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Innocent, maintenant et à jamais

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de janvier 1997


« Il est impossible que je guérisse après tout le mal que j'ai fait!» « Je ne serai jamais capable d'aider les autres par la prière, car j'ai tant de progrès à faire moi-même. » « Je ne dois pas m'étonner de ce qui m'arrive, étant donné le genre de vie que j'ai mené. »

Avez-vous jamais pensé que l'une de ces affirmations s'appliquait à votre cas? Il y a peu, un solo chanté à l'église m'a amené à penser que, bien des fois, je me suis culpabilisé de cette façon. Voici un extrait des paroles:

Qu'importent les craintes d'un passé flétri,
Qu'importe la profondeur des cicatrices,
En Lui tu es aussi parfait aujourd'hui
Que lorsqu'Il créa les étoiles. «Renewal» d’Edgar Newgass.

La crainte et le sentiment de culpabilité nous empêchent-ils d'aller de l'avant avec joie dans la conscience de notre liberté et de notre innocence?

L'homme, que les Écritures révèlent à l'image et à la ressemblance de Dieu, est spirituel et parfait.

L'homme, que les Écritures révèlent à l'image et à la ressemblance de Dieu, est spirituel et parfait; il n'éprouve jamais de sentiment de culpabilité, mais démontre sans cesse le pouvoir de l'Amour divin et se réjouit toujours de la présence du bien inaltéable. Les erreurs passées, les maladies présentes, les occasions perdues, les actes de malveillance et les événements tragiques sont les éléments d'un énorme mensonge. Ce mensonge prétend que le mal — la malchance, une santé médiocre, les méprises stupides, les malformations congénitales, les tares héréditaires, etc. — est inhérent à l'homme créé par Dieu. Si les mortels présentent, en effet, un mélange de bien et de mal, ce n'est là qu'une contrefaçon de l'homme véritable, qui est spirituel, parfait et immortel. Comprendre que l'être véritable n'inclut aucune condition inharmonieuse libère mentalement et physiquement.

Il n'en demeure pas moins qu'il est indispensable de se repentir. Il faut démontrer sa perfection naturelle. Le repentir implique un changement complet de la pensée, mais non un dénigrement de soi. Il s'accompagne forcément d'une réforme sincère, tandis que notre existence se conforme peu à peu à notre pureté spirituelle d'enfant de Dieu. Nous en venons à comprendre que nous ne sommes en rien associés au mal, et nous reconnaissons que nous sommes inséparables de l'Amour divin.

Les erreurs passées, les maladies présentes, les occasions perdues, les actes de malveillance et les événements tragiques sont les éléments d'un énorme mensonge.

Jésus-Christ fut un jour abordé par des scribes et des pharisiens, curieux de savoir comment le Maître réagirait en apprenant qu'ils avaient l'intention de lapider une femme adultère. Étant donné les faits, ils avaient la loi de leur côté. Non seulement Jésus les fit renoncer à cette exécution, mais il innocenta la femme. Comprenant que l’homme créé par Dieu est totalement séparé du mal, il ne la condamna pas. Il lui signifia néanmoins qu’elle devait se repentir: «Ne pèche plus» Jean 8:11., lui dit-il. Jésus percevait si clairement que les enfants de Dieu sont incapables de commettre le moindre mal qu’il guérit les malades et les pécheurs, et triompha même de la mort. Nous sommes aussi parfaits maintenant que nous l’étions quand Dieu déclara: «Faisons l’homme á notre image.» Gen. 1:26. Si nous le comprenons, nous sommes à même de nous libérer de ce lourd fardeau de culpabilité qui relève en fait de l’entendement mortel, de la conviction (erronée) que la vie et l’intelligence sont séparées de Dieu, l’Esprit.

Notre joie, notre paix, notre harmonie et notre innocence d’enfant demeurent intactes. L’enfant de Dieu — notre véritable identité — n’a jamais quitté le royaume des cieux.

Mary Baker Eddy, qui a découvert les règles sur lesquelles s’appuyaient les guérisons de Jésus-christ, énonce une vérité spirituelle fondamentale lorsqu’elle déclare dans le livre d’étude de la Science Chrétienne, Science et Santé: «Le grand fait demeure que le mal n’est pas entendement. Le mal n’a ni pouvoir ni intelligence, car Dieu est le bien, et par conséquent le bien est infini, il est Tout.» Science et Santé, p. 398. Ibid., p. 242. Mais, dans un autre passage, elle insiste également sur la nécessité de démontrer ce fait, et nous en indique le moyen: «C’est par la repentance, le baptême spirituel et la régénération que les mortels se dépouillent de leurs croyances matérielles et de leur fausse individualité... Nier les prétentions de la matière, c’est faire un grand pas vers les joies de l’Esprit, vers la liberté humaine et le triomphe final sur le corps.» 5

Si seul Dieu, le bien, ou Principe divin, gouverne l’homme, toutes les erreurs, tous les malheurs, tous les maux physiques et toutes les occasions perdues ne peuvent être créés par Lui. Puisque Dieu a tout créé, et que Sa création est bonne, toute erreur passée est forcément une illusion, une suggestion produite et entretenue par l’entendement mortel, non par l’Entendement divin.

Grâce au courage spirituel, nous pouvons nous détourner de l’erreur et du péché, et cesser de nous infliger des peines pour nous être soi-disant associés au mal. Nous pouvons comprendre que l’erreur, ou entendement mortel, est le seul coupable, et qu’elle est déjà condamnée à l’oubli par la loi de Dieu.

Pour nous repentir et nous réformer, il nous faut prendre sincèrement conscience du fait que Dieu, le bien, est Tout-en-tout, et que nous ne désirons servir nul autre Dieu que l’Amour divin. Notre joie, notre paix, notre harmonie et notre innocence d’enfant demeurent intactes. L’enfant de Dieu — notre véritable identité — n’a jamais quitté le royaume des cieux, et nous sommes capables de discerner tout ce que le Père dispense de bon à Son enfant bien-aimé ici-même, dès maintenant!

Cette puissante vérité réconforte et libère tous ceux qui luttent pour s’affranchir du passé.

Jésus voyait dans la Science l’homme parfait, qui lui apparaissait là où l’homme mortel pécheur apparaît aux mortels. En cet homme parfait le Sauveur voyait la ressemblance même de Dieu, et cette vue correcte de l’homme guérissait les malades. Ainsi Jésus enseignait que le royaume de Dieu est intact, universel, et que l’homme est pur et saint.

Jesus beheld in Science the perfect man, who appeared to him where sinning mortal man appears to mortals. In this perfect man the Saviour saw God’s own likeness, and this correct view of man healed the sick. Thus Jesus taught that the kingdom of God is intact, universal, and that man is pure and holy.

Science et Santé avec la Clef des Écritures
de Mary Baker Eddy, p. 476

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