Il semble qu 'il ne se passe pas un jour sans que les journaux, la radio, la télévision ou des circonstances personnelles ne portent à notre attention un comportement contraire à l'éthique. Cependant, la vie des personnages de la Bible nous montre que de telles situations peuvent être renversées.
La Bible nous parle de Dieu et du lien qui L'unit à l'homme. Elle nous raconte l'histoire d'un peuple qui a lutté pour vaincre les obstacles tout en cherchant à mieux comprendre l'Être suprême. Elle nous donne de précieux conseils sur la façon de guérir un manque d'éthique en nous-mêmes et chez les autres. Par exemple, Daniel tomba dans un piège tendu par ceux qui étaient jaloux de lui. Voir Dan. 6: 1—23. Joseph fut vendu comme esclave par ses frères envieux et fut l'objet du désir de la femme de Potiphar. Voir Gen. 37:23—36; 39:1—20. Dans ces deux cas, comme dans beaucoup d'autres, la Bible nous montre que le pouvoir divin guérit et sauve ceux qui s'en remettent à Lui. La Bible nous dit à propos de Daniel qui venait de passer une nuit dans la fosse aux lions: «Daniel fut retiré de la fosse, et on ne trouva sur lui aucune blessure, parce qu'il avait eu confiance en son Dieu.» Dan. 6:23. La confiance en Dieu et la volonté de suivre Ses directives ont tout changé.
Aujourd'hui, nous avons toujours la possibilité, comme les premiers prophètes, d'écouter la voix de Dieu. Nous pouvons aussi obéir aux Dix Commandements Voir Exode 20:1—17. qui ont fait leurs preuves au cours des siècles. Les enseignements de Jésus-Christ, en particulier dans le Sermon sur la montagne, sont aussi essentiels. Mary Baker Eddy, qui a fondé cette revue, écrit: «A mon sens, le Sermon sur la montagne, lu chaque dimanche, sans commentaire, puis appliqué pendant toute la semaine, suffirait à la pratique chrétienne. Message de 1901, p. 11. Elle a également précisé que les Dix Commandements et le Sermon sur la montagne devaient être enseignés aux enfants, dès les premières classes, dans les écoles du dimanche de la Science Chrétienne. Voir Manuel de L'Église Mère, Art. XX, sect. 3.
Les premières leçons sont toujours les plus importantes dans une formation. Les apprendre, tout en les gardant constamment à l’esprit, n’est pas un exercice réservé aux plus jeunes élèves de l’école du dimanche. C’est une tâche quotidienne vitale pour chacun de nous.
Obéir aux injonctions de ne pas tuer, de ne pas voler, de ne pas mentir, de ne pas convoiter et de ne pas commettre d’adultère donne une base morale à notre existence. Nous conformer aux Béatitudes, dans le Sermon sur la montagne, nous fait observer la conduite la plus éthique qui soit. Cette conduite nous amène tout naturellement à nous montrer humbles et miséricordieux. Lorsque ces lois de Dieu sont respectées, elles s’avèrent être bien plus que de simples préceptes moraux; elles ont le pouvoir d’éliminer l’immoralité sous toutes ses formes, la maladie et l’inharmonie.
La Bible nous donne de précieux conseils sur la façon de guérir un manque d’éthique en nous-mêmes et chez les autres.
Une bonne éthique, c’est une bonne moralité, et une bonne moralité purifie notre pensée. Cette purification nous permet de recevoir des bienfaits divins, notamment la guérison. J’aimerais illustrer ce point par deux exemples.
Des verrues sont apparues sur le corps de notre fils alors âgé de six ans. Ma femme et moi avons prié pour la guérison, mais nous ne voyions aucune amélioration. Au bout de quelques jours, nous avons remarqué que des mensonges se glissaient dans sa conversation. Cela lui était très inhabituel, et nous avons tout de suite prié pour comprendre qu’il était impossible à l’enfant de Dieu de porter un faux témoignage, en toutes circonstances. La création divine exprime toutes les lois divines, et le mensonge n’appartient absolument pas à l’homme créé par Dieu. Les verrues disparurent en quelques jours, et notre fils n’a plus jamais menti ni même essayé de déformer la vérité.
