce conseil: « Soutenez mentalement que l'harmonie est la réalité et que la maladie est un rêve temporel. Comprenez la présence de la santé et le fait que l'être est harmonieux jusqu'à ce que le corps soit conforme à l'état normal de santé et d'harmonie. »Ibid., 412. Comprendre la réalité de l'harmonie, malgré l'évidence matérielle de discordance, signifiait croire vraiment ce que je disais — comprendre que j'étais déjà harmonieux. Jésus affirmait qu'il était nécessaire de croire à l'efficacité de notre priére: « Tout ce que vous demanderez en priant, croyez que vous l'avez reçu, et vous le verrez s'accomplir. » Marc 11:24.

Afin de prendre conscience de la santé, nous bannissons de la pensée toutes les croyances opposées et les remplaçons par les faits spirituels de la présence du bien. L'harmonie est comprise quand nous contemplons notre situation de ce point de vue correct. La discordance est rendue irréelle pour la pensée, et le corps — l'objectivation de la pensée — correspond à cette spiritualisation de la conscience. Nous sommes guéris.

L'apparition des symptômes d'une maladie ne signifie pas que la maladie soit une réalité. Chaque symptôme est une simple suggestion prétendant que Dieu, le bien, est absent d'une façon ou d'une autre. Mais Dieu, le Tout et l'Unique, est par nature toujours présent. Les êtres humains ont donné des noms à des ensembles de symptômes. Mais Dieu n'a jamais donné de nom à une maladie. Pas plus qu'Il n'en a créé une seule. En réalité, la maladie ne saurait donc exister puisque Dieu ne l'a pas créée.

Si nous réagissons aux suggestions de maladies en les acceptant, en les craignant ou par curiosité, il n'en faudra pas plus pour que la maladie paraisse avoir du pouvoir ou de la réalité. Tourner la pensée vers la Vérité divine nous réveille de l'illusion de la maladie et révèle la lumière du Christ qui guérit.

Maintenir notre vision axée sur la vérité spirituelle, et refuser de nous laisser impressionner par le sens matériel, nous aide à percevoir rapidement la présence de Dieu quand une difficulté se présente. Et même dans le cas de guérisons plus lentes, s'en tenir fermement à la vérité de l'être nous fait avancer vers une guérison complète de la meilleure façon possible et prévient le découragement. Cette spiritualisation de la pensée nous permet de prendre conscience de la santé, maintenant et ici même.

Ainsi parle l'Éternel, (...)
Voici, je lui donnerai la guérison
et la santé,
je les guérirai,
et je leur ouvrirai une sourve abondante
de paix et de fidélité.

Jérémie 33:2, 6

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