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« L'enfant de Sa sollicitude »

Écrit pour les périodiques de la Science Chrétienne

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de décembre 1996


Enfin nous allions partir en vacances ! Tous les enfants nous accompagnaient, à l'exception de notre fils adolescent, retenu par son travail.

Nous nous étions organisés pour demeurer en contact avec lui pendant notre absence. Néanmoins, au fur et à mesure que le jour du départ approchait, certaines appréhensions m'assaillaient. En effet, il arrivait à notre fils de boire, et, dans ces moments-là, il cessait de se conduire en être responsable.

Depuis un certain temps déjà, nous nous efforcions de faire face à ce problème en lui témoignant beaucoup d'amour et en faisant de notre mieux pour le soutenir et pour appliquer les principes de la guérison chrétienne à la situation, mais les progrès semblaient lents et sporadiques.

Deux jours avant la date prévue pour notre départ, alors que j'étais seule, je m'assis près de la cheminée, frissonnant à la pensée de ce qui pouvait arriver si une catastrophe survenait en notre absence.

J'entendis alors mentalement ces mots: «Il est “l'enfant de Sa sollicitude”». Je me rappelais les avoir lus dans l'interprétation spirituelle du mot Japhet, nom d'un fils de Noé, qui figure dans le Glossaire de Science et Santé de Mary Baker Eddy: «Un symbole de la paix spirituelle qui découle de la compréhension que Dieu est le Principe divin de toute existence, et que l'homme est Son idée, l'enfant de Sa sollicitude.» Science et Santé, p. 589.

Quel soulagement pour moi de savoir que notre fils était réellement «l'enfant de Sa sollicitude» ! Lorsque ces mots me vinrent à l'esprit, j'y vis la promesse d'une délivrance et me sentis rassurée. Sans pour autant penser qu'il ne nous appartenait pas d'exiger certaines choses raisonnables de nos enfants et de les aider à structurer leur existence, je commençais tout juste à entrevoir que Dieu, le Père-Mère véritable, est toujours avec Son fils et lui communique les idées justes.

Dans l'Évangile selon Matthieu, nous lisons ces paroles rassurantes prononcées par Jésus-Christ: «Demandez, et l'on vous donnera; cherchez, et vous trouverez; frappez, et l'on vous ouvrira. Car quiconque demande reçoit, celui qui cherche trouve, et l'on ouvre à celui qui frappe. Lequel de vous donnera une pierre à son fils, s'il lui demande du pain ? Ou, s'il demande un poisson, lui donnera-t-il un serpent? Si donc, méchants comme vous l'êtes, vous savez donner de bonnes choses à vos enfants, à combien plus forte raison votre Père qui est dans les cieux donnera-t-il de bonnes choses à ceux qui les lui demandent. » Matth. 7:7–11. Je passai la journée entière à prier silencieusement ce Père des pères, et je me sentis extrêmement proche de ce Créateur miséricordieux et tout amour. J'eus la conviction qu'Il nous aimait, mon mari, les enfants et moi, et qu'Il nous dispensait sans cesse Ses bienfaits.

Je commençais à entrevoir que Dieu, le Père-Mère véritable, est toujours avec Son fils et lui communique les idées justes.

Bien des fois, j'étais restée à la maison pour le cas où mon fils aurait eu besoin d'une attention particulière, mais maintenant je comprenais qu'en faisant confiance au Père, qui n'était conscient que de la perfection présente de tous Ses fils et de toutes Ses filles, je pouvais partir en vacances, comme prévu, en toute sérénité. Après avoir prié ainsi, je me sentis en paix.

Au cours de la première nuit suivant notre arrivée chez un parent qui demeurait dans un État éloigné, nous reçûmes un appel téléphonique émanant du commissariat de police de notre quartier. Notre cœur se serra, comme cela arrive parfois lorsqu'on se sent dans l'impossibilité d'aider un être cher qui est en difficulté. Mais ce coup de téléphone s'avéra positif. Oui, notre fils avait bu, mais, de lui-même, il avait réussi à se rendre au Centre de traitement anti-alcoolique le plus proche. Il y était en sécurité et, pour la première fois, il avait accepté l'idée qu'il avait besoin d'aide pour résoudre ce problème, et il l'avait fait savoir. Les responsables du centre nous assurèrent qu'ils s'occuperaient de lui jusqu'à notre retour, une semaine et demie plus tard.

Toute la famille savait que la véritable guérison ne pouvait s'obtenir qu'à la condition de spiritualiser sa pensée.