A un moment donné, je représentais mon employeur devant des conseils et des commissions de contrôle au sujet d’un nouveau projet immobilier très controversé. Lors d’une audition publique, un membre du conseil municipal m’a accusé d’avoir agi de connivence avec un haut fonctionnaire, dans le but de limiter ou de supprimer les droits dont jouit un certain groupe d’habitants de la ville.
Lorsque les lois de Dieu sont respectées, elles s’avérent être bien plus que de simples préceptes moraux; elles ont le pouvoir d’éliminer l’immoralité sous toutes ses formes, la maladie et l’inharmonie.
Certes, ce haut fonctionnaire et moi-même avions eu de nombreuses occasions de dénaturer les faits. Dès le départ, cependant, nous avions décidé que tous nos actes seraient rendus publics et qu’ils seraient conformes à l’éthique, même si cela compliquait notre tâche. La tension était à son comble lorsque j’ai été accusé de malhonnêteté pendant cette audition publique. J’avais justifié notre position à maintes reprises, sans succès. Je n’avais plus aucune autre explication à donner; je me suis donc mis à prier: «Père, que puis-je faire? »
A cet instant, le président de la commission fédérale, qui avait juridiction, a éclaté de rire et, se tournant vers mon accusateur, lui a demandé: «Vous ne pensez pas sérieusement que ces deux hommes aient agi de connivence afin de nuire à une partie de la population ? » Le membre du conseil municipal a rétracté son accusation, et ce fut la fin du problème.
Le projet a été approuvé, et, plus tard, lors d’une audition exceptionnelle devant le comité du Sénat américain, les habitants de la ville, qui s'y étaient très violemment opposés, ont affirmé qu'il constituait, pour le moment, le meilleur choix possible. Les travaux furent achevés à la grande satisfaction de toutes les parties concernées. Si nous avions dissimulé la vérité, ne serait-ce qu'une seule fois, au cours de cette longue procédure engagée au vu et au su de tous, nous aurions perdu notre crédibilité. Et non seulement nous aurions été perdants, mais la ville aussi.
D'un côté, il y a ceux qui se disent peut-être qu'obéir aux lois bibliques de nos jours, c’est démodé et irréaliste, que le monde des affaires est cruel, et qu'il faut se montrer agressif et malhonnête pour atteindre des objectifs louables. De l'autre, il y a les ardents défenseurs d'un comportement moral qui pensent, cependant, que des règles complexes sont nécessaires afin de garantir le respect de l'éthique. Dans les deux cas, il n'en est rien! Les règles sont certainement utiles, mais Mary Baker Eddy met l'accent sur le puissant impact que le Premier Commandement, «Tu n'auras pas d'autres dieux devant ma face», peut avoir, lorsqu'on le suit fidèlement.
Dans Science et Santé, elle écrit: «Un seul Dieu infini, le bien, unifie les hommes et les nations, constitue la fraternité des hommes, met fin aux guerres, accomplit ces paroles de l'Écriture: “Tu aimeras ton prochain comme toi-même”, annihile l'idolâtrie païenne et chrétienne — tout ce qui est injuste dans les codes sociaux, civils, criminels, politiques et religieux — établit l'égalité des sexes, annule la malédiction qui pèse sur l'homme, et ne laisse rien subsister qui puisse pécher, souffrir, être puni ou détruit. » Science et Santé, p. 340.
L'éthique prônée par la Bible est tout à fait d'actualité et est aussi très simple. Il faut seulement s'y conformer. En obéissant aux instructions données par la Bible, nous apportons notre aide au monde. Il en résulte que nous rejetons l'immoralité, et notre existence devient notre prière. Notre entourage en voit les bons effets.
