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Ouvrir la porte au Christ

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de janvier 1997


Une guérison instantanée procure une immense joie. Elle nous rend plus conscients du pouvoir qu’a Dieu de guérir. Mais elle semble parfois presque magique, miraculeuse, plutôt que la preuve d’un Principe divin que nous pouvons comprendre et appliquer de manière logique aux problèmes humains.

Bien entendu, nul ne souhaite rencontrer des difficultés tenaces, mais nous pouvons être sûrs que, même si nous ne sommes pas guéris rapidement, nos efforts constants nous guident vers une meilleure compréhension de la méthode scientifique de guérison présentée par la Science Chrétienne. Cela ouvre la porte au Christ, à l’idée spirituelle de l’être que Jésus-Christ démontra de manière si parfaite.

L’entendement humain est comme une porte battante: si elle s’ouvre du côté pécheur et mortel de la vie humaine, elle ferme la voie aux lois immortelles de Dieu qui apportent la santé. Dans la mesure où notre pensée laisse entrer le Christ, la Vérité, elle se ferme au péché et à la maladie. Nous lisons dans les Psaumes: «Portes, élevez vos linteaux; élevez-vous, portes éternelles! Que le roi de gloire fasse son entrée!» Ps. 24:4. Voici un exemple qui montre comment cette ouverture peut se produire.

A une certaine époque, je me mis à souffrir presque chaque jour de migraines. Mes prières ne semblaient pas amener la moindre amélioration. Devant l’insistance de mon mari, je subis un examen médical. D’après le médecin, les maux de tête allaient continuer d’être violents et il n’y avait aucun remède. J’appelai alors un praticien de la Science Chrétienne pour lui demander un traitement et, aussitôt, il y eut une très nette diminution de la fréquences des migraines. Mais je n’en fus pas entièrement débarrassée et le problème demeura pendant plus de quatre ans.

Comme je travaillais et priais chaque jour afin de mieux comprendre la Science Chrétienne, ma certitude que Dieu a le pouvoir de guérir se renforça, et de nombreuses guérisons se produisirent pour moi-même et pour les autres membres de la famille. Bien que la guérison complète des migraines n’ait pas encore eu lieu, je jouissais d’une plus grande paix intérieure. Le fait d’avoir donné la priorité aux progrès spirituels m’apportait la joie et chassait le découragement. Dieu devenait pour moi plus réel que la souffrance.

Enfin, l’heure de la guérison arriva. Un après-midi, je ressentis les signes avant-coureurs d’une migraine. Après avoir prié, j’allai me coucher, mais je me réveillai dans la nuit en proie à un vif malaise. Soudain, je me sentis poussée à me lever et à faire les cent pas dans l’obscurité, en affirmant avec force les trois faits qu’expose Mary Baker Eddy à la page 417 de Science et Santé: «Maintenez les faits de la Science Chrétienne — que l’Esprit est Dieu, et par conséquent ne peut être malade; que ce que l’on appelle matière ne peut être malade; que toute causation est l’Entendement, agissant par la loi spirituelle.»

Tout d’abord, je ne faisais qu’affirmer ces faits en marchant, sans bien les comprendre. Mais, très vite, je reconnus en toute honnêteté que j’étais d’accord avec le premier: il est vrai que «l’Esprit est Dieu, et par conséquent ne peut être malade». Je compris que ma propre nature spirituelle, faite à l’image et à la ressemblance de Dieu, comme l’affirme la Bible, ne pouvait pas plus être malade que Dieu ne pouvait l’être.

Dans la mesure où notre pensée laisse entrer le Christ, la Vérité, elle se ferme au péché et à la maladie.

Je considérai ensuite le second fait, qui me semblait plus difficile à saisir: «... ce que l’on appelle matière ne peut être malade. » Il était pour moi si évident que quelque chose était malade ! Comment pouvais-je prétendre que ce n’était pas la matière ? Alors, dans la chambre obscure, mes yeux tombèrent sur ma commode, et je me dis: «C’est là de la matière, et elle ne peut pas être malade.» Tout à coup, je vis que la matière n’a ni entendement ni sensation, et qu’elle ne peut en aucun cas être malade. Cela me fit comprendre que la douleur devait se situer dans ce que la Science Chrétienne appelle entendement mortel. Pendant quelques instants, je fus presque accablée par cette idée. Si la douleur était dans l’entendement, comment pouvais-je y échapper? Comment quelqu’un peut-il fuir son propre entendement?

Ma certitude que Dieu a le pouvoir de guérir se renforça. Le fait d’avoir donné la priorité aux progrès spirituels m’apportait la joie et chassait le découragement.