C'était une étape importante. Mais toute la famille savait que la véritable guérison ne pouvait s'obtenir qu'à la condition de spiritualiser sa pensées en se tournant vers Dieu afin de corriger les pensées qui engendrent maladie ou péché, par la compréhension de la nature de l'homme créé par Dieu. L'étude de la Science Chrétienne nous enseignait que l'homme est déjà parfait, ni plus ni moins, et qu'il n'a pas besoin de passer par d'horribles épreuves pour comprendre ce qu'est l'enfant créé par Dieu.

Mary Baker Eddy, qui a découvert et fondé la Science Chrétienne (religion qui a été le soutien, le point d'ancrage et le guide de toute mon existence), écrit ceci: «Dans la Science, l'homme naît de l'Esprit. Le beau, le bon et le pur constituent son ascendance. Son origine n'est pas, comme celle des mortels, dans l'instinct animal, et il ne passe pas non plus par des états matériels avant d'arriver à l'intelligence. L'Esprit est la source primitive et ultime de son être; Dieu est son Père, et la Vie est la loi de son être.» Science et Santé, p. 63.

Nous avions eu besoin d'un répit dans la lutte que nous menions contre l'alcoolisme dans notre foyer. D'autre part, il avait été nécessaire que notre fils se retrouve « seul avec lui-même » pour comprendre qu'il avait besoin d'être guéri. Le savoir en sécurité nous rassura. Il réussit, par la suite, à se libérer de cet esclavage. Sa victoire, qui est aussi la nôtre, a été possible grâce à notre persistance dans la prière pendant plusieurs années. Notre famille est restée très unie malgré les problèmes que nous avons tous rencontrés.

Comprendre comment assumer ses responsabilités de parents n'est pas l'affaire d'un instant. Mais, grâce à la prière, nous saisissons mieux ce que signifie une seule création et un seul Créateur, et, par conséquent, le fait d'avoir un seul Père-Mère. Nous sommes alors davantage réceptifs à Ses directives et, si nous avons des enfants, nous sommes amenés à formuler des exigences justes et sages.

C'est pour nous un privilège de prouver, dans notre existence, que la volonté de Dieu est faite sur la terre comme au ciel.

Conscients de la nature spirituelle de la création, nous pouvons tous comprendre que le meilleur moyen de veiller au bien-être de notre famille, c'est de vivre notre amour pour Dieu et d'inculquer à nos enfants l'amour de Dieu, le bien, et des choses spirituelles. Que faire si, pendant un certain temps, nos enfants ou nos parents se détournent de ce que nous chérissons le plus, et tentent de chercher un réconfort, un bien-être et un secours dans une voie qui s'éloigne de Dieu? Faut-il sombrer dans le désespoir et estimer que nous avons échoué?

Ne doit-on pas plutôt continuer de remercier Dieu, qui garde sans cesse auprès de Lui tous Ses enfants et les entoure de Sa sollicitude? Remercions Dieu, car l'homme qu'il a créé est en réalité un avec Lui, toujours en paix, dans son foyer; il exprime constamment Sa nature spirituelle, étant entièrement gouverné par le sens spirituel. Malgré l'évidence apparente d'une inclination contraire, les enfants de Dieu sont toujours sous la protection de leur Père et soumis à Ses directives. C'est pour nous un privilège de prouver, dans notre existence, que la volonté de Dieu est faite sur la terre comme au ciel.

Comme il est rassurant et encourageant de lire ces paroles de Jésus, tirées de l'Évangile selon Jean: «Mes brebis entendent ma voix; je les connais, et elles me suivent. Je leur donne la vie éternelle; et elles ne périront jamais, et personne ne les ravira de ma main. Mon Père, qui me les a données, est plus grand que tous; et personne ne peut les ravir de la main de mon Père.» Jean 10:27–29.

Ces paroles nous permettent d'affirmer qu'il n'existe aucune influence ni aucun pouvoir réels en dehors de l'influence ou du pouvoir de Dieu. Il n'existe aucune attraction dont le centre ne soit en Dieu. Il n'existe pas d'autre entendement que l'unique Entendement, Dieu; il n'existe aucun entendement susceptible de résister au bien, de se sentir attiré par les séductions trompeuses du mal ou les fausses promesses des remèdes matériels.

Les enfants de Dieu Lui appartiennent éternellement, et ce fait irréfutable est démontrable aujourd'hui même. Sachant que notre famille et toutes les autres appartiennent à l'unique famille de Dieu, nous pouvons ressentir la sagesse et la force du divin Père-Mère, qui veille à la fois sur les parents et sur les enfants.

Voici, je suis avec toi,
je te garderai
partout où tu iras...

Genèse 28:15

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