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Savoir ce qu’il faut croire

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de juillet 1993


« A Mon Avis... » Rien qu’à ces mots, certains se crispent. Le monde semble rempli d’opinions et de personnes prêtes à les communiquer à leur prochain. Ainsi, il est parfois difficile de savoir qui croire et ce qu’il faut croire.

Bien qu’il nous arrive souvent de reconnaître la valeur relative des opinions, nous nous laissons quand même influencer par elles plus souvent que nous ne le voudrions, peut-être même plus souvent que nous ne nous en rendons compte. Cela ne vient-il pas de ce que nous ne sommes pas toujours certains de savoir distinguer une opinion d’un fait?

Que dire d’une sombre prévision météorologique, d’une prédiction sinistre, ou même d’un pronostic médical? Beaucoup diront qu’il ne s’agit pas là de simples opinions; cela repose sur des faits. Mais est-ce forcément vrai?

Nous avons tous entendu parler de « faits » scientifiques et physiologiques dont on a prouvé la fausseté, alors qu’on y avait cru pendant des siècles. Vous rappelez-vous, par exemple, le « fait » qu’un coureur ne pouvait pas parcourir un mille en moins de quatre minutes, que le mur du son était infranchissable, qu’il s’avérait impossible de réaliser la fission de l’atome? Oui, il fut un temps où l’on considérait cela comme des faits. Or nous voyons maintenant que, reposant sur des preuves changeantes et peu concluantes, ces « faits » se sont révélés, en fin de compte, n’être rien de plus que des opinions.

Tout en admettant la logique de ce raisonnement, je trouve parfois difficile d’entendre sans broncher des prédictions effrayantes, surtout celles qui ont trait à la maladie. J’ai néanmoins puisé courage et réconfort dans les enseignements de la Science Chrétienne, lesquels reposent sur une distinction nette entre opinion et fait, entre vue matérielle des choses et réalité spirituelle.

Par mon étude de cette Science, j’ai appris que les vérités démontrées par Christ Jésus, lorsqu’il guérissait la maladie, réfutait le dogme théologique et vainquit la haine humaine, étaient constantes et immuables, aussi vraies aujourd’hui qu’il y a deux mille ans. En méditant davantage et en comprenant mieux les vérités spirituelles qu’il enseignait, j’ai été réconfortée par ses paroles rassurantes: « N’ayez pas peur! » Matth. 14:27.

Comment être certain que les enseignements de Christ Jésus sont permanents, qu’ils ne sont pas simplement, eux aussi, des opinions? Un moyen sûr de le savoir est d’approfondir sa connaissance de la nature de Dieu et de ce qu’Il a prévu pour Ses enfants. La Science Chrétienne emploie, pour définir Dieu, des termes comme Entendement, Vérité, Vie infinis. Puisque l’éternelle sagesse de Dieu est la seule sagesse qui existe et qu’elle voit toutes choses comme elles sont en réalité (« et voici, cela était très bon » Gen. 1:31.), l’Entendement divin ne peut inclure que de bonnes pensées, des vérités éternelles — des faits qui ne sont ni susceptibles de changer ni destinés à disparaître.

Lorsque nous comprenons mieux notre véritable identité — l’image de Dieu Voir Gen. 1:27., Son enfant ou reflet spirituel — nous nous rendons compte graduellement que l’Entendement divin est le seul Entendement que nous-mêmes, ou quiconque, puissions avoir en réalité. Portant les regards au-delà d’une conception simplement physique du monde, nous nous apercevons qu’en réalité les seules choses qui puissent avoir un effet sur notre vie sont les idées justes venant de Dieu. Et cette compréhension de l’Entendement divin et de qui nous sommes réellement nous protège des pensées et des opinions nuisibles, même celles qui ont l’appui des sciences naturelles et de la médecine matérielle.

Donc si Dieu, le bien, est le seul Entendement, on peut logiquement demander d’où viennent toutes les opinions ou les croyances nuisibles. Les opinions fausses, destructives, ne font-elles pas toutes partie de la supposition qu’il existe un entendement distinct de Dieu, un entendement qui ignore ce qui se passe réellement? Dans le livre d’étude de la Science Chrétienne, Science et Santé, Mary Baker Eddy appelle cette contrefaçon limitée de la sagesse divine « entendement mortel ». Elle écrit à propos de ce faux entendement: « La base de la discordance mortelle est un faux sens concernant l’origine de l’homme. Bien commencer, c’est bien finir. Tout concept qui semble avoir son origine dans le cerveau débute mal. L’Entendement divin est l’unique cause ou Principe de l’existence. » Science et Santé, p. 262.

