Je Priais Depuis deux ans, par intermittence, au sujet d’une excroissance que j’avais sur la paupière. Quand je me suis aperçue qu’elle grossissait, je me suis découragée et j’ai décidé de la faire enlever par un médecin. J’estimais que je ne devais plus perdre mon temps à prier pour un problème d’ordre purement esthétique, car j’avais à réfléchir à des choses plus importantes. Mon mari, qui n’est pas Scientiste Chrétien, avait subi une petite intervention chirurgicale pour un problème similaire, aussi pensais-je que cela ne posait aucune difficulté.
Je suis allée consulter un médecin qui m’a donné rendez-vous la semaine suivante afin de procéder à l’intervention. Au cours de la semaine, j’étais très mécontente de moi. J’avais été guérie par la prière bien des fois au cours des huit dernières années, depuis que je connaissais la Science Chrétienne, et je n’ignorais donc pas qu’un problème physique n’est que la manifestation visible du besoin profond de mieux connaître Dieu. Je savais aussi que si le chirurgien pouvait me débarrasser de cette excroissance, il ne pouvait enlever l’erreur de pensée qui était à l’origine du problème. Seul le Christ, la Vérité, en était capable. Sans la guérison de la pensée, et une victoire sur croyance à la vie dans la matière, le problème physique risquait de resurgir. En outre, j’avais vu s’opérer de très belles guérisons grâce à la prière: du jour au lendemain, la guérison complète, sans aucune cicatrice, d’une profonde coupure que mon fils s’était faite lors d’une chute de luge, et qui aurait normalement nécessité des points de suture; en ce qui me concerne, la disparition instantanée d’un mal de tête et la guérison très rapide d’une grippe. Ces guérisons parmi d’autres avaient été obtenues facilement. Mais là, force m’était d’admettre que je me sentais dans une impasse. Je ne me considérais pas suffisamment « à la hauteur » pour me guérir moi-même.
J’ai appelé une amie Scientiste Chrétienne afin de lui demander de m’aider à prier et à retrouver mon calme. A ce moment-là, je ne pensais pas recourir à la Science Chrétienne, car j’estimais n’avoir pas d’autre choix que de subir l’opération comme prévu. Faisant preuve d’une extrême gentillesse, mon amie n’a porté aucun jugement sur ma décision, et elle a accepté de prier pour moi. A ma grande surprise, je me suis réveillée, le lendemain matin, avec la conviction profonde que je pouvais m’en remettre à Dieu pour la guérison. J’ai annulé mon rendez-vous chez le médecin.
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