Mon Amour pour la Science Chrétienne — ou devrais-je plutôt dire l’amour que Dieu m’a manifesté en me conduisant à la Science Chrétienne — a complètement changé ma vie et celle de ma famille.
Scientistes Chrétiens, ma femme et moi prions chaque jour pour aider notre prochain et devenir de meilleurs chrétiens. Aider les autres veut aussi dire aider d’autres créatures, comme nos animaux familiers.
Un matin, en regardant vers le pré, je m’aperçus que notre jument boitait, marchant avec peine sur trois pattes. Je m’approchai d’elle et découvris une profonde blessure sur le fanon (entre le sabot et la cheville) qui saignait abondamment. Tout son corps était agité de violents tremblements. C’est une bête qui préfère la solitude à la compagnie des humains, mais, à ce moment-là, elle avait l’air de rechercher ma présence, comme si elle demandait de l’aide.
Pendant que j’examinais la blessure, je pensais à une phrase que je connaissais bien de Mary Baker Eddy tirée de son livre Science et Santé: «Les accidents sont inconnus à Dieu, l’Entendement immortel, et nous devons abandonner la base mortelle de la croyance et nous unir à l’unique Entendement, afin de remplacer la notion de hasard par le vrai sens de la direction infaillible de Dieu et faire ainsi paraître l’harmonie.» (p. 424)
J’ai ensuite prié avec les idées contenues dans «l’exposé scientifique de l’être » qui se trouve aussi dans Science et Santé et qui commence ainsi: «Il n’y a ni vie, ni vérité, ni intelligence, ni substance dans la matière. Tout est Entendement infini et sa manifestation infinie, car Dieu est Tout-en-tout.» (p. 468)
La jument cessa de trembler au bout de quelques minutes et mit sa tête contre ma poitrine. A cet instant, je sentis la présence et l’amour de Dieu. Chaque jour, avec l’aide de mon fils, Matt, et sans avoir besoin d’utiliser un licou, j’ai nettoyé et bandé la plaie. La jument appuyait sa tête contre la poitrine de mon fils pendant que nous prenions soin d’elle.
Après quelques jours, la chair commença à se reformer sur l’os, le muscle et le tendon. Au bout de deux semaines, la guérison était complète Des poils avaient repoussé sur la nouvelle peau, et il n’y avait pas de cicatrice; enfin la jument ne boitait plus. Elle avait non seulement eu une belle guérison physique, mais elle était aussi devenue plus gentille.
Avant de connaître la Science Chrétienne, je m’étais fait mal au dos. Un poteau électrique que j’aidais à installer était tombé dans ma direction. En essayant de le rattraper, j’ai senti quelque chose se déchirer dans mon dos. Je suis allé voir notre médecin de famille qui m’a informé qu’un peu de tissu musculaire s’était détaché de la colonne vertébrale. Depuis lors, je souffrais, de temps en temps, d’une inflammation du dos très douloureuse qui me laissait partiellement paralysé à chaque fois.
Le seul traitement que je connaissais à l’époque consistait à rester couché sur le dos, dans mon lit. Je semblais incapable de m’asseoir. Ce problème s’est présenté plusieurs fois par an, pendant une vingtaine d’années, jusqu’à ce que je trouve la Science Chrétienne. Les prières d’un praticien de la Science Chrétienne ont permis de faire cesser ces douleurs. Le praticien m’a aidé à comprendre la notion de reflet, en m’expliquant que j’étais l’enfant de Dieu, que je n’étais pas un être matériel, mais spirituel. Mary Baker Eddy parle ainsi du reflet dans Science et Santé: «Votre reflet dans le miroir est votre propre image ou ressemblance. (...) Comparez l’homme devant le miroir à son Principe divin, Dieu. Appelez le miroir la Science divine, et appelez l’homme le reflet. Puis remarquez comme le reflet, selon la Science Chrétienne, ressemble à son original. De même que votre reflet paraît dans le miroir, de même, étant spirituel, vous êtes le reflet de Dieu.» (p. 515)
La croyance qu’une blessure avait une histoire et une réalité, croyance qui m’avait fait souffrir pendant de longues années, a été effacée de ma pensée en une semaine. J’étais guéri de ce problème de dos. Et la guérison a été permanente. Cette délivrance a marqué le début de mon cheminement en Science Chrétienne, ou plutôt de ce que je devrais appeler mon apprentissage de l’étude et de la pratique de cette Science.
Que vous priiez pour une personne ou pour un animal, la Vérité est toujours victorieuse. Le cheval et moi, idées parfaites, complètes de Dieu, n’avions jamais été blessés dans notre vrai reflet. Dieu préserve notre perfection en Lui-même. Ce que j’ai vécu m’a certainement prouvé la vérité de ce fait.
O’Fallon (Missouri), U.S.A.