Bien commencer, saisir les vérités spirituelles de l’Entendement divin, peut aider de façon tangible lorsque des descriptions effrayantes de maladie ou des opinions humaines alarmantes se présentent à nous. Je l’ai prouvé à une époque où j’étais aux prises avec un problème physique douloureux. J’avais lu et entendu beaucoup de prédictions, de descriptions et d’opinions concernant cette difficulté dont je souffrais par intermittence depuis plusieurs années. D’habitude, mes craintes s’apaisaient, car les douleurs ne duraient qu’un jour ou deux, puis disparaissaient.

Mais cette fois-là, les symptômes se manifestèrent, puis s’aggravèrent pendant toute la semaine. L’apparence physique était alarmante et je me mis à avoir très peur de la douleur. J’avais une décision à prendre, je le savais. Je vis que je ne pouvais pas avoir entière confiance dans les vérités de la plénitude spirituelle de l’homme et de sa filialité divine, tout en tenant compte des opinions de mon entourage, opinions certes bien intentionnées mais qui se fondaient sur le témoignage des sens physiques. Il n’était pas étonnant que je me sois alarmée.

Je savais qu’il était essentiel de me débarrasser de la peur. En réfléchissant aux vérités relatives à Dieu et à Son amour constant pour Sa création et pour l’homme, il me vint à l’esprit que la maladie ne pouvait jamais être réelle, quelles que soient les circonstances. Je me rendis compte que, contrairement aux apparences, cette maladie ne pouvait être qu’une fausse croyance, parce que Dieu, Créateur de tout ce qui est bon et bien, ne pouvait pas avoir causé ce mal. Je vis que la douleur et l’inflammation ne pouvaient aucunement faire partie de mon identité réelle, parce que mon être véritable était le reflet spirituel de Dieu, l’enfant de l’Amour. Et, par conséquent, la souffrance ne pouvait pas être la vérité.

Après avoir prié avec persistance sur cette base, j’eus finalement la conviction nécessaire pour faire face à la crainte et à la douleur. Je dis: « Continue à me faire mal. Je ne vais pas me laisser impressionner. Je refuse de croire que cette douleur et cette maladie soient réelles et fassent partie de moi. » Immédiatement, les symptômes et la douleur disparurent et n’ont pas reparu au cours des nombreuses années qui se sont écoulées depuis lors.

Cette souffrance a-t-elle jamais été un fait de mon existence? Était-ce vrai de mon être réel? Science et Santé explique ce qui s’est passé en ces termes: « La matière et ses effets — le péché, la maladie et la mort — sont des états de l’entendement mortel qui agissent, réagissent et puis s’arrêtent. Ce ne sont pas des faits de l’Entendement. Ce ne sont pas des idées, mais des illusions. » Ibid., p. 283.

Comme il est réconfortant de savoir ce qu’il faut croire! Ainsi que l’a expliqué Jésus dans le Sermon sur la montagne: « Quiconque entend ces paroles que je dis et les met en pratique, sera semblable à un homme prudent qui a bâti sa maison sur le roc. » Et il ajoute que ne pas suivre ces enseignements, c’est se comporter en « homme insensé qui a bâti sa maison sur le sable. » Voir Matth. 7:24–27.

Lorsque nous construisons notre vie sur le fait de notre filialité divine, à l’exemple de Christ Jésus, nous commençons à voir notre véritable unité avec notre Père-Mère omnipotent, et le bien qui est inébranlable et irréversible se manifeste alors dans notre existence. Mais quand nous construisons notre vie sur les sables de la matérialité et sur les croyances de l’existence mortelle, les vents et les vagues de l’opinion humaine et de la pensée mortelle limitée ne cessent de nous balloter et de faire paraître notre vie vulnérable.

Si nous sommes fatigués de cette lutte, si nous avons prêté l’oreille à trop d’opinions humaines au lieu d’écouter Dieu, nous pouvons immédiatement changer cela. Rien ne nous oblige à nous laisser régenter par des prédictions mortelles et de fausses croyances, si irrésistibles et si terrifiantes qu’elles puissent paraître. Nous ne sommes gouvernés, en réalité, que par le pouvoir de l’Entendement divin. Quand nous apprenons à ne faire confiance qu’à cela et à n’accepter que cela, l’amour et l’harmonie infinis de Dieu se manifestent dans notre existence.

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