Celle Qui Découvrit la Science Chrétienne a écrit que Dieu « dirige chaque événement de notre vie » (Mary Baker Eddy, Unité du Bien). J’aimerais vous faire part de la preuve que j’ai eue de ce fait spirituel alors que je poursuivais des études supérieures dans une grande université des Caraïbes.
Un comité composé du professeur principal et de deux autres professeurs était responsable de la supervision de ma thèse, de l’organisation des examens requis et, en dernier ressort, devait m’accorder ou non mon diplôme. Ma thèse faisait partie d’une recherche plus vaste proposée par deux des professeurs et avait donc un lien direct avec leurs activités professionnelles et scientifiques.
Au cours des derniers mois de préparation, plusieurs choses me rendirent très inquiète. Un des membres du comité adopta à mon égard une attitude négative inexplicable; malgré la guerre du Golfe, mon professeur principal projetait d’aller faire un voyage dans la région de la mer Rouge, où une autre étude requérait son attention; et des bruits couraient que des grèves risquaient d’entraîner la fermeture indéfinie de l’université. En outre, cette université était connue pour la lenteur de son administration. Or, j’étais impatiente de terminer mes études, car j’avais accepté un poste dans un autre pays et je devais entrer en fonction dès que possible. J’étais envahie par la crainte que mon avenir dépende d'attitudes personnelles, de lubies ou d’un conflit paralysant toute activité.
Je me réjouissais cependant de savoir que j’avais pu obtenir mon emploi précédent, puis la possibilité d’étudier et enfin une offre d’emploi à l’étranger grâce à mes prières et à l’étude de la Science Chrétienne, qui m’avait fait comprendre quelle était ma place dans le plan de Dieu. Au cours de mes études, j’avais vu la sollicitude de Dieu se manifester sous différentes formes: j’avais été dispensée de frais de scolarité; je percevais un salaire régulier grâce à un travail d’assistante à la recherche; plusieurs personnes s’étaient offertes à réunir des données pour ma thèse; et j’avais eu la possibilité d’utiliser tout l’équipement, informatique ou autre, qui m’était nécessaire. J’avais donc déjà eu la preuve suffisante que Dieu ne nous inspire pas des désirs légitimes sans nous donner aussi les moyens de les accomplir. Chacun de nous peut s’attendre à être employé de manière satisfaisante et productive.
Pendant toute la préparation de ma thèse, j’avais prié pour exprimer l’intelligence illimitée de Dieu. Mary Baker Eddy écrit dans Science et Santé: « L’Entendement insondable est exprimé. La profondeur, l’étendue, la hauteur, la puissance, la majesté et la gloire de l’Amour infini remplissent tout l’espace. » Lorsque je m’asseyais devant l’ordinateur pour analyser des données et écrire, je m’appliquais à apaiser mes pensées afin de percevoir les directives de Dieu. Dans le livre d’Ésaïe nous lisons: « Tes oreilles entendront derrière toi la voix qui dira: Voici le chemin, marchez-y ! Car vous iriez à droite, ou vous iriez à gauche. » Mon principal objectif n’était pas simplement d’obtenir un diplôme, c’était aussi de glorifier Dieu et d’être réceptive au flot ininterrompu de Ses idées logiques, toujours présentes, quelle que soit l’activité dans laquelle j’étais engagée. Je considérais la période d’études en cours comme un moyen de mieux comprendre mon statut spirituel d’image et de ressemblance de l’Entendement. En réalité, je savais que j’étais le reflet obéissant de Dieu, le bien, et non pas un auteur limité, responsable de la création d’un document.
Je fus réconfortée en comprenant que, grâce à mon statut spirituel d’enfant bien-aimée de Dieu, je ne pouvais jamais être séparée de Lui et que je n’étais pas à la merci des caprices, de la compétition, de l’envie, de l’orgueil du savoir, des antagonismes, de la bureaucratie ni du hasard. Avant son crucifiement, Jésus répondit à Pilate, qui prétendait avoir le pouvoir de lui ôter la vie: « Tu n’aurais sur moi aucun pouvoir, s’il ne t’avait été donné d’en haut. » Une amie m’aida à comprendre que, même si la mortalité prétend que nous sommes des victimes, séparées de l’unique Entendement et soumises aux lois de la personnalité et du hasard, nous pouvons cependant savoir que nous sommes uniquement soumis à la loi de Dieu.
Je n’oublierai jamais ce qui suivit. Toutes les personnes concernées lurent ma thèse dans les délais; un des professeurs en loua le contenu; le professeur principal en avança la soutenance, contre toute attente, ayant remis son voyage à plus tard; une grève eut lieu deux jours avant et une autre peu après, mais elles ne l’affectèrent en rien; les diapositives nécessaires, dont le traitement avait été retardé pour diverses raisons, arrivèrent juste avant la première grève; je soutins ma thèse dans de bonnes conditions; je pus mener à bien toutes les démarches administratives nécessaires et me présenter à temps à mon nouvel emploi.
Je repense souvent à la façon harmonieuse dont tout s’est déroulé, lorsque je suis tentée de croire que des actions humaines ont le pouvoir d’entraver mes progrès. L’étude de la Science Chrétienne m’apprend que le vrai bonheur est spirituel et ne dépend jamais d’une personne, d’un lieu, d’un emploi ni d’un compte en banque, et que la véritable intelligence est, elle aussi, spirituelle et ne dépend ni de la taille du cerveau ni d’un quotient intellectuel humain. J’aimerais aussi dire combien j’apprécie les émissions sur ondes courtes de la Société d’Édition de la Science Chrétienne, qui atteignent des millions de personnes, jusqu’aux endroits les plus reculés du monde.
Lee Stocking Island,
Iles Bahamas
