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Au milieu des années 80, alors...

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de décembre 1996


Au milieu des années 80, alors que je tentais de renouveler mon passeport australien, je me suis vue privée de ma nationalité et, par conséquent de mon passeport. Je vivais à l'époque en Afrique du Sud et, au Consulat, on m'a déclaré que je n'avais jamais été immatriculée en tant qu'Australienne et n'avais donc pas droit à cette nationalité. Mon père était certain que j'avais été immatriculée, mais on refusa de faire des recherches.

J'étais bouleversée de me retrouver apatride. Dix-huit mois plus tard, quand j'ai eu besoin d'un passeport pour aller suivre le cours de Science Chrétienne, j'ai pris la nationalité sud-africaine. Après notre mariage, et après avoir suivi des études universitaires supérieures aux États-Unis, mon mari et moi avons souhaité retourner en Australie. Je demeurais convaincue que j'étais citoyenne australienne. Nous avons décidé de demander le statut de résidents permanents dans ce pays selon le système dit «des points» (basé sur un test de qualifications) et nous nous sommes installés en Angleterre (mon mari est Britannique) pour entreprendre les longues démarches nécessaires.

En réfléchissant à cette situation, j'avais été amenée à étudier cette déclaration de Mary Baker Eddy: « Un seul Dieu infini, le bien, unifie les hommes et les nations, constitue la fraternité des hommes, met fin aux guerres, accomplit ces paroles de l'Écriture: “Tu aimeras ton prochain comme toi-même”, annihile l'idolâtrie païenne et chrétienne — tout ce qui est injuste dans les codes sociaux, civils, criminels, politiques et religieux — établit l'égalité des sexes, annule la malédiction qui pèse sur l'homme, et ne laisse rien subsister qui puisse pécher, souffrir, être puni ou détruit. » (Science et Santé avec la Clef des Écritures, p. 340)

Avant de déposer ma demande, à Londres, je me suis sentie poussée à raconter l'histoire de la perte de ma citoyenneté. Des échanges de fax avec Canberra confirmèrent que mon père m'avait inscrite en tant que citoyenne. En l'espace de trois mois, ma nationalité m'a été rendue, et peu après, mon mari et moi prenions l'avion pour l'Australie avec notre petit garçon.

J'étais enchantée d'avoir retrouvé mon statut original. Pour obtenir les documents appropriés, et aussi pour comprendre ce qui s'était passé, il fallait que je sache ce qui figurait dans le dossier officiel. Je suis revenue alors à la déclaration de Mary Baker Eddy citée plus haut et j'ai acquis la conviction qu'il ne pouvait y avoir de conflit, de négligence ni de préjugé dans le royaume du « seul Dieu infini, le bien ». J'écrivis avec assurance et honnêteté au Ministre de l'immigration, en demandant des éclaircissements et en l'informant que la correction de l'erreur commise par son service avait nécessité beaucoup de temps, d'efforts et d'argent. Les autorités concernées me répondirent en me remerciant d'avoir porté cette affaire à leur attention, en me donnant des explications détaillées et en me présentant des excuses très aimables ainsi qu'une offre de compensation financière. J'étais, de nouveau, ravie.

Je me suis mise à établir un relevé des frais encourus. La liste s'allongeait, l'amertume et la colère montaient en moi. J'ai terminé la liste, cacheté l'enveloppe et y ai apposé un timbre, mais je ne parvenais pas à l'envoyer. Je sentais, au fond de moi, que ce n'était pas digne d'un chrétien. Je pensais à la prière du Seigneur, et notamment à ces mots: « Pardonne-nous nos offenses, comme nous aussi nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés. » (Matth 6:12) J'ai dû mener un rude combat avec moi-même, car cette importante somme d'argent m'aurait été très utile, et il semblait juste que le ministère me dédommage. Alors que je priais pour être guidée, la Règle d'or et l'importance du pardon dans le mode de vie chrétien me revenaient sans cesse à l'esprit. J'ai aussi pensé à ces paroles de Jésus-Christ: «Et tu seras heureux de ce qu'ils ne peuvent pas te rendre la pareille; car elle te sera rendue à la résurrection des justes. » (Luc 14:14)

Je sentais que je devais obéir à ces messages divins. Je me suis aussi rendu compte que si je voulais comprendre que j'étais sous le gouvernement de Dieu, il n'était pas logique de m'en remettre aussi à un gouvernement humain, que ce soit pour mon statut ou pour ma sécurité. Je me suis sentie libérée d'un lourd fardeau, et, sans aucun regret, j'ai été en mesure de répondre que je ne souhaitais pas réclamer de dédommagement au ministère, mais que je le remerciais de son offre et de ses excuses sincères.

Je suis très reconnaissante d'apprendre, grâce à la Science Chrétienne, que Dieu est la seule source de sagesse et de pouvoir.


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