Alors, le troisième fait s’imposa de lui-même: «... toute causation est l’Entendement, agissant par la loi spirituelle.» Je savais que cet Entendement, avec un grand E, était Dieu, le seul Entendement dont la Science Chrétienne reconnaisse la réalité. Là même où semblait se trouver un entendement conscient de la douleur, il me fallait reconnaître la réalité du seul Entendement infini, et de nul autre.

Complètement absorbée par les merveilleuses vérités que je contemplais, j’en oubliai presque la douleur: à l’instant même, Dieu et Son idée, l’homme, étaient parfaits; la matière ne possédait aucune intelligence qui lui permette de souffrir ou d’être malade; la reconnaissance de l’omniprésence de l’Entendement divin effaçait naturellement les souffrances et les maladies de l’entendement humain, guérissant ainsi la fausse impression de douleur et de maladie dans le corps.

Au bout d’un moment, je repris conscience de la douleur, qui semblait alors tout à fait dissociée de mon corps. Je priai pour comprendre ce phénomène et je vis que j’avais là une illustration frappante du fait que la matière ne pouvait pas souffrir et qu’elle ne souffrait pas. La douleur que je semblais éprouver n’était pas du tout dans le corps ! Cela me montrait qu’elle ne se manifeste que dans l’entendement humain, et que le corps n’est que l’état objectif de cet entendement. Or, puisque Dieu est le seul Entendement, il ne peut y avoir d’autre entendement inférieur susceptible d’objectiver quoi que ce soit. Nul entendement n’est réel que l’Entendement divin. Sur cette dernière prise de conscience, la douleur disparut, et je fus guérie.

Bien que cette guérison ait requis une grande croissance spirituelle et des prières ferventes, je n’avais jamais douté du résultat final. La Vérité triomphe toujours; c’est la loi qui gouverne l’existence humaine et tout ce qu’elle touche. La prière et le raisonnement spirituel permirent à la Vérité d’atteindre et de dissoudre les erreurs de pensée qui prétendaient causer les malaises. Mon corps fut libéré de la douleur. Le raisonnement correct avait dominé ma pensée et ouvert la porte à la compréhension spirituelle du Christ, la Vérité, qui produisit la guérison. Lorsque l’Entendement divin rectifie une erreur dans la pensée humaine, il devient de plus en plus évident pour nous que cet Entendement a la domination sur la conscience humaine. Cela s’est passé il y a bien des années, et je n’ai plus jamais eu de migraine.

On pourrait penser qu’après avoir compris avec tant de lucidité la nature mentale de la maladie et la méthode de guérison par la Science Chrétienne, je n’allais plus jamais souffrir de quoi que ce soit ! Mais il faut plus d’une guérison, si remarquable soit-elle, pour surmonter toutes les erreurs de pensée qui ouvrent sottement nos portes mentales du mauvais côté.

L’Amour divin nous assure qu’il y a une porte ouverte sur la compréhension de la Vérité, et que nous y avons toujours accès.

Nos coups de tête, le désir de dominer, nos craintes et nos appétits, ainsi que la croyance générale que la maladie est réelle, nous font perdre la maîtrise de notre pensée, et nous laissons ainsi ces erreurs gouverner notre corps plutôt que les vérités divines. Il faut à l’entendement humain bien des démonstrations de la Vérité et de l’Amour avant d’être si discipliné qu’il ne cause plus de souffrance. Cette christianisation de la pensée est un grand travail, qui demande une purification de soi et une croissance spirituelle continues. Nous apprendrons tous à laisser le Christ, la Vérité, fermer les portes de la pensée à toute tentation et à toute suggestion susceptibles de faire de nous des pécheurs ou des malades, et les ouvrir pour toujours sur le royaume des cieux.

L’Amour divin nous assure qu’il y a une porte ouverte sur la compréhension de la Vérité, et que nous y avons toujours accès. Dans l’Apocalypse, nous lisons: «J’ai mis devant toi une porte ouverte, que personne ne peut fermer.» Apoc. 3:8. L’expérience m’a appris que la Science Chrétienne est bien cette porte ouverte, qui met fin à l’erreur humaine et ouvre notre conscience au bien seul, à la totalité infinie de Dieu. Lorsque nous avons besoin d’être guéris, nous pouvons être sûrs que nos efforts fervents ouvriront toutes grandes les portes des cieux.

Heureux l’homme qui m’écoute,
veillant tous les jours à ma porte,
montant la garde à mon seuil !
Car celui qui me trouve
a trouvé la vie
et il a rencontré la faveur du Seigneur.

Proverbes 8:34, 35

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